Le CERC, pivot de la filière en région Centre
Le Conseil Equin en Région Centre tenait récemment son assemblée générale ordinaire annuelle. Une occasion de faire le point sur l’avancement des missions qui incombent à cette structure placée sous la houlette de Philippe Lemaistre.Le
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CERC est né, comme dans 18 autres régions (entre 1999 et 2004), d’une volonté nationale, de réorganiser les services de l’état autour du cheval. Le profil était de « renforcer le partenariat entre les organisations socioprofessionnelles et les collectivités territoriales dans toutes les prises de décisions relatives aux activités liées au cheval ». Ainsi dans tous les cas, le conseil du cheval régional devenait une interface entre le monde équestre dans sa globalité et les services administratifs ou techniques en Région. Par voie de conséquence les actions devraient générer des interventions au niveau national et forts de leurs premières actions régionales, les conseils se sont regroupés au sein de la Fédération nationale des conseils de chevaux.
Le 10 février dernier, les administrateurs du CERC approuvaient en premier lieu le procès-verbal de l’AG de l’exercice précédent. Le débat s’orientait ensuite vers le rapport moral de l’exercice 2008 qui laisse apparaître quinze membres répartis en collèges. Pour le nouvel exercice, deux nouveaux adhérents prendront par aux débats. Il s’agit du Pôle de l’Ane et du Cheval ainsi que le Comité Régional d’Equitation du Centre Val de Loire. L’entrée de cette dernière structure (qui nommera prochainement ses deux représentants) conforte aujourd’hui l’objectif initial de valoriser l’ensemble de la filière au Conseil d’Administration du CERC.
Le président Philippe Lemaistre et Alix Martin (chargée de projets) ont évoqué les dossiers soumis au Fonds Eperon (AECVL et CERC). Ils rappelaient également les axes du Cap Filière Equin : amélioration et valorisation de la production, sites structurants, tourisme équestre, communication sans oublier les projets transversaux dont la mise en place du site Internet. Cet outil de travail sera à terme un véritable relais pour la transmission des informations concernant la filière. L’élaboration de différentes brochures et fiches complètent le panel des actions menées dans les domaines de l’installation, de l’emploi, de la formation ou encore les mesures agro-environnementales. Cette dernière saison, le CERC était présent sur différentes manifestations et a organisé soixante-quinze rencontres.
En dernier lieu, les questions pratiques (rappel des modalités de dépôts des dossiers destinés au Fond Eperon) et financières (la cotisation annuelle fixée à 350 €). Pour conclure, le Président rappela qu’il est nécessaire que le CERC équilibre son budget car l’association vit pour l’instant principalement avec les subventions. Le CERC devra trouver son autonomie en développant des ressources propres.
Catherine Roux
« Faire décoller la filière »
Philippe Lemaistre, président du CERC explique sa stratégie : « Je voudrais réunir toutes les composantes afin que la filière « décolle ». Nous pouvons prétendre à plus de performance. Nous avons besoin d’une interface efficace et incontournable. Savoir répondre aux questions et besoins non satisfaits des uns ou les diriger vers ceux qui détiennent les informations, c’est « dans nos cordes » !
Pouvez-vous indiquer, dans quelles proportions, les instances régionales ont connaissance de la filière ?
« Nous avons participé à de nombreuses concertations, l’année dernière. Le constat est clair, le bât blesse ! La filière n’est pas suffisamment reconnue et ciblée. Le message doit passer auprès des services administratifs dans le sens d’une image de « région du cheval ». Avec 400 centres équestres et un élevage qui représente ?10 % de la production nationale, nous avons un poids économique qui ne doit plus laisser indifférent ».
Le CERC va-t-il s’investir plus ?avant ? Quelles sont les missions que vous souhaitez privilégier en premier lieu ?
« Chaque entité fonctionne dans son domaine et il y a peu d’échanges entre les composantes de la filière. Il nous faut entretenir la concertation. Par exemple dans le domaine de l’emploi, en favorisant la relation des entreprises et les jeunes qui arrivent sur le marché ou encore orienter les écoles sur le niveau requis au niveau de la formation (Audit des débouchés de l’enseignement agricole dans la filière). Dans un autre domaine, pour l’élevage par exemple, il est indispensable de rapprocher producteurs et consommateurs. Les besoins identifiés auprès des centres équestres régionaux pourraient créer un courant d’affaires. Avec l’adhésion du CRE, nous devrions mieux cerner la partie ?« consommateur » , un des éléments clé de la filière. La liste des investigations est longue, le CERC peut être assimilé à une société de services. Il identifie les besoins, supervise ce qui a déjà été fait pour privilégier l’investissement vers ce qui pourrait être fait ! Dans ce domaine, le CERC va se lancer dans l’édition d’un guide à l’installation afin de faciliter les démarches de ceux qui se lancent dans la filière ».
Vous avez évoqué le Tourisme équestre. Ce domaine est-il un nouveau « cheval de bataille » dans un avenir proche ?
« Le tourisme équestre s’inscrit dans le cadre du Cap équin. Sans prétendre empiéter sur les prérogatives des instances concernées, le CERC pourrait apporter son concours à l’élargissement de la recherche des axes de développement du secteur. La région tient particulièrement à l’aboutissement de ce projet. Un comité de pilotage (Conseil régional, Conseils généraux, CDT, CRE, CRTE) devrait travailler conjointement afin établir l’inventaire du Tourisme équestre et définir les priorités ».
Quel va être le rôle du site Internet du CERC ?
« Là encore, il n’est pas question de se substituer aux acteurs sur le terrain. Nous voudrions, dans les années à venir, les mettre en scène dans le contexte régional et pouvoir ainsi donner la réelle dimension du potentiel de la filière, tous domaines confondus. En quelques clics, le CERC permettrait d’aiguiller la recherche des internautes vers tout le dispositif en place. Un peu un « Google » équestre régional en réseau ».
Catherine Roux
Le 10 février dernier, les administrateurs du CERC approuvaient en premier lieu le procès-verbal de l’AG de l’exercice précédent. Le débat s’orientait ensuite vers le rapport moral de l’exercice 2008 qui laisse apparaître quinze membres répartis en collèges. Pour le nouvel exercice, deux nouveaux adhérents prendront par aux débats. Il s’agit du Pôle de l’Ane et du Cheval ainsi que le Comité Régional d’Equitation du Centre Val de Loire. L’entrée de cette dernière structure (qui nommera prochainement ses deux représentants) conforte aujourd’hui l’objectif initial de valoriser l’ensemble de la filière au Conseil d’Administration du CERC.
Le président Philippe Lemaistre et Alix Martin (chargée de projets) ont évoqué les dossiers soumis au Fonds Eperon (AECVL et CERC). Ils rappelaient également les axes du Cap Filière Equin : amélioration et valorisation de la production, sites structurants, tourisme équestre, communication sans oublier les projets transversaux dont la mise en place du site Internet. Cet outil de travail sera à terme un véritable relais pour la transmission des informations concernant la filière. L’élaboration de différentes brochures et fiches complètent le panel des actions menées dans les domaines de l’installation, de l’emploi, de la formation ou encore les mesures agro-environnementales. Cette dernière saison, le CERC était présent sur différentes manifestations et a organisé soixante-quinze rencontres.
En dernier lieu, les questions pratiques (rappel des modalités de dépôts des dossiers destinés au Fond Eperon) et financières (la cotisation annuelle fixée à 350 €). Pour conclure, le Président rappela qu’il est nécessaire que le CERC équilibre son budget car l’association vit pour l’instant principalement avec les subventions. Le CERC devra trouver son autonomie en développant des ressources propres.
Catherine Roux
« Faire décoller la filière »
Philippe Lemaistre, président du CERC explique sa stratégie : « Je voudrais réunir toutes les composantes afin que la filière « décolle ». Nous pouvons prétendre à plus de performance. Nous avons besoin d’une interface efficace et incontournable. Savoir répondre aux questions et besoins non satisfaits des uns ou les diriger vers ceux qui détiennent les informations, c’est « dans nos cordes » !
Pouvez-vous indiquer, dans quelles proportions, les instances régionales ont connaissance de la filière ?
« Nous avons participé à de nombreuses concertations, l’année dernière. Le constat est clair, le bât blesse ! La filière n’est pas suffisamment reconnue et ciblée. Le message doit passer auprès des services administratifs dans le sens d’une image de « région du cheval ». Avec 400 centres équestres et un élevage qui représente ?10 % de la production nationale, nous avons un poids économique qui ne doit plus laisser indifférent ».
Le CERC va-t-il s’investir plus ?avant ? Quelles sont les missions que vous souhaitez privilégier en premier lieu ?
« Chaque entité fonctionne dans son domaine et il y a peu d’échanges entre les composantes de la filière. Il nous faut entretenir la concertation. Par exemple dans le domaine de l’emploi, en favorisant la relation des entreprises et les jeunes qui arrivent sur le marché ou encore orienter les écoles sur le niveau requis au niveau de la formation (Audit des débouchés de l’enseignement agricole dans la filière). Dans un autre domaine, pour l’élevage par exemple, il est indispensable de rapprocher producteurs et consommateurs. Les besoins identifiés auprès des centres équestres régionaux pourraient créer un courant d’affaires. Avec l’adhésion du CRE, nous devrions mieux cerner la partie ?« consommateur » , un des éléments clé de la filière. La liste des investigations est longue, le CERC peut être assimilé à une société de services. Il identifie les besoins, supervise ce qui a déjà été fait pour privilégier l’investissement vers ce qui pourrait être fait ! Dans ce domaine, le CERC va se lancer dans l’édition d’un guide à l’installation afin de faciliter les démarches de ceux qui se lancent dans la filière ».
Vous avez évoqué le Tourisme équestre. Ce domaine est-il un nouveau « cheval de bataille » dans un avenir proche ?
« Le tourisme équestre s’inscrit dans le cadre du Cap équin. Sans prétendre empiéter sur les prérogatives des instances concernées, le CERC pourrait apporter son concours à l’élargissement de la recherche des axes de développement du secteur. La région tient particulièrement à l’aboutissement de ce projet. Un comité de pilotage (Conseil régional, Conseils généraux, CDT, CRE, CRTE) devrait travailler conjointement afin établir l’inventaire du Tourisme équestre et définir les priorités ».
Quel va être le rôle du site Internet du CERC ?
« Là encore, il n’est pas question de se substituer aux acteurs sur le terrain. Nous voudrions, dans les années à venir, les mettre en scène dans le contexte régional et pouvoir ainsi donner la réelle dimension du potentiel de la filière, tous domaines confondus. En quelques clics, le CERC permettrait d’aiguiller la recherche des internautes vers tout le dispositif en place. Un peu un « Google » équestre régional en réseau ».
Catherine Roux
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