Le bien-être équin au centre des préoccupations des hippodromes
Le mouvement #RaceandCare dans les hippodromes cet été
Dans le cadre du plan d’action dédié au bien-être équin, la Fédération Nationale des Courses Hippiques (FNCH) a invité les hippodromes à se mobiliser grâce à un dispositif visant à sensibiliser le grand public et mettre en lumière les initiatives positives menées par la filière au quotidien. Au cours de ces journées #RaceAndCare éducatives organisées dans 53 hippodromes, les passionnés de chevaux et les curieux pourront rencontrer les professionnels du bien-être équin qui entourent ces athlètes hippiques au quotidien : vétérinaires, entraîneurs, lad, commissaires, etc.
Ce tour de France des hippodromes a débuté le 9 mars dernier à l’hippodrome d’Amiens et passera notamment par l’hippodrome de Segré le 10/07, l’hippodrome La Capelle et celui de Cabourg le 15/07, et l’hippodrome de Vichy le 19/07. Le dernier événement de l’année se déroulera à Pau le 11 décembre prochain.
Zoom sur le mouvement #RaceandCare Si le bien-être animal est aujourd’hui une cause mobilisant des milliers de personnes en France, il est important que la filière hippique prenne la parole afin de valoriser la place du cheval dans les courses. Initié en 2020, le mouvement Race and Care mobilise les acteurs de la filière pour faire découvrir à tous l’univers hippique. La Fédération Nationale des Courses Hippiques a imaginé un plan d’actions global pour mettre en lumière les différentes initiatives prises par l’ensemble des professionnels : du box à la piste. La FNCH travaille ainsi depuis 2 ans sur un plan d’actions et de communication permettant notamment, de collecter des données pour étayer ses messages, de faire du lobbying auprès des politiques et influenceurs, mais aussi de maximiser la visibilité du mouvement sur les réseaux sociaux et sur le terrain à travers divers événements. |
Le bien-être équin : une priorité majeure pour les acteurs de la filière
L’Institution des courses se préoccupe depuis longtemps du bien-être des chevaux de courses, principalement par l’imposition de règles sanitaires strictes. Ces actions ont notamment été formalisées en 2016 par une “Charte pour le bien-être équin”, créée et signée par l’ensemble des acteurs de la filière équine.
En plus de cette première étape, la filière des courses porte attention à la sécurité de ses athlètes équins sur les hippodromes : de l’entretien des pistes au suivi vétérinaire des chevaux. Entre 2000 et 2020, 15 millions d’euros ont ainsi été investis afin d’améliorer les équipements de sécurité sur les hippodromes au profit des chevaux et des jockeys.
Enfin, les sociétés de courses et les socioprofessionnels travaillent main dans la main afin de permettre aux chevaux retraités des courses de se reconvertir, notamment à l’aide des trois associations agréées par les Sociétés Mères : Au-delà des Pistes, Passerelle et la Fédération Française de la Reconversion. En 2019, 8 090 équidés issus des courses ont pris part à des compétitions organisées par la Fédération Française d’Equitation (FFE), un chiffre en hausse de 42% par rapport à 2009, et démontrant la volonté des acteurs de la filière d’offrir une seconde vie à ses athlètes.
* Source : Le regard des Français sur la loi contre la maltraitance animale et la place de ce sujet dans les débats de l’élection présidentielle de 2022, IFOP / Woopets, 20 septembre 2021
LC
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