De la fête et du sport à Lamotte-Beuvron
Special Grand Tournoi Lamotte-Beuvron (41) 30 mai-1er juin Eclectique, enrichissant, le Grand Tournoi atteint sa vitesse de croisière. Maillets, cônes et ballons font bon ménage alors que les compétiteurs se tiennent la dragée haute et que fleurissent les podiums.Pour sa quatrième édition, le
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Grand Tournoi a vu grossir ses rangs. Le nombre d’équipes engagées a augmenté de manière très sensible, en particulier pour les pony games « ce qui correspond globalement au développement des sports équestres collectifs tout au long de l’année au sein des régions » confirme Jean Luc Auclair, président de l’événement depuis ses prémices. La manifestation atteint aujourd’hui un bon équilibre au cœur de ces trois disciplines qui relèvent de la même culture sans oublier le public qui se fait plus nombreux en bord de piste. Le déroulement des compétitions se dynamise en présence d’équipes qui affichent plus de sportivité d’année en année. La sauce Grand Tournoi a bien pris, confirme le président : « Depuis la création de ce rassemblement, il n’y a pas d’ambiguïté. Tous sont là pour partager une grande fête ce qui ne les empêche pas d’avoir un goût prononcé pour des victoires potentielles » Il est intéressant précise-t-il « d’avoir établi ces sports équestres collectifs sur des bases démocratiques, statuées sur des règles abordables par tous. Cela permet à tous les clubs de débuter, grandir et progresser dans la hiérarchie sportive ».
Voir plus loin
Aujourd’hui, le Grand tournoi accueille le plus grand nombre et saupoudre son programme de quelques pincées de haut niveau. Les étapes qualificatives Pro et Pro Elite du championnat de Horse Ball Féminin ou encore le match de la soirée de gala qui rassemblait les joueurs du Nord et du Sud pour une rencontre amicale en lumière et en musique permettaient quelques coups de projecteur dans ce sens. Jean-Luc Auclair annonça la possibilité de voir s’ajouter la Coupe de France au programme du prochain Grand Tournoi et précisait par ailleurs « Si un jour, nous réussissons à aménager des rencontres internationales en parallèle du Grand Tournoi, ce serait l’optimisation du pari de rallier la base et le haut niveau. Ceci donnerait plus de piment encore à l’événement et permettrait à nos jeunes de fonder de nouvelles perspectives sportives ». Un objectif qui retint l’attention des intéressés mais qui fit frémir quelques coaches lors du « Forum » proposé en amont de la manifestation en présence de toute l’équipe organisatrice et des membres de la DTN. En effet, les enseignants ou directeurs firent remarquer que beaucoup d’équipes jouent avec leur cavalerie de club et que celle-ci n’est pas élastique. Les clubs ne pourront pas multiplier les participations avec les mêmes chevaux ou poneys sur différentes catégories, incluses sur un même événement. Il faudra à terme comme dans d’autres disciplines choisir sa destination et privilégier un échelon plutôt qu’un autre, là où les chances de réussite sont palpables.
La satisfaction au rendez-vous
Cette nouvelle édition du Grand Tournoi aura donné l’occasion de faire le point sur le niveau général, la formation, l’arbitrage. Dans ces domaines, Jean-Luc Auclair appréciait le regain de qualité, tant parmi les cavaliers que les chevaux et poneys participants dans les trois disciplines. En matière d’arbitrage, en particulier dans le cadre du Horse Ball, les techniciens fédéraux sont ?unanimes : « Il y a moins de tension, les excès n’existent pratiquement plus, les jeunes ont le respect du maillot blanc et noir » soulignent-ils lors de la pose à la mi-journée. Cette situation s’explique car les arbitres sont majoritairement d’anciens joueurs. Il leur est facile de faire passer le message car ils connaissent toutes les ficelles sur le terrain. ?« Nous voulons être plus pédagogue que bourreau » explique l’un d’eux, ?« bien que l’application du règlement soit incontournable. Il a bien évolué depuis une trentaine d’année et il permet de ne pas casser le jeu en appliquant des règles simples. C’est plus facile à comprendre et plaisant à regarder pour le public ou les novices en bord de piste ».
De son côté Raphaël Dubois, le DTN adjoint pour le Horse Ball est sensible aux efforts réalisés au cœur même des préparations. Il remarque en particulier que la cavalerie fait l’objet de plus d’attention (chevaux pas trop puissants ou trop rapides) pour répondre favorablement au niveau des joueurs, en particulier pour la base. Le DTN note également la présence de clubs nouveaux, venus en découdre en championnats. En effet ?« La discipline est très intéressante pour les clubs, mais elle est encore méconnue et vue de l’extérieur, elle inquiète. Elle n’est pourtant pas difficile à mettre en place et les experts fédéraux apportent l’aide nécessaire en fonction de la demande des Comités Régionaux ou départementaux. Ce produit équestre contrairement aux idées reçues ne fatigue pas les chevaux. C’est une question d’apprentissage. Si celui-ci est bien mené, les chevaux soutiennent le rythme et travaillent facilement de 30 à 45 mm en phase de jeu. Il faut aujourd’hui porter un autre regard sur la discipline et lever le frein ! ».
Voir plus loin
Aujourd’hui, le Grand tournoi accueille le plus grand nombre et saupoudre son programme de quelques pincées de haut niveau. Les étapes qualificatives Pro et Pro Elite du championnat de Horse Ball Féminin ou encore le match de la soirée de gala qui rassemblait les joueurs du Nord et du Sud pour une rencontre amicale en lumière et en musique permettaient quelques coups de projecteur dans ce sens. Jean-Luc Auclair annonça la possibilité de voir s’ajouter la Coupe de France au programme du prochain Grand Tournoi et précisait par ailleurs « Si un jour, nous réussissons à aménager des rencontres internationales en parallèle du Grand Tournoi, ce serait l’optimisation du pari de rallier la base et le haut niveau. Ceci donnerait plus de piment encore à l’événement et permettrait à nos jeunes de fonder de nouvelles perspectives sportives ». Un objectif qui retint l’attention des intéressés mais qui fit frémir quelques coaches lors du « Forum » proposé en amont de la manifestation en présence de toute l’équipe organisatrice et des membres de la DTN. En effet, les enseignants ou directeurs firent remarquer que beaucoup d’équipes jouent avec leur cavalerie de club et que celle-ci n’est pas élastique. Les clubs ne pourront pas multiplier les participations avec les mêmes chevaux ou poneys sur différentes catégories, incluses sur un même événement. Il faudra à terme comme dans d’autres disciplines choisir sa destination et privilégier un échelon plutôt qu’un autre, là où les chances de réussite sont palpables.
La satisfaction au rendez-vous
Cette nouvelle édition du Grand Tournoi aura donné l’occasion de faire le point sur le niveau général, la formation, l’arbitrage. Dans ces domaines, Jean-Luc Auclair appréciait le regain de qualité, tant parmi les cavaliers que les chevaux et poneys participants dans les trois disciplines. En matière d’arbitrage, en particulier dans le cadre du Horse Ball, les techniciens fédéraux sont ?unanimes : « Il y a moins de tension, les excès n’existent pratiquement plus, les jeunes ont le respect du maillot blanc et noir » soulignent-ils lors de la pose à la mi-journée. Cette situation s’explique car les arbitres sont majoritairement d’anciens joueurs. Il leur est facile de faire passer le message car ils connaissent toutes les ficelles sur le terrain. ?« Nous voulons être plus pédagogue que bourreau » explique l’un d’eux, ?« bien que l’application du règlement soit incontournable. Il a bien évolué depuis une trentaine d’année et il permet de ne pas casser le jeu en appliquant des règles simples. C’est plus facile à comprendre et plaisant à regarder pour le public ou les novices en bord de piste ».
De son côté Raphaël Dubois, le DTN adjoint pour le Horse Ball est sensible aux efforts réalisés au cœur même des préparations. Il remarque en particulier que la cavalerie fait l’objet de plus d’attention (chevaux pas trop puissants ou trop rapides) pour répondre favorablement au niveau des joueurs, en particulier pour la base. Le DTN note également la présence de clubs nouveaux, venus en découdre en championnats. En effet ?« La discipline est très intéressante pour les clubs, mais elle est encore méconnue et vue de l’extérieur, elle inquiète. Elle n’est pourtant pas difficile à mettre en place et les experts fédéraux apportent l’aide nécessaire en fonction de la demande des Comités Régionaux ou départementaux. Ce produit équestre contrairement aux idées reçues ne fatigue pas les chevaux. C’est une question d’apprentissage. Si celui-ci est bien mené, les chevaux soutiennent le rythme et travaillent facilement de 30 à 45 mm en phase de jeu. Il faut aujourd’hui porter un autre regard sur la discipline et lever le frein ! ».
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