Bertrand Poisson : le cheval pour guide
Bertrand a été sacré il y a peu champion régional CSO Pro 2, une victoire partagée avec sa compagne Marjorie Anduze et l’ensemble de ses écuries où il puise sa volonté d’enseigner et où perdure sa passion de la compétitionPour mieux
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connaître ces deux cavaliers qui dirigent d’une seule voix les Ecuries de la Forêt à Bray-en-Val (45), il faut remonter plus de dix ans en arrière. Ils se sont connus au CEZ de Rambouillet où Bertrand professait pour une trentaine d’élèves en préparation BTS hippique et monitorat. « Une période très enrichissante et riche d’expériences » avoue le professionnel. A cette époque, les allers et retours de Paris à la Sologne leur fait découvrir une écurie vide de toute activité à proximité de Sully. Une vingtaine d’hectares et une amorce de manège tiennent lieu de structure à vocation équestre.
En 1997, un 1er avril - cela ne s’invente pas quand on s’appelle Poisson -, les Ecuries de la Forêt deviennent leur centre d’intérêt. Le poney-club sera actif à la rentrée de septembre 97, principalement sous la houlette de Marjorie (Margot pour ses intimes). Pour Bertrand, la valorisation des jeunes et le travail en compagnie des propriétaires forment le quotidien. Il conserve également une option élevage, un virus transmis par sa famille.
« Ces multiples activités, avoue d’ailleurs Bertrand, dont le CSO et le CCE se profilent en filigrane, ont procuré à l’établissement un gros noyau de cavaliers qui, de leurs premiers pas à poney il y a quelques années à ce jour lorsqu’ils participent en concours amateur, sont devenus les piliers de l’écurie. Une relation solide s’est établie, bien au-delà du coaching technique. C’est devenu une véritable source d’affinités les uns avec les autres. On pourrait évoquer une sorte de formation continue à la mode de chez nous. »
Fédérer autour?d’une même passion
Marjorie façonne elle ses élèves du poney-club, et cela pour le plus grand contentement de Bertrand. « Je les récupère au top ! Un vrai bonheur car ils ont reçu une formation qui ne leur pose aucun problème pour passer naturellement à cheval. » Bertrand encadre le plus souvent le circuit compétition, mais les deux enseignants se complètent ou se remplacent volontiers dans le travail, jamais fatigués de dispenser autour d’une même passion.
Durant cette saison, ils ont donné l’exemple en accédant aux podiums. Pour Bertrand, celui du championnat de CSO Pro 2 et la deuxième marche des jeunes chevaux 5 ans à Pompadour en compagnie de l’irrésistible Praline Roctaillade (Qredo de Paulstra*HN - Arlequin*AA), véritable mascotte des écuries.
Pour Marjorie, ce fût en fin de saison, une 6e place en hunter lors du National des enseignants et une 9e place en CSO.
Parmi les nombreux succès des élèves, toutes catégories confondues, notons les podiums d’Aude Léger et Victoria Hérouard lors du Meeting des propriétaires et la jolie place de Paul Hallier au Generali poney.
Un palmarès qui leur permet d’envisager l’avenir. Alors que les deux juments d’âge du couple vont se réserver pour la reproduction, de jeunes recrues prometteuses sont à l’ouvrage. « Pendant plusieurs années, nous avons dû vendre les chevaux valorisés par nos soins, un volet incontournable pour faire avancer. Aujourd’hui, nous avons décidé d’en conserver plusieurs sur le récent lot acheté pour nous permettre de faire perdurer la destination compétition pour notre propre compte en optant plus volontiers vers le CCE, notre tasse de thé » confirme Bertrand, qui nous confie également une vision plus personnelle de sa démarche. « C’est important de rester dans le circuit car j’y trouve une volonté nouvelle d’enseigner. Ne pas aller en compétition serait pour moi une raison de perdre une partie de ma motivation ».
Le professionnel admet en effet que plus il met en pratique sur le terrain ce qu’il préconise à ses élèves dans la semaine, plus il vérifie que les ingrédients évoqués sont bien les garants des parcours réussis. Dans cette perspective, dans les mois à venir, la formation des nouvelles recrues, la progression des chevaux d’âge ainsi que l’accompagnement des élèves en compétition doivent s’intensifier alors que l’activité poney-club classique ira en décroissant légèrement.
Catherine Roux
En 1997, un 1er avril - cela ne s’invente pas quand on s’appelle Poisson -, les Ecuries de la Forêt deviennent leur centre d’intérêt. Le poney-club sera actif à la rentrée de septembre 97, principalement sous la houlette de Marjorie (Margot pour ses intimes). Pour Bertrand, la valorisation des jeunes et le travail en compagnie des propriétaires forment le quotidien. Il conserve également une option élevage, un virus transmis par sa famille.
« Ces multiples activités, avoue d’ailleurs Bertrand, dont le CSO et le CCE se profilent en filigrane, ont procuré à l’établissement un gros noyau de cavaliers qui, de leurs premiers pas à poney il y a quelques années à ce jour lorsqu’ils participent en concours amateur, sont devenus les piliers de l’écurie. Une relation solide s’est établie, bien au-delà du coaching technique. C’est devenu une véritable source d’affinités les uns avec les autres. On pourrait évoquer une sorte de formation continue à la mode de chez nous. »
Fédérer autour?d’une même passion
Marjorie façonne elle ses élèves du poney-club, et cela pour le plus grand contentement de Bertrand. « Je les récupère au top ! Un vrai bonheur car ils ont reçu une formation qui ne leur pose aucun problème pour passer naturellement à cheval. » Bertrand encadre le plus souvent le circuit compétition, mais les deux enseignants se complètent ou se remplacent volontiers dans le travail, jamais fatigués de dispenser autour d’une même passion.
Durant cette saison, ils ont donné l’exemple en accédant aux podiums. Pour Bertrand, celui du championnat de CSO Pro 2 et la deuxième marche des jeunes chevaux 5 ans à Pompadour en compagnie de l’irrésistible Praline Roctaillade (Qredo de Paulstra*HN - Arlequin*AA), véritable mascotte des écuries.
Pour Marjorie, ce fût en fin de saison, une 6e place en hunter lors du National des enseignants et une 9e place en CSO.
Parmi les nombreux succès des élèves, toutes catégories confondues, notons les podiums d’Aude Léger et Victoria Hérouard lors du Meeting des propriétaires et la jolie place de Paul Hallier au Generali poney.
Un palmarès qui leur permet d’envisager l’avenir. Alors que les deux juments d’âge du couple vont se réserver pour la reproduction, de jeunes recrues prometteuses sont à l’ouvrage. « Pendant plusieurs années, nous avons dû vendre les chevaux valorisés par nos soins, un volet incontournable pour faire avancer. Aujourd’hui, nous avons décidé d’en conserver plusieurs sur le récent lot acheté pour nous permettre de faire perdurer la destination compétition pour notre propre compte en optant plus volontiers vers le CCE, notre tasse de thé » confirme Bertrand, qui nous confie également une vision plus personnelle de sa démarche. « C’est important de rester dans le circuit car j’y trouve une volonté nouvelle d’enseigner. Ne pas aller en compétition serait pour moi une raison de perdre une partie de ma motivation ».
Le professionnel admet en effet que plus il met en pratique sur le terrain ce qu’il préconise à ses élèves dans la semaine, plus il vérifie que les ingrédients évoqués sont bien les garants des parcours réussis. Dans cette perspective, dans les mois à venir, la formation des nouvelles recrues, la progression des chevaux d’âge ainsi que l’accompagnement des élèves en compétition doivent s’intensifier alors que l’activité poney-club classique ira en décroissant légèrement.
Catherine Roux
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