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Christophe Deuquet et Lekentucky, un sacré duo

CSO Neuvy-Saint-Sepulcre (36) 8-9 mars Le clan des Pro prend forme. Ils étaient 22 dans le GP de Neuvy-Saint-Sépulcre en cette deuxième semaine de mars. Alors que le temps froid et les giboulées donnaient du gaz à certaines montures, trois couples revenaient en piste pour le barrage. Photo 1 sur 1
Les affres de la première partie ont écarté les prétendants pour quelques fautes malencontreuses ou des abandons justifiés. Laurent Joubert, chef de piste habitué des lieux, avait dessiné une piste en corrélation avec le début de saison et prévu un barrage entre possible galopage et finesse de tracé dont une ligne créée sur le triple du premier tour qui pouvait surprendre.

Les trois cavaliers dont justement le technicien ont préféré l’excellence. Ils ont offert au public trois prestations de qualité, sans faute. Premier sur ce second tour, Christophe Deuquet a assuré le retour de sa monture Lekentucky d’Auroi, hongre de 9 ans par Shogoun II né chez et appartenant toujours à Alain Dabert. Après s’être illustré sur de nombreuses épreuves l’an passé, le cheval avait eu besoin d’un temps de repos à l’automne. Il revient en piste, toujours très à l’écoute de son cavalier pour une remise en jambes réussie. Il ne pulvérisa pas le chrono mais s’assura des foulées nécessaires à la victoire.

Troisième à partir, Gregory Berna et Boris KWPN (Andiamo) récupèrent la 3e place du classement. Le jeune étalon de Philippe Lemaistre confirme ici sa régularité et la puissance de son arrière main propice à le propulser en haut des chandeliers, bien qu’il sache parfaitement juguler l’ampleur du geste quand c’est nécessaire. Ces bonnes dispositions augurent un avenir florissant.

Deuxième place donc pour Laurent Joubert en selle sur son fidèle Anglo Jésus (Avenir de Melles*HN - Oracle). Laurent a lui joué sur la carte de la sécurité et sorti son épingle du jeu avec quelques centièmes de moins que le couple Berna/Boris.

Pour parfaire un GP sans oublier les autres épreuves, il faut un terrain ad oc. Un tour d’inspection et un regard sur l’organisation permettent aujourd’hui de confirmer que Neuvy-Saint-Sépulcre, placé sous la houlette de Claude Meurgues et si souvent décrié, mérite le détour. La carrière instaurée il y a quatre ans et savamment entretenue, le vaste terrain de détente, la proximité des infrastructures, rien ne manque à l’appel et ce sont des points essentiels qui peuvent faire convenir que c’est le jour et la nuit par rapport à une époque révolue.

Résultats complets dans notre prochaine édition

C. R.

15/03/2008

Actualités régionales