Le CRE maintient sa vitesse de croisière
Le CRE CVL se porte bien. Ses responsables vont de l’avant, prêts à inscrire des positionnements fermes à l’aube d’un nouveau challengePascal Deboudt et son équipe étaient à pied d’œuvre ce jeudi 7 février pour leur assemblée
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générale. Suivant la trame usitée au sein de la FFE, les rapports moral et financier ainsi que le budget prévisionnel avaient été adressés aux intéressés, qui ont voté en masse, préférant cette méthode au déplacement sur place. L’essentiel étant de participer, le quorum a été atteint et les questions mises au vote acceptées pour une large part.
« L’exercice de septembre 2006 à août 2007 s’avère satisfaisant sur bien des plans, précisait d’emblée Pascal Deboudt. Il a mis de côté les anciennes controverses, a trouvé un équilibre financier dont la région avait besoin, et donné lieu à des initiatives multiples dans divers domaines. »
Les formations aux techniciens fédéraux, commentées par Jean-Yves Guillon, ou aux enseignants, commentées par Nathalie Carrière, totalisent à elles deux ?22 journées actives en présence de 371 stagiaires.
Le CRE a également fait de gros efforts en terme d’équipement, un terrain délicat pour lequel les clubs ont du mal à investir régulièrement et de manière conséquente. Entre 2006 et 2008, le CRE a mis ou s’apprête à mettre à disposition un matériel utilitaire ou innovant dont des chronos pour chaque département, un afficheur pour les épreuves jeunes chevaux, du matériel destiné à l’attelage qui renforce les disponibilités du parc d’obstacles du CRE (fanions, rivière complète, etc...). Certains de ces investissements ont pu être réalisés grâce à la subvention accordée par le ministère Jeunesse et Sport.
Formation : une ère nouvelle
L’exercice suivant est déjà en marche et est ponctué de nouvelles initiatives. Ce pas en avant donnera un ton améliorateur aux réalisations engagées l’an passé. Le CRE vient en effet de recevoir son agrément d’organisme de formation en ce qui concerne la formation professionnelle continue. Ce statut va lui permettre d’élargir et de diversifier la palette des stages et des destinations.
Pour rendre la démarche efficace, comme l’a confirmé Nathalie Carrière, Alexis Vincent a intégré le bureau du CRE à la fin de l’année dernière. Il est à la disposition des cavaliers et des dirigeants au sujet de tous les dossiers FPC en cours. Il est également en mesure de donner les éléments en vue de l’inscription aux stages.
Un petit rappel s’impose d’ailleurs à ce sujet : la formation continue, dont une partie est prise en charge par le Fafsea et le Vivea, nécessite de la rigueur dans le suivi des dossiers. Les cavaliers sont invités à respecter les délais afin que chacun bénéficie de ces précieuses aides et ne contrarie pas la démarche collective.
Le rassemblement des médaillés très apprécié
La compétition se porte bien, toutes disciplines confondues. Le tableau des podiums engrangés est là pour le confirmer, évoqué par Georges Doublier, fin connaisseur des possibilités des jeunes comme des aînés. Il a cité les médailles d’or et a fait l’éloge des accessits. Il rappelait également que tous les médaillés ont été conviés en novembre pour une mise à l’honneur lors de la remise d’un cadeau souvenir. Cette initiative, digne des grandes familles, a été très bien perçue par les cavaliers et le rendez-vous fait aujourd’hui référence.
Le président Pascal Deboudt reprenait parfois la parole afin de rappeler l’implication nécessaire du CRE dans tous les domaines.
L’an prochain devrait aboutir une dotation aux clubs organisateurs de concours, alors que l’aide devrait être plus conséquente pour les CDE. La région Centre est vaste et les six départements ne manquent pas d’activités. Pascal Deboult a justement souligné que l’Eure-et-Loir a retrouvé un président (Jean-Claude Fourmi), élu au cours au printemps dernier. Il a enfin précisé quelques chiffres évocateurs quant au dynamisme local : 386 établissements?(+ 4,32 %) et 26 667 licenciés?(+ 3,96 %). C’est l’Indre-et-Loire qui tient le haut du pavé au titre du nombre de licenciés. On peut toujours faire mieux, mais pour cela il faudra attendre les chiffres de la prochaine assemblée générale, théâtre d’ailleurs de nouvelles élections.
Le tourisme équestre étudié de près
Jeanine Capdeville a tracé les grandes lignes du développement du tourisme équestre. Une vaste trame d’investigations a été mise en place dans les départements afin de répertorier les chemins, les hébergements cavaliers et chevaux, denrée plus rare à cerner sur le terrain par rapport à l’important maillage de gîtes touristiques disponibles. A terme, ces renseignements figureront sur internet mais également, si le budget le permet, sur des brochures ciblées. Le tourisme équestre prend de l’essor, la demande s’intensifie dans les centres départementaux, et c’est de bon augure. A terme, ce travail de recherche intéressera également l’attelage de randonnée.
Catherine Roux
« L’exercice de septembre 2006 à août 2007 s’avère satisfaisant sur bien des plans, précisait d’emblée Pascal Deboudt. Il a mis de côté les anciennes controverses, a trouvé un équilibre financier dont la région avait besoin, et donné lieu à des initiatives multiples dans divers domaines. »
Les formations aux techniciens fédéraux, commentées par Jean-Yves Guillon, ou aux enseignants, commentées par Nathalie Carrière, totalisent à elles deux ?22 journées actives en présence de 371 stagiaires.
Le CRE a également fait de gros efforts en terme d’équipement, un terrain délicat pour lequel les clubs ont du mal à investir régulièrement et de manière conséquente. Entre 2006 et 2008, le CRE a mis ou s’apprête à mettre à disposition un matériel utilitaire ou innovant dont des chronos pour chaque département, un afficheur pour les épreuves jeunes chevaux, du matériel destiné à l’attelage qui renforce les disponibilités du parc d’obstacles du CRE (fanions, rivière complète, etc...). Certains de ces investissements ont pu être réalisés grâce à la subvention accordée par le ministère Jeunesse et Sport.
Formation : une ère nouvelle
L’exercice suivant est déjà en marche et est ponctué de nouvelles initiatives. Ce pas en avant donnera un ton améliorateur aux réalisations engagées l’an passé. Le CRE vient en effet de recevoir son agrément d’organisme de formation en ce qui concerne la formation professionnelle continue. Ce statut va lui permettre d’élargir et de diversifier la palette des stages et des destinations.
Pour rendre la démarche efficace, comme l’a confirmé Nathalie Carrière, Alexis Vincent a intégré le bureau du CRE à la fin de l’année dernière. Il est à la disposition des cavaliers et des dirigeants au sujet de tous les dossiers FPC en cours. Il est également en mesure de donner les éléments en vue de l’inscription aux stages.
Un petit rappel s’impose d’ailleurs à ce sujet : la formation continue, dont une partie est prise en charge par le Fafsea et le Vivea, nécessite de la rigueur dans le suivi des dossiers. Les cavaliers sont invités à respecter les délais afin que chacun bénéficie de ces précieuses aides et ne contrarie pas la démarche collective.
Le rassemblement des médaillés très apprécié
La compétition se porte bien, toutes disciplines confondues. Le tableau des podiums engrangés est là pour le confirmer, évoqué par Georges Doublier, fin connaisseur des possibilités des jeunes comme des aînés. Il a cité les médailles d’or et a fait l’éloge des accessits. Il rappelait également que tous les médaillés ont été conviés en novembre pour une mise à l’honneur lors de la remise d’un cadeau souvenir. Cette initiative, digne des grandes familles, a été très bien perçue par les cavaliers et le rendez-vous fait aujourd’hui référence.
Le président Pascal Deboudt reprenait parfois la parole afin de rappeler l’implication nécessaire du CRE dans tous les domaines.
L’an prochain devrait aboutir une dotation aux clubs organisateurs de concours, alors que l’aide devrait être plus conséquente pour les CDE. La région Centre est vaste et les six départements ne manquent pas d’activités. Pascal Deboult a justement souligné que l’Eure-et-Loir a retrouvé un président (Jean-Claude Fourmi), élu au cours au printemps dernier. Il a enfin précisé quelques chiffres évocateurs quant au dynamisme local : 386 établissements?(+ 4,32 %) et 26 667 licenciés?(+ 3,96 %). C’est l’Indre-et-Loire qui tient le haut du pavé au titre du nombre de licenciés. On peut toujours faire mieux, mais pour cela il faudra attendre les chiffres de la prochaine assemblée générale, théâtre d’ailleurs de nouvelles élections.
Le tourisme équestre étudié de près
Jeanine Capdeville a tracé les grandes lignes du développement du tourisme équestre. Une vaste trame d’investigations a été mise en place dans les départements afin de répertorier les chemins, les hébergements cavaliers et chevaux, denrée plus rare à cerner sur le terrain par rapport à l’important maillage de gîtes touristiques disponibles. A terme, ces renseignements figureront sur internet mais également, si le budget le permet, sur des brochures ciblées. Le tourisme équestre prend de l’essor, la demande s’intensifie dans les centres départementaux, et c’est de bon augure. A terme, ce travail de recherche intéressera également l’attelage de randonnée.
Catherine Roux
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