Franck Maury : Monsieur Parc équestre

Rencontre L’agrandissement du potentiel des terrains, les aménagements, la gestion des stages et le suivi du calendrier compétitions, rien ne manque à l’agenda de Franck Maury devenu voici quatre mois, le nouveau Monsieur Parc Equestre. Le Parc équestre fédéral soufflera ses vingt bougies cette année. Alors que Pascal Bioulac, entré au sein de la FFE en Janvier 2003, quittait sur décision personnelle, son poste à l’automne dernier pour s’engager sur un autre terrain, Franck Maury, arrivé en avril 2004, montait en première ligne du staff (40 personnes à poste fixe et une vingtaine d’intérimaires), chargé de la gestion de l’ensemble qui compte aujourd’hui trois cents hectares, un vaste bâti et des projets à la pelle. Quels sont les chantiers en cours en ce début 2014 ? F.M. : « L’un des points forts est l’ouverture de l’hôtel niveau 3 étoiles (à mi-chemin entre la Colonie et le bâtiment central FFE). Il s’agit de 39 chambres pour une capacité de 90 lits, le tout destiné à une utilisation en interne en fonction des stages, séminaires, rencontres internationales, regroupement non équestre. Le bâtiment est opérationnel et nous finalisons actuellement le parking. Dans le périmètre de la colonie, le terrassement du « Carré international » a débuté. En prévision deux carrières, une détente et un hall qui donneront vers les écuries du château qui sont déjà prêtes à fonctionner ». Les terrains se sont étendus suite à un récent achat ? « En effet, la FFE a acheté en 2013 110 ha au lieu dit le Mont d’Aunay sur la route de Chaumont sur Tharonne. En prévision de l’étape du Grand national de CCE (25 au 28 septembre), nos équipes s’activent autour d’un parcours de cross dans un terrain plus sablonneux que celui existant. Il est plus facile à travailler, dans un environnement très agréable. Nous voulons ainsi monter dans la hiérarchie des épreuves susceptibles d’être disputées sur les lieux ». Le Parc souffre-t-il des effets de la crise ?« Depuis Janvier, nous enregistrons un taux de remplissage important (en moyenne 150 couverts par jour sur la partie restauration). On pouvait craindre les retombées de l’application de la nouvelle TVA et un « fraîchissement » due à la crise économique. Nous pensions également subir des périodes creuses (en dehors des gros rendez-vous du calendrier sportif). Au final, le parc fait régulièrement le plein. Il faut ajouter aux rendez-vous qui concernent notre filière ceux qui sont réalisés par des sociétés ou groupements hors équitation. Ce créneau se développe (en particulier par le bouche-à-oreille car il n’y a pas eu de communication particulière) et ajoute aux rentrées du parc tout en lui offrant une image extérieure non négligeable ». G. R.

Rencontre

L’agrandissement du potentiel des terrains, les aménagements, la gestion des stages et le suivi du calendrier compétitions, rien ne manque à l’agenda de Franck Maury devenu voici quatre mois, le nouveau Monsieur Parc Equestre.

Le Parc équestre fédéral soufflera ses vingt bougies cette année. Alors que Pascal Bioulac, entré au sein de la FFE en Janvier 2003, quittait sur décision personnelle, son poste à l’automne dernier pour s’engager sur un autre terrain, Franck Maury, arrivé en avril 2004, montait en première ligne du staff (40 personnes à poste fixe et une vingtaine d’intérimaires), chargé de la gestion de l’ensemble qui compte aujourd’hui trois cents hectares, un vaste bâti et des projets à la pelle.

Quels sont les chantiers en cours en ce début 2014 ?
F.M. : « L’un des points forts est l’ouverture de l’hôtel niveau 3 étoiles (à mi-chemin entre la Colonie et le bâtiment central FFE). Il s’agit de 39 chambres pour une capacité de 90 lits, le tout destiné à une utilisation en interne en fonction des stages, séminaires, rencontres internationales, regroupement non équestre. Le bâtiment est opérationnel et nous finalisons actuellement le parking.
Dans le périmètre de la colonie, le terrassement du « Carré international » a débuté. En prévision deux carrières, une détente et un hall qui donneront vers les écuries du château qui sont déjà prêtes à fonctionner ».

Les terrains se sont étendus suite à un récent achat ?
« En effet, la FFE a acheté en 2013 110 ha au lieu dit le Mont d’Aunay sur la route de Chaumont sur Tharonne. En prévision de l’étape du Grand national de CCE (25 au 28 septembre), nos équipes s’activent autour d’un parcours de cross dans un terrain plus sablonneux que celui existant. Il est plus facile à travailler, dans un environnement très agréable. Nous voulons ainsi monter dans la hiérarchie des épreuves susceptibles d’être disputées sur les lieux ».

Le Parc souffre-t-il des effets de la crise ?
« Depuis Janvier, nous enregistrons un taux de remplissage important (en moyenne 150 couverts par jour sur la partie restauration). On pouvait craindre les retombées de l’application de la nouvelle TVA et un « fraîchissement » due à la crise économique. Nous pensions également subir des périodes creuses (en dehors des gros rendez-vous du calendrier sportif). Au final, le parc fait régulièrement le plein. Il faut ajouter aux rendez-vous qui concernent notre filière ceux qui sont réalisés par des sociétés ou groupements hors équitation. Ce créneau se développe (en particulier par le bouche-à-oreille car il n’y a pas eu de communication particulière) et ajoute aux rentrées du parc tout en lui offrant une image extérieure non négligeable ».

G. R.

20/03/2014