Station HN : premier transfert vers le privé

Sauf retard administratif, c’est dans le courant de la première quinzaine de février que le centre technique des HN, installé sur le domaine des Amourettes (Pôle du cheval et de l’âne) à Lignières-en-Berry, affichera sa nouvelle enseigne. Le Haras du Val d’Arnon  (http://harasduvaldarnon.e-monsite.com/) prend la relève à la suite du dossier de reprise engagé voici quelque temps auprès de l’IFCE par Emmanuel Lagarde, vétérinaire dont le cabinet est installé sur la commune de Lignières. Il s’agira d’une EARL qui fera perdurer les activités préalablement instituées par les Haras Nationaux en compagnie d’une partie du personnel IFCE dont Thomas Boscher (ancien chef de centre ici-même) qui prend la responsabilité de la structure. Il sera secondé par Guillaume Collard qui travaillait au préalable au centre technique de La Châtre. Tous deux détiennent une longue expérience professionnelle tant en matière d’échographie que d’insémination. La signature du contrat entre l’IFCE et Emmanuel Lagarde est imminente. L’Institut s’engage à mettre son personnel à disposition et refacturera les charges salariales à la nouvelle entreprise. Le centre technique ayant été implanté sur la propriété du Conseil Général, la nouvelle structure reprendra le bail en cours et assumera le coût de la location. « Notre vocation est de maintenir la structure dans son contexte actuel, affirme Emmanuel Lagarde. Nous voulons voir perdurer la mission élevage (saillies, poulinage, éventuellement sevrage, soins et suivi des juments) afin de répondre aux besoins des éleveurs. Pour ma part, je me passionne pour l’obstétrique et toutes les questions qui concernent le suivi des poulinières. Ce centre sera complémentaire avec les activités du cabinet ». Comme l’explique Florence Méa, Directrice territoriale Centre et Ile de France, « France Haras est en train de rédiger un référentiel qualité, qui a pour objectif de faire reconnaître le savoir faire, l’expertise et l’expérience acquises dans les Haras nationaux, de standardiser les pratiques, de permettre aux repreneurs de s’engager à suivre les bonnes pratiques ainsi définies et enfin  de rassurer les éleveurs quant à la qualité du service rendu ».

Gabrielle Roger