Olivier Tharreau en maître de cérémonie
Jeunes Chevaux Lignières (18) 18-19 mai Ils étaient quarante-trois à prétendre décrocher le trophée du Grand Prix des Pays de la Loire. Tandis que les favoris étaient sortis, quelques individualités montraient leur talent. Olivier Tharreau était de ceux-là. Thibaut Bazire aussi.Faisant
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résonner la première Marseillaise de la dernière journée, grâce à sa victoire dans l’épreuve des chevaux de six ans, Thibaut Bazire, jeune cavalier amateur préparait sereinement le Grand Prix des Pays de la Loire, point d’orgue du week-end.
Alors que la cloche retentissait, le cavalier fraîchement diplômé de Sciences Po activait le pas. « Ça commence bien, car le premier obstacle est un vertical. C’est plus facile pour mon cheval qui a du mal a se lancer sur le parcours ». Quelques foulées plus tard, Thibaut arrivait devant le triple. « Il faudra que je serre le virage pour ne pas perdre de temps. Car mon cheval n’est pas rapide. Ensuite entrer fort pour couvrir le second plan. Et surtout garder du rythme ». Arrivé à l’obstacle 8, un gros oxer, la ligne courte voyait derrière un double de verticaux en montée. Avec une foulée moyenne à l’intérieur. Sans doute la plus grosse difficulté du parcours. Enfin derrière suivaient les trois derniers obstacles.
Après avoir reconnu le tracé, Thibaut se postait en hauteur dans la tribune et jugeait des difficultés en lorgnant le premier concurrent. « Il faut que je soigne le premier et le dernier obstacle pour le cheval. Et à moi de faire attention au reste » terminait-il avant de partir préparer sa monture.
Pendant ce temps sur la piste, les engagés se succédaient. Et les sans-faute se faisaient rares. Seuls Joachim Jacques et Audrey Radet bouclaient le tour sans incident. Ils allaient être rejoints par la suite par le Britannique James Fischer, cavalier expérimenté avec vingt-cinq coupes des Nations à son actif et Olivier Tharreau. Exit donc les favoris Patrice Delaveau et Alexis Gautier, sanctionnés respectivement de 4 et 8 points.
Un barrage Franco-Britannique
Numéro 34, Thibaut Bazire entrait en piste. À peine avait-il pris son galop de train avec Legolas 21 que le premier obstacle était en ligne de mire. Craignant cette difficulté, le cavalier médaillé de bronze aux championnats de France jeunes seniors entendait la barre tomber. Toute chance de barrage était alors écartée. Mais restant concentré, il peaufinait sa fin de tour. Sortant avec quatre points, l’étudiant qui souhaite poursuivre ses études avec un master spécialisé terminait finalement sixième. Seul amateur classé parmi les pros.
Joachim Jacques après un second sans-faute dans le barrage montrait la marche à suivre à ses concurrents. Joueur, James Fischer tentait la gagne. Mais il ne passait pas au chrono. Dernier à prendre le départ, Olivier Tharreau en selle sur Lover des Patis prenait le bon galop. Efficace dans les abords et rapide dans sa dernière galopade, il enlevait la victoire avec panache. Et s’offrait sa seconde première place de la journée.
Sébastien Proust
Olivier Tharreau : « J’ai tenté et cette fois, c’est passé »
Face à trois autres adversaires dont le Britannique James Fischer, Olivier Tharreau s’est offert le Grand Prix du Concours international deux étoiles du Boulerie Jump.
Sorti vainqueur quelques minutes plus tôt de l’épreuve 1,35 m, Olivier Tharreau avait la gagne en poche. Et allait finalement la conserver puisqu’en selle sur Lover du Patis, le couple quatrième des championnats de France l’année passée inscrivait une nouvelle ligne à son palmarès.
« Lors de la reconnaissance, le double de verticaux me faisait peur. C’était pour moi le maillon faible du parcours. Car mon cheval est grand, et il fallait arriver fort dessus et faire une foulée moyenne à l’intérieur. Pas si simple. Puis finalement c’est passé. Lorsque j’ai vu que nous n’étions que quatre au barrage, je me suis dit qu’il fallait tout donner. Surtout que Joachim Jacques avait fait sans-faute avec un bon temps. Alors je n’avais pas le choix. Ce Grand Prix 1,45 m est le second de la saison pour le cheval. Il est habitué à faire des 1,35 m et des Grands Prix régionaux. Mais si je veux passer un cap avec lui et viser plus haut, il faut prendre des risques. Quelquefois ça ne passe pas. Par contre certains jours comme aujourd’hui, ça passe. Alors cela encourage. Mais je dois aussi le préserver car il a onze ans. Je l’ai récupéré l’année passée, c’est un cheval courageux comme son père, respectueux mais rigide. Il va être au repos un peu pour se remettre et il devrait être au départ du Grand prix d’été à Fontainebleau, sur le Grand Parquet dans quelques semaines » terminait tout sourire le cavalier de Centre Val-de-Loire.
Sébastien Proust
Alors que la cloche retentissait, le cavalier fraîchement diplômé de Sciences Po activait le pas. « Ça commence bien, car le premier obstacle est un vertical. C’est plus facile pour mon cheval qui a du mal a se lancer sur le parcours ». Quelques foulées plus tard, Thibaut arrivait devant le triple. « Il faudra que je serre le virage pour ne pas perdre de temps. Car mon cheval n’est pas rapide. Ensuite entrer fort pour couvrir le second plan. Et surtout garder du rythme ». Arrivé à l’obstacle 8, un gros oxer, la ligne courte voyait derrière un double de verticaux en montée. Avec une foulée moyenne à l’intérieur. Sans doute la plus grosse difficulté du parcours. Enfin derrière suivaient les trois derniers obstacles.
Après avoir reconnu le tracé, Thibaut se postait en hauteur dans la tribune et jugeait des difficultés en lorgnant le premier concurrent. « Il faut que je soigne le premier et le dernier obstacle pour le cheval. Et à moi de faire attention au reste » terminait-il avant de partir préparer sa monture.
Pendant ce temps sur la piste, les engagés se succédaient. Et les sans-faute se faisaient rares. Seuls Joachim Jacques et Audrey Radet bouclaient le tour sans incident. Ils allaient être rejoints par la suite par le Britannique James Fischer, cavalier expérimenté avec vingt-cinq coupes des Nations à son actif et Olivier Tharreau. Exit donc les favoris Patrice Delaveau et Alexis Gautier, sanctionnés respectivement de 4 et 8 points.
Un barrage Franco-Britannique
Numéro 34, Thibaut Bazire entrait en piste. À peine avait-il pris son galop de train avec Legolas 21 que le premier obstacle était en ligne de mire. Craignant cette difficulté, le cavalier médaillé de bronze aux championnats de France jeunes seniors entendait la barre tomber. Toute chance de barrage était alors écartée. Mais restant concentré, il peaufinait sa fin de tour. Sortant avec quatre points, l’étudiant qui souhaite poursuivre ses études avec un master spécialisé terminait finalement sixième. Seul amateur classé parmi les pros.
Joachim Jacques après un second sans-faute dans le barrage montrait la marche à suivre à ses concurrents. Joueur, James Fischer tentait la gagne. Mais il ne passait pas au chrono. Dernier à prendre le départ, Olivier Tharreau en selle sur Lover des Patis prenait le bon galop. Efficace dans les abords et rapide dans sa dernière galopade, il enlevait la victoire avec panache. Et s’offrait sa seconde première place de la journée.
Sébastien Proust
Olivier Tharreau : « J’ai tenté et cette fois, c’est passé »
Face à trois autres adversaires dont le Britannique James Fischer, Olivier Tharreau s’est offert le Grand Prix du Concours international deux étoiles du Boulerie Jump.
Sorti vainqueur quelques minutes plus tôt de l’épreuve 1,35 m, Olivier Tharreau avait la gagne en poche. Et allait finalement la conserver puisqu’en selle sur Lover du Patis, le couple quatrième des championnats de France l’année passée inscrivait une nouvelle ligne à son palmarès.
« Lors de la reconnaissance, le double de verticaux me faisait peur. C’était pour moi le maillon faible du parcours. Car mon cheval est grand, et il fallait arriver fort dessus et faire une foulée moyenne à l’intérieur. Pas si simple. Puis finalement c’est passé. Lorsque j’ai vu que nous n’étions que quatre au barrage, je me suis dit qu’il fallait tout donner. Surtout que Joachim Jacques avait fait sans-faute avec un bon temps. Alors je n’avais pas le choix. Ce Grand Prix 1,45 m est le second de la saison pour le cheval. Il est habitué à faire des 1,35 m et des Grands Prix régionaux. Mais si je veux passer un cap avec lui et viser plus haut, il faut prendre des risques. Quelquefois ça ne passe pas. Par contre certains jours comme aujourd’hui, ça passe. Alors cela encourage. Mais je dois aussi le préserver car il a onze ans. Je l’ai récupéré l’année passée, c’est un cheval courageux comme son père, respectueux mais rigide. Il va être au repos un peu pour se remettre et il devrait être au départ du Grand prix d’été à Fontainebleau, sur le Grand Parquet dans quelques semaines » terminait tout sourire le cavalier de Centre Val-de-Loire.
Sébastien Proust
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