Florence Batellier : Nouveau visage à Blois

à l’INRA. De prime abord, elle n’avait pas l’intention de quitter la recherche, mais son attirance vers la filière a fait pencher la balance. En possession du BPjeps depuis 2007, cavalière à Tours où ses enfants montent également, elle a souvent pris part à l’organisation des concours d’élevage et profite également de ses moments de liberté pour se consacrer aux classiques avec un 6 ans, né chez Solange Planson. De fil en aiguille, elle fait des chevaux son métier à part entière.

Quels sont les premières impressions qui marquent votre nouvel emploi ?

« Ce sont des facettes différentes : en recherche, on peut sécher durant un laps de temps plus ou mois long alors qu’aux HN, il faut être opérationnel dans le temps imparti. Précédemment, je travaillais avec une équipe et à Blois, je retrouve la même ambiance. Nous partageons les avis, l’approche des éleveurs, les contacts dans le réseau HN. D’ailleurs, à l’INRA, j’étais déjà en étroite collaboration avec ces derniers.

Avez-vous pris des contacts en Région ? 

« En premier lieu, j’ai rencontré les élus des collectivités locales car c’est un domaine que je connais peu. Je dois cerner les rouages afin de mieux mobiliser les énergies en interne. J’ai eu l’occasion également de rencontrer les membres du Conseil Equin (HN, invité permanent) avec lesquels j’ai mesuré les projets. Au regard de l’expérience acquise par les Haras Nationaux, il serait intéressant d’imaginer des partenariats entre éleveurs et centres équestres qui partagent les mêmes objectifs de valorisation. Il s’agirait de confier des 3 ans débourrés avec à terme une possibilité d’achat éventuel et ce pour un an (renouvelable éventuellement). Durant cette période, les sujets participeraient aux compétitions sous la houlette du centre équestre hébergeur. Ce type d’initiative existe déjà en Poitou-Charentes et en Auvergne par exemple. Le dossier Tourisme Equestre a également été mis en avant. Il faudrait que les HN puissent s’impliquer au regard d’expériences menées dans d’autres régions et en collaboration avec les instances locales ».

Que pensez-vous du rapprochement annoncé de l’ENE avec les HN ?

« Le processus me semble intéressant en terme de rapprochement des savoir- faire. Je fais partie du groupe Travail/Recherche où nous nous apercevons que nous avons une manière commune d’aborder les sujets. Il ressort un avis d’identité conservée et d’une mise en commun des moyens. Pour moi qui apprécie que ça bouge, je suis comblée car une vaste machine va forcément se mettre en route ».

Catherine Roux