Patience et longueur de temps
Discret, mesuré dans ses paroles, Olivier Tharreau garde les yeux bien ouverts sur son métier. Pour ce professionnel, la compétition est le dénominateur commun, mais en amont tous les rouages de l’entreprise doivent tourner rondement. Les
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chevaux sous sa selle ont été légions depuis une vingtaine d’année qu’il est dans le Centre ou encore depuis 1994 qu’il s’est installé en nom propre et en compagnie de sa femme Armelle aux Ecuries du Haut Pitray, un établissement qui compte une trentaine de boxes où jeunes chevaux en devenir et sujets de propriétaires se côtoient. Les souvenirs d’Olivier Tharreau sont multiples, mais il s’épanche plus volontiers sur les deux montures qui ont permis de réussir à haut niveau ces deux dernières saisons. La première, Latina du Pitray (issue de l’élevage maison, par Calisco du Pitray/Socrate de Chivre) et qui évolue maintenant sous la selle de Julien Epaillard (5e Pro élite 2009) a fait une excellente saison en 2008. Débutée par Armelle jusqu’à 6 ans, Latina est une jument avec laquelle il faut avoir le feeling, « une dame un peu particulière » souligne le cavalier. Elle s’est révélée sur le tard. Gentille, très respectueuse, elle était pourtant souvent inquiète et avait vraiment besoin de grandir.
Révélation 2009
Durant cette dernière saison, parmi tous les chevaux sur les tours, le « coup de coeur » s’appelle Lover des Patis (Alfa d’Elle/Onyx IV), acheté sur les conseils d’Olivier par des passionnés qui montrent une solide ferveur à suivre la carrière de leur élu. Ils sont d’ailleurs un peu les seuls à lui confier leur cheval à part entière. Les autres propriétaires se réalisent en épreuves, ce qui n’est pas pour déplaire au cavalier qui adopte dans ce cas la casquette de coach. «C’est facile avec les gens motivés. J’ai la chance d’avoir un petit nombre autour de moi. Par exemple une jeune cavalière à poneys, des jeunes dont Emilie Garin qui a fait ses preuves à plusieurs reprises en championnat ou encore Mathieu Durosier, employé aux Ecuries depuis trois ans, qui progresse avec régularité sans oublier les amateurs et cavaliers majors qui viennent se former et prendre du galon ». Le professionnel convient que tout est lié : « Si on aime les chevaux, la qualité et la formation nécessaire, la compétition devient le dénominateur commun. Le niveau augmente progressivement ».
Avec Lover des Patis, Olivier Tharreau était le maître à bord pour construire la saison. Nul doute que cette dernière a donné toute satisfaction dont la quatrième place de la finale Pro 1. « Le cheval a beaucoup de moyens et du sang. Il est courageux, comme son père, il se donne à 150%. Il manquait de dressage quand j’ai débuté avec lui à la fin de l’année précédente. Une fois aux ordres, nous avons consolidé notre entente ». A Fontainebleau, bien que le grand terrain convienne au cheval, Olivier avoue qu’il ne se voyait pas dans les résultats. Il s’est mis à y croire et la bonne étoile a fait le reste. Pour cette saison, on ne change pas un couple qui réussit « Nous allons tenter de poursuivre sur le même tempo, voir mieux encore, pourquoi pas ! ».
Des jeunes, encore des jeunes
Quelques chevaux du cavalier prennent 7 ans cette année et nous devrions les voir sur le devant de la scène. Les jeunes chevaux également ne manquent pas dans les écuries. Achetés au cours de tournées de prospection ou dotés de l’affixe de Pitray, Olivier et son équipe les espèrent prometteurs. Le cavalier se montre peu pressé avec ses jeunes recrues. Ils sortiront sur les premiers tours, en particulier les 4 ans quand ils seront prêts, souvent ce n’est pas avant mi-avril. Entouré d’une équipe qui ne néglige jamais l’ouvrage et fort de ses propres convictions, Olivier Tharreau fait partie de ceux qui affichent la force tranquille sur ses parcours.
Catherine Roux
Révélation 2009
Durant cette dernière saison, parmi tous les chevaux sur les tours, le « coup de coeur » s’appelle Lover des Patis (Alfa d’Elle/Onyx IV), acheté sur les conseils d’Olivier par des passionnés qui montrent une solide ferveur à suivre la carrière de leur élu. Ils sont d’ailleurs un peu les seuls à lui confier leur cheval à part entière. Les autres propriétaires se réalisent en épreuves, ce qui n’est pas pour déplaire au cavalier qui adopte dans ce cas la casquette de coach. «C’est facile avec les gens motivés. J’ai la chance d’avoir un petit nombre autour de moi. Par exemple une jeune cavalière à poneys, des jeunes dont Emilie Garin qui a fait ses preuves à plusieurs reprises en championnat ou encore Mathieu Durosier, employé aux Ecuries depuis trois ans, qui progresse avec régularité sans oublier les amateurs et cavaliers majors qui viennent se former et prendre du galon ». Le professionnel convient que tout est lié : « Si on aime les chevaux, la qualité et la formation nécessaire, la compétition devient le dénominateur commun. Le niveau augmente progressivement ».
Avec Lover des Patis, Olivier Tharreau était le maître à bord pour construire la saison. Nul doute que cette dernière a donné toute satisfaction dont la quatrième place de la finale Pro 1. « Le cheval a beaucoup de moyens et du sang. Il est courageux, comme son père, il se donne à 150%. Il manquait de dressage quand j’ai débuté avec lui à la fin de l’année précédente. Une fois aux ordres, nous avons consolidé notre entente ». A Fontainebleau, bien que le grand terrain convienne au cheval, Olivier avoue qu’il ne se voyait pas dans les résultats. Il s’est mis à y croire et la bonne étoile a fait le reste. Pour cette saison, on ne change pas un couple qui réussit « Nous allons tenter de poursuivre sur le même tempo, voir mieux encore, pourquoi pas ! ».
Des jeunes, encore des jeunes
Quelques chevaux du cavalier prennent 7 ans cette année et nous devrions les voir sur le devant de la scène. Les jeunes chevaux également ne manquent pas dans les écuries. Achetés au cours de tournées de prospection ou dotés de l’affixe de Pitray, Olivier et son équipe les espèrent prometteurs. Le cavalier se montre peu pressé avec ses jeunes recrues. Ils sortiront sur les premiers tours, en particulier les 4 ans quand ils seront prêts, souvent ce n’est pas avant mi-avril. Entouré d’une équipe qui ne néglige jamais l’ouvrage et fort de ses propres convictions, Olivier Tharreau fait partie de ceux qui affichent la force tranquille sur ses parcours.
Catherine Roux
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