Sous couleurs brésiliennes
CSI*** Sandillon (45) 1er-4 juillet Avec un plateau reconnu de cavaliers et une piste conforme aux plus belles espérances de succès, cette nouvelle édition du Jumping International du Loiret se présentait sous les meilleurs auspices. La victoire du Grand Prix revient à la jeune génération,
Photo 1 sur 5
le Brésilien Pedro Veniss et Amaryllis.
Vingt-deux nations étaient présentes lors de cette édition (CSI3 et 2 étoiles et CSI Amat) placée sous la houlette de l’Association de Concours Maurice Besson et l’équipe de Pierre Defrance. Alors que les cavaliers en décousaient sous différents niveaux d’épreuves, le Grand Prix a tenu ses promesses de qualité, de spectacle et de suspense grâce à une piste dessinée par Jean-Paul Lepetit. Une dizaine de cavaliers se qualifiaient pour le barrage parmi les cinquante-huit inscrits. Au fil de l’épreuve, les fautes s’avéraient commises sur l’ensemble du parcours, jugé délicat par les protagonistes mais sans difficulté majeure. Pourtant l’oxer en amont du triple ou le double placé à l’issue d’une courbe délicate après la rivière donnaient du fil à retordre aux inattentifs. Les fatidiques quatre points qui font dire « quel dommage » ne manquaient pas à l’appel. Ils étaient en effet dix-neufs couples à faire jouer le chrono pour le classement définitif.
Un barrage rebondissant
De retour en piste pour se départager, plusieurs délégations étaient présentes : Italie, Bresil, Belgique, Suisse et France ce qui ajoutait au suspense pour le public venu nombreux et avide de savoir ce qui allait en résulter entre marseillaise et autres hymnes nationaux. Parmi les trois cavalières qualifiées, Frédérique Fabre Delbos ouvrait le bal des futurs six nouveaux parcours sans-faute. Elle réalise le troisième temps dans un parcours sans faille en compagnie d’un cheval belge, fils de Kannan, Prevert van sint Maarten. Elle cède la place, chrono en main, à l’un des médaillés des derniers Championnats Panaméricains, Pedro Veniss et Amarillys. Ce dernier est également issu du stud book BWP (Cumano-Darco), un très joli modèle à la robe grise qui rivalise de talent d’effort en effort. Entre ces deux couples, s’insère Reynald Angot en selle avec un cheval qui débute à ce niveau d’épreuve, Navy Blue Tarroy (Drakkar des Hutins-Jalisco) : « Après un arrêt, Navy a recommencé sur les tours en 2009 et il vient de se mettre dans le bain des grosses épreuves pour palier le désengagement de mes chevaux de tête actuellement au repos. Sur les quatre derniers concours, il se classe à chaque sortie. Il est simple et respectueux, le type même du cheval sans problème apprécié des connaisseurs ». Une affaire à suivre en somme.
Catherine Roux
Six barres au top sommet
De l’avis des protagonistes dont le régional de l’étape, Christophe Deuquet, l’épreuve des six barres, un parcours devenu une tradition à Sandillon, relève du grand cru : « Je n’avais jamais couru une six barres de ce niveau » confirmait l’intéressé. « Une piste idéalement confortable pour les chevaux et des distances au top, je crois que l’ensemble des cavaliers s’est régalé. Le premier tour donnait l’impression d’une gymnastique préparatoire tellement cela passait bien ! ». D’emblée les seize acteurs en présence, d’un niveau très homogène, glissaient sans faille vers un second tour où quatre quittaient la piste et à nouveau 3 lors du passage des ?1,90 m. Ils se retrouvaient encore cinq cavaliers à franchir le cap des 2 mètres : Edouard Mathé (Alascio van de Bochten), Jean Paul Casile (Andy), Jacques Bonnet (Oscar de Chanu), Julien Gonnin (Sandro) et Mathieu Billot (Cohiba Z) alors que le public jubilait devant ce superbe spectacle. D’un commun accord, devant la perspective de recevoir une tonne de granulés de la part du partenaire Royal Horse, les cavaliers décidaient de jouer le jeu en tentant de franchir 2,05 m. Pour cet ultime effort, deux touchettes pénalisaient Jacques Bonnet, un cheveu manquait à Julien Gonnin et Mathieu Billot alors qu’Edouard Mathé écopait d’un refus. Cela laissait le champ libre à Jean-Paul Casile pour battre le record jamais atteint à Sandillon en compagnie de sa monture belge de dix ans, Andy (Nabab de Rève-Apache du Forest). Un record qui va rejoindre le livre d’or du Comité organisateur.
C. R.
Première participation
Quelques couples s’impliquaient ici pour la première fois sur la scène internationale. C’était le cas dans le cadre du CSI Amat pour deux jeunes cavaliers du Loiret, Nicolas Layec et Alienor Le Blond avec deux chevaux nés dans la région Centre. Nicolas Layec réalise actuellement une excellente saison en compagnie d’Iria d’Orion (Galoubet A-Grand Veneur), une jument née à l’élevage familial. Vainqueur de la première épreuve en deux phases, Nicolas commet une faute de jeunesse éliminatoire sur le parcours le second jour. Le rattrapage s’effectue lors du Grand Prix, 1,25 m avec un sans-faute sur le parcours et une petite touchette sur le barrage qui lui octroie la 5e place du classement général. Pour Aliénor, les choses avaient bien débuté avec une 4e place dans l’épreuve en deux phase en compagnie de Nimbus de Brenne (Quatar de Plape-Alban) né chez Carine Van Ingen dans l’Indre. Hélas, lors des deux épreuves suivantes, le couple jouait de malchance avec l’élimination à la clé. Cette junior renouvellera cette enrichissante expérience pour mieux trouver ses marques.
C. R.
Vingt-deux nations étaient présentes lors de cette édition (CSI3 et 2 étoiles et CSI Amat) placée sous la houlette de l’Association de Concours Maurice Besson et l’équipe de Pierre Defrance. Alors que les cavaliers en décousaient sous différents niveaux d’épreuves, le Grand Prix a tenu ses promesses de qualité, de spectacle et de suspense grâce à une piste dessinée par Jean-Paul Lepetit. Une dizaine de cavaliers se qualifiaient pour le barrage parmi les cinquante-huit inscrits. Au fil de l’épreuve, les fautes s’avéraient commises sur l’ensemble du parcours, jugé délicat par les protagonistes mais sans difficulté majeure. Pourtant l’oxer en amont du triple ou le double placé à l’issue d’une courbe délicate après la rivière donnaient du fil à retordre aux inattentifs. Les fatidiques quatre points qui font dire « quel dommage » ne manquaient pas à l’appel. Ils étaient en effet dix-neufs couples à faire jouer le chrono pour le classement définitif.
Un barrage rebondissant
De retour en piste pour se départager, plusieurs délégations étaient présentes : Italie, Bresil, Belgique, Suisse et France ce qui ajoutait au suspense pour le public venu nombreux et avide de savoir ce qui allait en résulter entre marseillaise et autres hymnes nationaux. Parmi les trois cavalières qualifiées, Frédérique Fabre Delbos ouvrait le bal des futurs six nouveaux parcours sans-faute. Elle réalise le troisième temps dans un parcours sans faille en compagnie d’un cheval belge, fils de Kannan, Prevert van sint Maarten. Elle cède la place, chrono en main, à l’un des médaillés des derniers Championnats Panaméricains, Pedro Veniss et Amarillys. Ce dernier est également issu du stud book BWP (Cumano-Darco), un très joli modèle à la robe grise qui rivalise de talent d’effort en effort. Entre ces deux couples, s’insère Reynald Angot en selle avec un cheval qui débute à ce niveau d’épreuve, Navy Blue Tarroy (Drakkar des Hutins-Jalisco) : « Après un arrêt, Navy a recommencé sur les tours en 2009 et il vient de se mettre dans le bain des grosses épreuves pour palier le désengagement de mes chevaux de tête actuellement au repos. Sur les quatre derniers concours, il se classe à chaque sortie. Il est simple et respectueux, le type même du cheval sans problème apprécié des connaisseurs ». Une affaire à suivre en somme.
Catherine Roux
Six barres au top sommet
De l’avis des protagonistes dont le régional de l’étape, Christophe Deuquet, l’épreuve des six barres, un parcours devenu une tradition à Sandillon, relève du grand cru : « Je n’avais jamais couru une six barres de ce niveau » confirmait l’intéressé. « Une piste idéalement confortable pour les chevaux et des distances au top, je crois que l’ensemble des cavaliers s’est régalé. Le premier tour donnait l’impression d’une gymnastique préparatoire tellement cela passait bien ! ». D’emblée les seize acteurs en présence, d’un niveau très homogène, glissaient sans faille vers un second tour où quatre quittaient la piste et à nouveau 3 lors du passage des ?1,90 m. Ils se retrouvaient encore cinq cavaliers à franchir le cap des 2 mètres : Edouard Mathé (Alascio van de Bochten), Jean Paul Casile (Andy), Jacques Bonnet (Oscar de Chanu), Julien Gonnin (Sandro) et Mathieu Billot (Cohiba Z) alors que le public jubilait devant ce superbe spectacle. D’un commun accord, devant la perspective de recevoir une tonne de granulés de la part du partenaire Royal Horse, les cavaliers décidaient de jouer le jeu en tentant de franchir 2,05 m. Pour cet ultime effort, deux touchettes pénalisaient Jacques Bonnet, un cheveu manquait à Julien Gonnin et Mathieu Billot alors qu’Edouard Mathé écopait d’un refus. Cela laissait le champ libre à Jean-Paul Casile pour battre le record jamais atteint à Sandillon en compagnie de sa monture belge de dix ans, Andy (Nabab de Rève-Apache du Forest). Un record qui va rejoindre le livre d’or du Comité organisateur.
C. R.
Première participation
Quelques couples s’impliquaient ici pour la première fois sur la scène internationale. C’était le cas dans le cadre du CSI Amat pour deux jeunes cavaliers du Loiret, Nicolas Layec et Alienor Le Blond avec deux chevaux nés dans la région Centre. Nicolas Layec réalise actuellement une excellente saison en compagnie d’Iria d’Orion (Galoubet A-Grand Veneur), une jument née à l’élevage familial. Vainqueur de la première épreuve en deux phases, Nicolas commet une faute de jeunesse éliminatoire sur le parcours le second jour. Le rattrapage s’effectue lors du Grand Prix, 1,25 m avec un sans-faute sur le parcours et une petite touchette sur le barrage qui lui octroie la 5e place du classement général. Pour Aliénor, les choses avaient bien débuté avec une 4e place dans l’épreuve en deux phase en compagnie de Nimbus de Brenne (Quatar de Plape-Alban) né chez Carine Van Ingen dans l’Indre. Hélas, lors des deux épreuves suivantes, le couple jouait de malchance avec l’élimination à la clé. Cette junior renouvellera cette enrichissante expérience pour mieux trouver ses marques.
C. R.
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous