Attelage : les meneurs au pôle France

Dans quelques mois, l’échéance des Jeux Mondiaux tiendra tout le monde en haleine. Les teams Attelage participaient à l’ultime stage hivernal au pôle France de Lamotte-Beuvron. Sept des huit meneurs du groupe A étaient en stage sous la houlette de l’entraîneur Félix Brasseur et en présence du staff complet de la DTN. Les stages, instaurés sur cinq jours consécutifs (4 stages depuis novembre), ont procuré des moments forts et la progression se fait sentir aujourd’hui : l’entraîneur rappelle qu’un seul attelage était présent aux JEM de Lexington alors qu’aujourd’hui il y a une véritable effervescence dans les rangs dont les quatorze prétendants dans la catégorie Team qui sera à l’honneur en Normandie début septembre. Parmi les pressentis (Six seulement seront sélectionnés) François Vogel, Sébastien Vincent, Fabrice Martin, Anthony Horde, Stéphane Chouzenoux, Thibault Coudry, Benjamin Aillaud (absent lors de ce stage) ont hâte de prendre le chemin de la compétition. Pour Thibault Coudry, toujours installé au Pôle de Lignières (18) et aujourd’hui plus libre professionnellement (ce qui lui permet d’accroître les phases d’entraînement), la saison se présente bien. « J’ai cinq chevaux ad hoc et je cherche à acquérir un sixième pour compléter le potentiel. Le travail et les conseils de Félix Brasseur sont précieux, c’est un apport essentiel ». En effet, le travail est intense, partagé entre gymnastique des sujets en individuel ou en paire, puis les exercices avec le team avec en particulier en fin de stage des tests « blancs » en condition devant un juge et filmé à deux reprises. Chacun reçoit un bilan personnalisé du stage afin de faire perdurer la progression de son propre chef. Les meneurs pourront profiter à volonté d’un stage dans les prochaines semaines dans le cadre des écuries du sélectionneur en Belgique, près de Liège. « J’ai mes habitudes pointues avec mes chevaux » précise Félix. « Nous travaillons de concert et les revues de détails ne manquent pas ». Avec le concours permanent du staff fédéral pour une parfaite cohésion, le programme de la saison se composera de une à deux compétitions de mise en route dans l’Hexagone. Puis en avril, débutera la saison internationale où les sélections seront faites en fonction des besoins et résultat de chacun. Avant les JEM, les sélectionnés se retrouveront durant quinze jours (en principe sur l’hippodrome de Lisieux) pour une ultime préparation. « L’objectif est d’augmenter la confiance des meneurs, de répéter les performances. Les participations permettront également de peaufiner le collectif au sein du groupe France » confirme le sélectionneur qui ajoute encore « Nous sommes partis de zéro au retour du Kentucky, nous ne pouvons pas envisager de prendre une place sur le podium, c’est encore trop tôt. Les progrès sont là et nous voyons de belles perspectives poindre pour l’avenir de la discipline. Pour cette fois, il nous faut nous rapprocher au maximum des nations de tête ». Gabrielle Roger

Dans quelques mois, l’échéance des Jeux Mondiaux tiendra tout le monde en haleine. Les teams Attelage participaient à l’ultime stage hivernal au pôle France de Lamotte-Beuvron.

Sept des huit meneurs du groupe A étaient en stage sous la houlette de l’entraîneur Félix Brasseur et en présence du staff complet de la DTN. Les stages, instaurés sur cinq jours consécutifs (4 stages depuis novembre), ont procuré des moments forts et la progression se fait sentir aujourd’hui : l’entraîneur rappelle qu’un seul attelage était présent aux JEM de Lexington alors qu’aujourd’hui il y a une véritable effervescence dans les rangs dont les quatorze prétendants dans la catégorie Team qui sera à l’honneur en Normandie début septembre. Parmi les pressentis (Six seulement seront sélectionnés) François Vogel, Sébastien Vincent, Fabrice Martin, Anthony Horde, Stéphane Chouzenoux, Thibault Coudry, Benjamin Aillaud (absent lors de ce stage) ont hâte de prendre le chemin de la compétition. Pour Thibault Coudry, toujours installé au Pôle de Lignières (18) et aujourd’hui plus libre professionnellement (ce qui lui permet d’accroître les phases d’entraînement), la saison se présente bien. « J’ai cinq chevaux ad hoc et je cherche à acquérir un sixième pour compléter le potentiel. Le travail et les conseils de Félix Brasseur sont précieux, c’est un apport essentiel ». En effet, le travail est intense, partagé entre gymnastique des sujets en individuel ou en paire, puis les exercices avec le team avec en particulier en fin de stage des tests « blancs » en condition devant un juge et filmé à deux reprises. Chacun reçoit un bilan personnalisé du stage afin de faire perdurer la progression de son propre chef. Les meneurs pourront profiter à volonté d’un stage dans les prochaines semaines dans le cadre des écuries du sélectionneur en Belgique, près de Liège. « J’ai mes habitudes pointues avec mes chevaux » précise Félix. « Nous travaillons de concert et les revues de détails ne manquent pas ».
Avec le concours permanent du staff fédéral pour une parfaite cohésion, le programme de la saison se composera de une à deux compétitions de mise en route dans l’Hexagone. Puis en avril, débutera la saison internationale où les sélections seront faites en fonction des besoins et résultat de chacun. Avant les JEM, les sélectionnés se retrouveront durant quinze jours (en principe sur l’hippodrome de Lisieux) pour une ultime préparation. « L’objectif est d’augmenter la confiance des meneurs, de répéter les performances. Les participations permettront également de peaufiner le collectif au sein du groupe France » confirme le sélectionneur qui ajoute encore « Nous sommes partis de zéro au retour du Kentucky, nous ne pouvons pas envisager de prendre une place sur le podium, c’est encore trop tôt. Les progrès sont là et nous voyons de belles perspectives poindre pour l’avenir de la discipline. Pour cette fois, il nous faut nous rapprocher au maximum des nations de tête ».

Gabrielle Roger

27/02/2014