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Le Domaine d’Utah Beach nouveau terrain de jeux des éleveurs du groupement de Ste-Mère-Eglise

Un nouveau site pour le groupement des éleveurs de Sainte-mère-Eglise : le domaine d’Utah Beach à Sainte-Marie-du-Mont. Vaste domaine, pluriactif, que dirige son propriétaire Nicolas Onfroy, regroupant une ferme d’élevage de bovins, de céréales, un pôle hôtellerie-gites-restauration de grande capacité, une structure équestre avec manège (50x20), une écurie de 40 boxes, une carrière, marcheur, paddocks.  Rare structure qu’Emmanuel Bacheley, président du groupement a dénichée avec rapidité pour succéder au centre équestre de Ravenoville rendu indisponible suite à sa vente et son orientation course.

Un partenariat a été établi entre le groupement et le domaine de Nicolas Onfroy qui met ses installations à disposition des éleveurs pour leur différentes manifestations dont la vente de novembre et assurera bien évidemment la restauration. Baptême le 16 juillet avec le concours de foals de Cheval Normandie.

Une délégation conduite par Emmanuel Bacheley a été reçue hier au domaine pour une présentation de ces lieux « magiques » situés dans un magnifique cadre de verdure entre Sainte-Marie-du-Mont et Utah Beach. Là on frôle le 5*. Des plans ont été envisagés pour les concours d’élevage et la vente : installation du rond, de l’espace pour les spectateurs, de l’espace repas.

Le domaine en bref : une capacité d’accueil de 72 personnes en hôtellerie, 50 couverts en restauration pouvant aller jusqu’à 320/jour en restaurant éphémère comme ce fut le cas pour le 80ème, 5 à 10 personnes en cuisine, 5 ou 6 en salle, 27 salariés sur la ferme, l’hôtel le restaurant et les écuries dont une partie est occupée par deux entraineurs de trotteurs et une autre par la prise de pension. En restauration, tout est fait « maison » avec la production de la ferme. Le restaurant est ouvert tous les soirs (midi réservé au collectif) et le dimanche midi en formule brunch.

Raveno ou pas Raveno ? 

Le groupement va-t-il débaptiser sa vente ? La question est pendante mais pour l’heure précise le président, nous gardons le nom de « vente de Ravenoville ». Au fil du temps ce nom est quasiment devenu une marque plutôt que l’indication d’un lieu. Il sonne aux oreilles de la France entière et d’une partie de l’étranger comme un moment de commerce et de convivialité « terroir » à la normande comme si l’acheteur se trouvait dans la cour de l’éleveur. Pas de cérémonial des grandes ventes aux enchères, on tape dans la main et l’affaire est faite autour du juste prix négocié en toute transparence. Ce sont des chevaux d’éleveurs sortis du près quelques jours avant. A la proximité s’ajoute la notion d’authenticité qui fait que la vente de Ravenoville ne ressemble à aucune autre. Et pourtant, comme les autres, elle demande un fort travail de préparation, de sélection, de communication à la charge des bénévoles. Exemplaire.

E. R.

20/06/2024

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