Lover des Patis en grande forme

Prix Pro 2, signé Gilles Aguéesse s’adaptait admirablement à cet espace aéré, peut-être un peu déroutant pour les chevaux qui entraient sur le grand prix sans épreuve de mise en jambe. Ce grand terrain permet aux chevaux de galoper avant d’aborder les lignes et les difficultés et d’assumer les efforts comme l’expliquait Eric Deyna à l’issue de son parcours. « Les chevaux n’ont pas ici à répéter les sauts de façon très rapprochée. Le terrain permet véritablement de perfectionner une monture, de prendre le temps de perfectionner le tracé. C’était justement très intéressant avec Maiti Rouge (Chapman Rouge-Vert et Rouge) qui a besoin de se mouvoir, de se déployer avant ses sauts ».

En piste, ils étaient cinquante-trois à vouloir en découdre sur les barres. D’entrée de jeu, Olivier Tharreau et Lover des Patis (Alfa d’Elle-Onyx IV), qui étaient également partis en numéro 1 sur l’épreuve proprement dite mettaient la pression, choisissant les bonnes options et réalisant un chrono de 49,38. Personne n’arrivera à dépasser ce seuil, Didier Deyna et Maiti tout comme Laetitia de Moustier et Keleos de Bloye (Quam de la Lande -Benroy, PS) assurent le sans-faute mais restent en-dessous du chrono.

Pour Olivier Tharreau, ce Grand Prix s’ajoute aux succès déjà engrangés au cours de la saison en compagnie de Lover des Patis. Ce dernier lui permet de rester dans la course à ce niveau. En effet, depuis la vente de sa toute bonne Latina du Pitray (Calisco du Pitray-Socrate de Chivre), née chez lui au cœur de la Sologne et qui poursuit cette saison une superbe carrière sous la selle de Julien Epaillard, Olivier Tharreau a moins de chevaux sur les gros tours. Il lui faut attendre la relève qui s’achemine vers ce niveau pour la saison prochaine. Le couple sera en lice à Fontainebleau dans le master Pro.

Catherine Roux