Evénement et cadre à la hauteur

rien ne fut joué d’avance.

Cette saison correspond à une échéance importante pour les « Team chevaux » (Jeux Equestres Mondiaux- Lexington ou encore des points à glaner pour la Coupe du Monde Indoor) et les « Solo » (Championnat du Monde en Italie). Le sélectionneur national, Jacques Tamalet effectuait sa première revue des troupes après les stages et entraînement de l’hiver, mais en l’absence de Violaine Brizou et Yannick Cherrel qui débuteront seulement à Dreux début Avril. Les prestations sur le test du dressage laissaient les juges assez satisfaits alors que, effectuée dans la même journée, la maniabilité creusait un peu les écarts ou permettait à certains de conserver la pôle position dans leur catégorie. C’était le cas de Thibault Coudry (sans pénalité dans les teams) ou Maxime Maricourt (4,07 en Pro solo poney) qui signe également la meilleure prestation générale parmi les Pro. C’était également l’occasion d’apprécier les évolutions après quelques changements dans les rangs, comme Michael Sellier en solo qui sort bien son épingle du jeu en compagnie d’un jeune cheval déjà très prometteur. De son côté, Jérôme Cheze mène aujourd’hui son team en Pro après une année en catégorie AM et précédemment un certain succès avec quatre poneys alors que Gilles Moussu, l’un des régionaux de l’étape, attaque la saison avec quatre poneys (au lieu de deux précédemment).
Surprise dans les dédales du marathon

Le second jour, réservé au marathon, Jacques Tamalet restait un peu dubitatif en voyant deux des attelages à quatre sortis de la compétition, l’un éliminé et le second réduit à l’abandon ainsi que l’abandon de Gérard Dupont. « Il faut souvent remettre les choses à leur place. Ne rien laisser au hasard car rien n’est acquis » résumait Jacques Tamalet à l’issue des épreuves. « Stéphane Chezenoux doit régler un problème avec un cheval un peu susceptible, parfois même angoissé. Pour Thibault Coudry, les choses allaient comme sur des roulettes après un bon résultat au dressage et une avance confortée dans la maniabilité. Hélas, une porte escamotée dans le contexte d’un mauvais tracé lui coûte l’élimination. Personne n’est à l’abri d’une faille ». Pas de péril en la demeure explique cependant l’intéressé. Il entend bien conserver toutes les chances de ses ouailles pour glaner les succès et conforter leur place au cœur des sélections. Le suspense sera de mise jusqu’à fin juillet où Jacques dévoilera ses choix. Dès Avril, les concours de Neewiller (67) ou de Conty (60) donneront aux meneurs l’occasion d’en découdre avec leurs homologues internationaux.
Catherine Roux