François Pasquier, podium et accessits à Fontainebleau

C’est dans ses écuries de l’île Bragard à Vierzon (18) où il mène de front ses activités d’éleveur et la gestion d’une écurie d’une trentaine de propriétaires que nous avons rencontré François Pasquier de retour de la Grande semaine. Il y était présent avec plusieurs recrues issues de son élevage. Originaire de l’Anjou, il est passé par le Limousin, le Centre, les Etats-Unis durant trois ans où il a pu mettre à profit ses connaissances en collaborant avec des spécialistes avant de revenir dans l’Hexagone où il espérait voir les principes du Hunter prendre un essor plus conséquent. En étroite collaboration avec sa femme, il comptait faire naître, préparer les chevaux et les exporter vers les USA. « Hélas, au fil des années, la spécialité n’a pas été acceptée telle que je la voyais. Les engagements cette saison sur la Grande Semaine en sont un exemple. Aujourd’hui, le secteur y est à la baisse ».


Il y a trois ans que François Pasquier s’est fixé sur une vaste propriété dans le cadre verdoyant de prairies à deux pas du centre ville de Vierzon. Ici le hunter règne encore en maître en ce qui concerne les jeunes chevaux, nés sous l’affixe de l’élevage Etche Gaïa. « Je reste persuadé que les modalités du Hunter sont la clé en ce qui concerne l’apprentissage en vue de l’obstacle. Je laisse du temps à mes poulains, ils apprennent, mûrissent à leur rythme. Cet esprit me convient. J’évolue vers plus d’écoute, de compréhension, une sagesse acquise avec les années peut-être ! ».


Pour Fontainebleau, il avait qualifié onze sujets et a jugé bon d’en engager quatre (autres sujets vendus ou par décision personnelle). Il revient de cette Grande Semaine, content des prestations de ses ouailles, avec la victoire de Vanille Etchegaïa (Componist Champblanc x Fergail Mail) en petite finale Style 5 ans et la seconde marche du podium pour Vanagra Etchegaïa (Componist Champblanc x Linaro) dans le championnat Style 5 ans, sans oublier le côté positif des contacts établis sur place. Aujourd’hui, il a réduit son élevage bien que toujours très attaché à cette production totalement maison. « Je partage ma vie entre mes chevaux et les écuries où je donne des cours suivant la demande car certains propriétaires sont très Hunter. Nous avons en vue d’étendre nos activités avec plus de compétition CSO et en ligne de mire la construction d’un parcours de cross, niveau amateur».


En définitive du pain sur la planche et la perspective de rendez-vous compétitions sur le site.