Portrait - Joseph Martin : une première écharpe tricolore
Installé à Bonneval en Eure-et-Loir, Joseph Martin n’est pas tombé dedans tout petit. C’est en effet une aventure familiale relativement récente qui l’a conduit à tenir les ficelles des parties coaching, entraînement et organisation de concours de Milsay Jump, une structure équestre instaurée par ses parents dans les années 1990 sur leur exploitation agricole. « Mon père a toujours apprécié les chevaux. Durant plusieurs années, il a mené de front agriculture et écurie puis il a choisi la seconde voie à part entière. Au fil du temps, tous les membres de la famille dont ma sœur Adeline également enseignante, se sont impliqués à demeure.
Joseph s’est investi dans les diplômes nécessaires (BE 2 en 2008) pour enseigner et il conserve toujours un attrait particulier pour cette facette. « En particulier j’apprécie de m’occuper des tests d’évaluation pour les élèves BPJEPS. Je peux exprimer pleinement un jugement, je n’ai pas peur de froisser. J’apporte une pierre à la construction d’une carrière et il me paraît impératif de rester juste lorsque les candidats ne sont pas au niveau. C’est plus utile de les refuser que de les voir se casser le nez par la suite ». Joseph Martin a développé également une partie commerce de chevaux à petite échelle. « Ce n’est pas mon activité principale, mais j’ai conservé de mon cursus de formation de nombreux contacts en Allemagne, en particulier au sein de l’Holsteiner Verband. C’est une opportunité pour former de jeunes chevaux et les vendre dans l’Hexagone ». De nouveaux chevaux feront d’ailleurs l’objet de présentations au cours de la saison 2015.
Joseph a vécu ce championnat sur son petit nuage. Il en retire une pleine satisfaction d’autant qu’il a conclu cette victoire avec Cairon (Cassini I) qu’il monte depuis l’âge de quatre ans. « Tout cela arrive bien et ça motive pour la suite ! Nous allons monter une équipe en vue du Grand National la saison prochaine en compagnie de Romain Moresve. Nous ne ferons certainement pas toutes les étapes mais c’est un début pour se rôder sur ce circuit ». Un cran de plus en piste pour ce cavalier qui se donne également à fond dans l’organisation des compétitions à Bonneval. « C’est également une belle aventure, vécue avec ma famille dans un souci de belle et bonne organisation. Notre plaisir est de voir la satisfaction des uns et des autres ». Aux confins de trois régions, ces concours sont un véritable outil de progression.
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