Journées bien remplies au parc équestre

son concours à deux épreuves ouvertes aux amateurs. Dans le Petit Grand Prix à 1,10 m, quatre cavaliers sans-faute se retrouvaient dans un quasi même chrono, mais Véronique Simonet a pris les devants en compagnie de Lacoon des Genièvres (Clown du Chesnay - Un Amour IV). Dans le PGP 1,15 m, c’est cette fois Arnaud Dessain Gelinet et Heliot (Narcos - Uriel) qui bouclaient leurs deux tours sans incident et dans un chrono de 36’’45, ce qui leur ont permis d’accéder à la première place devant les cinq autres sans faute de ce barrage.

Le second jour, le plus important des Petits Grands Prix, le Prix Antarès Amateur 3 et 4 à ?1,20 m, regroupait un peu plus de 40 couples. Coup du sort, difficultés moindres ou talents cumulés, une vingtaine de couples se retrouvaient pour un second tour. Dix cavaliers renouvelaient le sans-faute mais le jeune Sébastien Chenue, associé à Neige de Brunel (Sirano de Fontaine - Persan II) fut le plus rapide (32’’44). A quelques centièmes : Florian Rizk/Jet de la Féronière et ensuite Nolwenn Charlois/Hermine de Cougny.

Amateurs ou pro, deux chances de figurer

Deux épreuves PGP à 1,25 m et 1,30 m, l’une le samedi et l’autre le dimanche, permettaient aux Pro d’entrer en piste. Ces derniers se sont donnés la réplique, les mêmes couples prétendant d’un jour à l’autre au podium.

Dans le Prix Grégory Berna ?(1,25 m), la victoire est revenue à Jacques Bourven et Lancelot du Maine (Shogun II - Or du Carbonel) devant ses collègues Bertrand Poisson/Magie ?des Chênes et Franck Maury/Lara ?de Lasprée.

Au Prix Vans Ifor Williams ?(1,30 m), représenté par Bruno Bailly, correspondait bien la configuration des parcours qui sont tendance aujourd’hui : ils respectent les distances qui permettent aux cavaliers d’amorcer leurs courbes et de réguler leurs galopades avant l’obstacle isolé.

Six barragistes se retrouvaient en piste. Alors que le jeune Swan Bourven (neveu du précédent), associé à Houral du Roseau, et Bertrand Poisson associé à J’Idole des Ajoncs écopaient de 8 pts, Fabrice le Normand/Jivalko de Presle et à nouveau Bertrand Poisson/Magie des Chênes n’échappaient pas à une malencontreuse petite faute sur le dernier.

Seuls deux cavaliers se sont donné le change avec un sans-faute. Christophe Laizeau et Kim d’Ajon (entier par Chenu du Plessis et natif de Corday), auteurs d’une constante évolution durant cette dernière saison, ont toutefois été devancés par Pascal Leblond et la jeune Nymphe de la Bastière (par Quidam de Revel et Foudre de Guerre, et appartenant à ses naisseurs Charlotte et Margaux Vincent) rapide comme à l’accoutumée.

Très belle épreuve de clôture, alors que le soleil se décidait enfin à reprendre ses droits après les fortes pluies de la veille. Ce concours est frappé par les intempéries depuis plusieurs éditions. Au-delà des coups durs, il n’en reste pas moins un programme apprécié de tous et orchestré par une équipe très efficace.

Catherine Roux
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Challenge Antarès. Grâce au partenariat de la Sellerie Antarès et de son représentant régional Thierry Chanavat, les cavaliers Amateurs 3 et 4 avaient une chance de plus de figurer au classement, via quatre épreuves. Au final, deux habituées des lieux ont été à l’honneur : Constance Ponpineau associée à Gazelle de Lassus, une jument confié par des propriétaires, et Muriel Alquier, associée elle à Hygie de Jourcey. Elles se sont partagés les nombreux cadeaux offerts par le sellier charentais.

Sous la houlette de leur association régionale, les éleveurs avaient rendez-vous samedi 22 au parc fédéral pour une présentation en matinée et une vente amiable en fin de journée.

Une petite quarantaine de chevaux et poneys de 3 à 6 ans se sont ainsi prêté aux séances de pose, présentations en carrière et sauts en liberté dans le rond d’Avrincourt. Régis de Mieulle, toujours alerte au micro, présentait les recrues devant un public attentif.

Grâce à une initiative instaurée par Aurélie, l’efficace secrétaire de l’AECVL, bon nombre d’éleveurs avaient pris soin d’élaborer une fiche individuelle des sujets présentés. Cette dernière permettait de donner au micro, en présence des intéressés, des éléments sur leur attitude au travail, leur caractère ainsi que quelques détails permettant de mieux les juger au cours de leur évolution ou concernant les compétences des ascendants qui les ont précédés en compétition.

Les contacts ont été nombreux sur place. Un bilan des ventes réelles sera établi en temps voulu par le bureau de l’AECVL.

Le parc fédéral, Journée du cheval oblige, ouvrait ces portes - et c’est une première - au grand public. Danielle Lambert et Pascal Bioulac ont ainsi orchestré dimanche après-midi plusieurs conférences afin de présenter les différents axes des dispositifs sur place.

Ils invitaient le public à découvrir une exposition sur l’histoire du domaine alors qu’une calèche partait à heure régulière découvrir les alentours usités pour les compétitions.

A deux pas du pavillon central, deux importantes sculptures avaient été installées. La première a été réalisée par Christian Maas, sculpteur et fondeur qui possède déjà une notoriété internationale et investi sur de nombreux thèmes. La seconde, beaucoup plus insolite, a demandé 450 heures de travail. Elle est l’œuvre de l’artiste local Patrice Baucher, sculpteur animalier installé à Menestreau-en-Villette. Il a recueilli au fur et à mesure tous les fers vieillissants disponibles à des kilomètres à la ronde (3000 ont été nécessaires à la réalisation de cette œuvre). « C’est un clin d’œil à tous les chevaux du Monde... Un cheval en fers à cheval, une idée de fou, peut-être ! J’ai juste voulu rendre hommage à la plus belle conquête de l’homme... »