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Le 1er atout du Cheval dans l’Ain est l’homme

Dans le cadre des Coupes de Monde à Lyon, Pascal Bouvet, président d’Equid’Ain, présente ce jour sur le stand du Conseil de la Filière cheval Rhône Alpes, l’opération : « L’Ain, terre de cheval ».

L’Ain, qu’il décrit « entre Lyon, Genève et Macon, une sorte de triangle  d’or centré sur Bourg en Bresse » a  les atouts d’un carrefour européen moderne, à proximité immédiate de la Suisse et de l’Italie, et c’est le rôle de l’association EQUID’Ain de le faire savoir.

« Quand Marcel Rozier a quitté st Etienne sur Chalaronne à l’âge de  20 ans, au volant de sa 4 CV, pour rejoindre Barbizon puis Bois le Roi, il n’y avait pas grand-chose ici pour donner matière  à ses ambitions.

Sous l’impulsion d’éleveurs passionnés dont on retrouve encore aujourd’hui les petits-enfants, les SHR de Lent, Chalamont et Ambérieux en Dombes  ouvraient la voie des compétitions et orientaient la production vers le cheval de sport; c’était avant que l’élevage de la Dombes ne bénéficie du demi-frère d’Ibrahim, Mersebourg et de l’anglo arabe Maroc.

C’est dans les années  65/75 qu’ont éclos 3 lignées de pionniers

La lignée Beligneux : avec Jean Sarrazin, le précurseur, olympique en CCE à Mexico, puis tragiquement disparu. Elle a donné Michel Robert, depuis reparti dans son Isère natale où il a formé  Julien Gonin qui, lui, a fait le voyage en sens inverse pour venir s’installer dans l’Ain ; la lignée Be ligneux a  laissé un grand nombre de passionnés hardis avec un goût du chalenge hérité de leur solide formation initiale au Concours complet

La lignée  de la  Société d’Equitation Bressane avec Françoise Bonnet, aidée de  Jacques Robert, a donné au plus grand nombre le goût d’une équitation propre, ouvrant la voie du Hunter, une multitude d’enseignants qui ont essaimé pour créer les nombreux clubs du département et aussi toute une équipe de cadres fédéraux et d’organisateurs avertis : Marc Damians y a fait ses premières armes et Alain Landais en est  issu.

La lignée St Matin du Mont avec Guy Martin et ses jeunes employés de talent  Carlos Lopez et Juan Carlos Garcia, Jean le Monze, et l’élève qui a dépassé le maitre Hubert Bourdy,  fondateur à Marlieux d’une dynastie où Kevin Staut a appris. Un héritage marqué par le talent en compétition et un sens du commerce aiguisé.

Enfin plus récemment une  Lignée est apparue dans le Pays de Gex,  transfrontalière et polyglotte, tournée vers l’élevage au début  mais, faute d’espace,  le plus souvent vers des établissements  où fleurit en ce moment la passion du  dressage.

Tous  ont eu leur influence  sur la pratique de l’équitation, (l’une de plus denses de France,  l’Ain se situant entre 5 et 8), sur les éleveurs, sur l’amélioration de la qualité des services.

Ils ont créé une ambiance, ont pu attirer des propriétaires français ou étrangers, suscité des vocations d’organisateurs de compétition, sur des sols adaptés, qui permettent aux professionnels de qualifier leur chevaux pour Fontainebleau sans parcourir plus de 60 km (aller-retour souvent !)

Il y a là entre Lyon, Genève et Macon, une sorte de triangle  d’or centré sur Bourg en Bresse.

La jeunesse est au rendez vous 

Julien Gonin, cavalier qui flirtait avec la 100è place de la ranking List de la FEI, avant de céder ses meilleurs chevaux pour venir s’installer dan l’Ain ou il mène un travail de fond consciencieux qui  à nouveau lui ouvrira les portes des plus grosses épreuves internationales et de la Coupe du Monde où il a déjà brillé.

Et  Nadja Peter- Steiner, membre de l’équipe suisse, actuelle 143è mondiale, qui contribue elle aussi  à tirer vers le haut l’élite de nos cavaliers  et des entreprises dont ils utilisent les services.

Les talents ne suffiraient pas, si la Chambre d’agriculture et la SAFER n’étaient pas attentifs à la problématique  équestre, tout comme s’y sont ouvertes  la Ville de Bourg en Bresse et Bourg en Bresse Agglomération, attachées au Jumping International de Bourg, l’un de leurs plus beaux fleurons

Le Conseil Général de l’Ain et la Région Rhône -Alpes ont beaucoup investi dans ce bel outil de promotion qu’est le Parc du Cheval Rhône-Alpes à Chazey sur Ain que préside Marc Damians .

Oui ce département de l’Ain  a  les atouts d’un carrefour européen moderne, à proximité immédiate de la Suisse et de l’Italie, et c’est le rôle de l’association EQUID’Ain de le faire savoir.

Je remercie Georges Blanc, que l’on voyait encore la semaine dernière dans Paris Match, photographié aux côtés de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Commerce Extérieur, d’avoir pris le temps de venir aujourd‘hui, en tant qu’ambassadeur de l’Ain, nous aider à faire la promotion d’une activité bien éloignée de ses préoccupations professionnelles quotidiennes. Il sait, lui qui est natif du département, combien les gens y sont attachés au cheval.

Mais assez parlé des hommes.

Dans l’Ain il y a des milliers de chevaux , aptes à toutes les activités équestres , de sport , de tourisme équestre , de loisirs ou de courses  et même de trait pour s’éveiller au développement durable, ou tout simplement compagnons du quotidien de passionnés qui  se mettent à leur service .

Le cheval est de naturel curieux, ceux de l’Ain le sont  aussi, et  comme nous  impatients de découvrir ce nouveau  compagnon que nous annoncent les Ain pertinentes pour 2015;

 Je suis sûr qu’ils reconnaîtront comme l’un des leurs ce jeune Ain Pertinent, né de l’imaginaire d’artistes internationaux,  

 Ils le baptiseront EQUID’Ain.

 Ils le nommeront  avec votre permission Monsieur Blanc, ambassadeur de l’Ain. »

18/04/2014

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