L’AECVL mise sur la qualité
Blois (41) 19 janvier La valorisation du cheval de sport est longue et difficile mais les opportunités de commercialisation des chevaux des éleveurs du Centre sont nombreuses et ne peuvent que se développer encore et toujours... Telle est en substance le résumé du rapport
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moral du président Philippe Lemaistre lors de cette édition 2008 de l’assemblée générale de l’AECVL (173 adhérents en 2007) devant une soixantaine d’éleveurs du cru et trois intervenants nationaux (Yves Chauvin de l’ANSF, Jean-Marie Bernachot de l’ANAA et François Roemer de l’Agence Pompadour).
La région Centre est une des régions d’élevage phare de l’Hexagone, et le terreau d’un dynamisme conséquent. La preuve avec les multiples manifestations mises sur pied par l’AECVL, ou celles auxquelles elle a participé.
Premier constat d’envergure de Philippe Lemaistre : « La génétique régionale moyenne est un petit peu au-dessus de la génétique moyenne nationale ». Second constat : « La valorisation d’un cheval est un circuit compliqué ». Représentativité, valorisation et commercialisation sont donc les maîtres mots des administrateurs de l’AECVL. Plusieurs pistes en ce sens ont été suivies au cours de l’année 2007.
Représentativité. 138 chevaux et poneys ont participé en 2007 aux 19 concours locaux, 79 aux régionaux et 29 aux sélections nationales. Des chiffres encourageants, qui devraient continuer de tirer vers le haut l’élevage régional.
Sur le plan fonctionnel, Elisabeth Lescoat a confirmé l’imminente vente du HN de Blois, information d’emblée atténuée par l’annonce d’une ouverture permanente du centre technique d’Ambroise pour 2009. Dans cette perspective, la déléguée régionale a annoncé une négociation en cours avec le Parc fédéral pour accueillir un centre technique temporaire, qui viendrait conforter Mézières, La Châtre, Lignières et Sancoins.
Valorisation. Les stages jeunes chevaux de novembre et décembre pilotés par Gilbert Gaillot en collaboration avec les HN, ont rencontré un franc succès, avec une quarantaine de chevaux. C’est un des axes majeurs de développement du bureau de l’association. Ils se dérouleront de nouveau en mars et en octobre.
Objectif : aider les éleveurs qui n’ont pas de structures, les conseiller et avoir une base de données de plus en plus fiable. L’AECVL finance à hauteur de ?50 % le fonctionnement de ces stages, via une subvention du Fonds Eperon (deux à trois personnes monopolisées pendant une douzaine de jours). Ces stages ont un cadre officiel et commun, mais pourraient proposer un programme à la carte selon les demandes et les moyens de l’association.
Petit bémol exprimé par Philippe Lemaistre : « Ces stages sont principalement destinés aux éleveurs qui font naître un ou deux poulains par an. Or, en octobre, 2/3 des chevaux appartenaient à des éleveurs qui sont venus avec trois ou quatre chevaux ». Cela ne correspond donc pas tout à fait à l’idée initiale de l’AECVL, les réflexions sont en cours.
L’occasion pour plusieurs éleveurs de souhaiter au bureau de rester vigilant sur les différences entre éleveur professionnel et amateur. Dans la région Centre, une quinzaine seulement, sur près 1000 éleveurs de chevaux de sport comptabilisés, ont un nombre suffisant de poulinières qui leur permette d’avoir le statut de professionnel.
A noter enfin que du fait du déplacement de la finale nationale des 3 ans de Fontainebleau début septembre à Lyon fin octobre, les concours seront répartis comme suit : deux au printemps (avril et juin) et deux début septembre.
Commercialisation. C’est le second axe majeur de développement. Pour vendre des chevaux, il faut les montrer. D’où la participation en novembre de l’AECVL à Ferme Expo à Tours. Présenté par Marc Michel et Marie-Claude Samour, le bilan de cette initiative est satisfaisant. Une vingtaine de chevaux étaient sur place et ont suscité de l’intérêt, notamment le saut en liberté sous la houlette de Régis De Mieulle. Une vente amiable dès cette année pourrait s’avérer une opportunité à saisir.
Autre initiative, autre lieu : à Lamotte-Beuvron pendant un CSO pro et amateur en septembre. Sur 38 chevaux présentés, dix ont été vendus. « Nous avons souffert des conditions météo » précisa Philippe Lemaistre.
Quant au Meeting des propriétaires fin août, il a accueilli pour la première fois une vente de chevaux. Avec 1200 couples sur place, les éleveurs ont en effet une carte à jouer. Et si l’ANSF est représentée, la moitié des chevaux serait issu des élevages du Centre.
Ludovic Bisilliat Vincendaz
- Retrouvez l’ensemble des éleveurs du Centre qui se sont illustrés en 2007 dans notre édition du 21 décembre.
- Dans notre édition du 15 février, rendez-vous avec le calendrier des concours 2008.
La région Centre est une des régions d’élevage phare de l’Hexagone, et le terreau d’un dynamisme conséquent. La preuve avec les multiples manifestations mises sur pied par l’AECVL, ou celles auxquelles elle a participé.
Premier constat d’envergure de Philippe Lemaistre : « La génétique régionale moyenne est un petit peu au-dessus de la génétique moyenne nationale ». Second constat : « La valorisation d’un cheval est un circuit compliqué ». Représentativité, valorisation et commercialisation sont donc les maîtres mots des administrateurs de l’AECVL. Plusieurs pistes en ce sens ont été suivies au cours de l’année 2007.
Représentativité. 138 chevaux et poneys ont participé en 2007 aux 19 concours locaux, 79 aux régionaux et 29 aux sélections nationales. Des chiffres encourageants, qui devraient continuer de tirer vers le haut l’élevage régional.
Sur le plan fonctionnel, Elisabeth Lescoat a confirmé l’imminente vente du HN de Blois, information d’emblée atténuée par l’annonce d’une ouverture permanente du centre technique d’Ambroise pour 2009. Dans cette perspective, la déléguée régionale a annoncé une négociation en cours avec le Parc fédéral pour accueillir un centre technique temporaire, qui viendrait conforter Mézières, La Châtre, Lignières et Sancoins.
Valorisation. Les stages jeunes chevaux de novembre et décembre pilotés par Gilbert Gaillot en collaboration avec les HN, ont rencontré un franc succès, avec une quarantaine de chevaux. C’est un des axes majeurs de développement du bureau de l’association. Ils se dérouleront de nouveau en mars et en octobre.
Objectif : aider les éleveurs qui n’ont pas de structures, les conseiller et avoir une base de données de plus en plus fiable. L’AECVL finance à hauteur de ?50 % le fonctionnement de ces stages, via une subvention du Fonds Eperon (deux à trois personnes monopolisées pendant une douzaine de jours). Ces stages ont un cadre officiel et commun, mais pourraient proposer un programme à la carte selon les demandes et les moyens de l’association.
Petit bémol exprimé par Philippe Lemaistre : « Ces stages sont principalement destinés aux éleveurs qui font naître un ou deux poulains par an. Or, en octobre, 2/3 des chevaux appartenaient à des éleveurs qui sont venus avec trois ou quatre chevaux ». Cela ne correspond donc pas tout à fait à l’idée initiale de l’AECVL, les réflexions sont en cours.
L’occasion pour plusieurs éleveurs de souhaiter au bureau de rester vigilant sur les différences entre éleveur professionnel et amateur. Dans la région Centre, une quinzaine seulement, sur près 1000 éleveurs de chevaux de sport comptabilisés, ont un nombre suffisant de poulinières qui leur permette d’avoir le statut de professionnel.
A noter enfin que du fait du déplacement de la finale nationale des 3 ans de Fontainebleau début septembre à Lyon fin octobre, les concours seront répartis comme suit : deux au printemps (avril et juin) et deux début septembre.
Commercialisation. C’est le second axe majeur de développement. Pour vendre des chevaux, il faut les montrer. D’où la participation en novembre de l’AECVL à Ferme Expo à Tours. Présenté par Marc Michel et Marie-Claude Samour, le bilan de cette initiative est satisfaisant. Une vingtaine de chevaux étaient sur place et ont suscité de l’intérêt, notamment le saut en liberté sous la houlette de Régis De Mieulle. Une vente amiable dès cette année pourrait s’avérer une opportunité à saisir.
Autre initiative, autre lieu : à Lamotte-Beuvron pendant un CSO pro et amateur en septembre. Sur 38 chevaux présentés, dix ont été vendus. « Nous avons souffert des conditions météo » précisa Philippe Lemaistre.
Quant au Meeting des propriétaires fin août, il a accueilli pour la première fois une vente de chevaux. Avec 1200 couples sur place, les éleveurs ont en effet une carte à jouer. Et si l’ANSF est représentée, la moitié des chevaux serait issu des élevages du Centre.
Ludovic Bisilliat Vincendaz
- Retrouvez l’ensemble des éleveurs du Centre qui se sont illustrés en 2007 dans notre édition du 21 décembre.
- Dans notre édition du 15 février, rendez-vous avec le calendrier des concours 2008.
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