Thibault Cambourieu, une idée simple du dressage
Le dressage est pour lui un atout professionnel déterminant et la compétition un plaisir partagé avec son fidèle JoeriSon intérêt pour le dressage est venu naturellement à ce cavalier installé à la Picardière à Vierzon. A ses débuts,
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le saut d’obstacles était monnaie courante mais ses parcours ne lui donnaient pas les résultats escomptés. « Je n’ai jamais réalisé un sans-faute à cette époque, avoue Thibault Cambourieu. Elle est loin derrière et l’an passé j’ai été le premier surpris quand j’ai réussi ici même un parcours sans reproche qui m’a propulsé au classement... »
En revanche, dès qu’il touche au dressage, il goûte sans modération au plaisir de la précision et de la progression : « Le travail de la semaine me récompensait souvent le week-end, alors j’ai recalé mes chevaux de CSO vers cette destination qui me correspondait mieux. Il y a une quinzaine d’années, je pouvais me le permettre. Aujourd’hui, ce serait différent : les aptitudes sont plus ciblées, ce qui fait également monter les prix pour prétendre rivaliser dès que l’on monte à un certain niveau ».
Le travail dans la continuité
Le potentiel de ses six chevaux au travail colle bien à ce statut. Thibault s’occupe seul de ses ouailles et effectue ses sorties en concours avec très peu d’aide extérieure. Et il a de jeunes chevaux en préparation. Il construit sa cavalerie tout en offrant le temps nécessaire à sa clientèle. Confiant dans l’avenir, il espère une rencontre opportune avec un cheval qui lui permettra de persévérer à haut niveau.
A ses moments perdus, il vogue vers la chasse à courre, activité appréciée par la famille Cambourieu. Il y participe avec des Trotteurs qui ne manquent pas une occasion de lui offrir le nec plus ultra de leur allure de prédilection : « Du genre trot qui déménage ! Cela me change d’horizon et je peux ainsi déconnecter de la sobriété et de la rigueur exigées au quotidien ».
Reste à évoquer son cheval de tête, Joeri, âgé de 17 ans. « Un compagnon fidèle mais nanti d’un sacré caractère. Il m’a toutefois permis d’accéder au meilleur niveau. » Les résultats 2007 ont été très satisfaisants : La Baule, Vierzon, Pompadour, Jamblines et Paris ont offert des classements et témoignent que le couple est plus à l’aise dans le GP Spécial que dans le Grand Prix (est-ce l’enchaînement des allures, la complication des figures ou encore la technique pure ?).
Quand à la Kur en musique, elle n’était pas sa tasse de thé jusqu’à cette fin 2007. Les choses ont bien évoluées depuis que l’équipe qui l’entoure lui a soufflé le rythme et mis en main les clefs chorégraphiques. Au Salon de Paris, Thibault a jubilé en accédant à la 3e marche du podium. « J’espère que la prochaine saison va m’ouvrir grande la porte du GP. J’ai travaillé dans ce sens tout l’hiver ! »
Le dressage évolue
Pour Thibault, l’encadrement du dressage a fait un pas en avant. C’est aujourd’hui très constructif, avec au moins huit stages à Saumur qui rassemble le haut niveau en compagnie des meilleurs pédagogues et spécialistes. « Le dressage draine du monde même s’il n’y a pas foule comme dans d’autres disciplines. C’est une chance de retrouver une place sur la scène internationale. Mais les cavaliers veulent aller plus loin. Les juges et les entraîneurs accordent la priorité à l’accès en GP. Nous nous accrochons à ce deal et la participation en piste est plus importante. De leurs côtés, la qualité et la préparation des chevaux évoluent dans le bon sens. »
Chez lui, Thibault privilégie donc le dressage mais il n’est pas fermé aux autres disciplines. Avec Renan Hémon, le second moniteur, ils se complètent pour que hunter et dressage soient compatibles. « La formation des jeunes chevaux, voire des cavaliers qui débutent, devrait passer par le hunter, juge le jeune dresseur. Des challenges d’hiver ou des épreuves officielles préparatrices devraient devenir des passages obligés. La progression s’en ressentirait. C’est en tout cas ma vision à travers les disciplines que je côtoie au quotidien et que j’apprécie, même si c’est sur le carré que je suis le mieux. »
Catherine Roux
En revanche, dès qu’il touche au dressage, il goûte sans modération au plaisir de la précision et de la progression : « Le travail de la semaine me récompensait souvent le week-end, alors j’ai recalé mes chevaux de CSO vers cette destination qui me correspondait mieux. Il y a une quinzaine d’années, je pouvais me le permettre. Aujourd’hui, ce serait différent : les aptitudes sont plus ciblées, ce qui fait également monter les prix pour prétendre rivaliser dès que l’on monte à un certain niveau ».
Le travail dans la continuité
Le potentiel de ses six chevaux au travail colle bien à ce statut. Thibault s’occupe seul de ses ouailles et effectue ses sorties en concours avec très peu d’aide extérieure. Et il a de jeunes chevaux en préparation. Il construit sa cavalerie tout en offrant le temps nécessaire à sa clientèle. Confiant dans l’avenir, il espère une rencontre opportune avec un cheval qui lui permettra de persévérer à haut niveau.
A ses moments perdus, il vogue vers la chasse à courre, activité appréciée par la famille Cambourieu. Il y participe avec des Trotteurs qui ne manquent pas une occasion de lui offrir le nec plus ultra de leur allure de prédilection : « Du genre trot qui déménage ! Cela me change d’horizon et je peux ainsi déconnecter de la sobriété et de la rigueur exigées au quotidien ».
Reste à évoquer son cheval de tête, Joeri, âgé de 17 ans. « Un compagnon fidèle mais nanti d’un sacré caractère. Il m’a toutefois permis d’accéder au meilleur niveau. » Les résultats 2007 ont été très satisfaisants : La Baule, Vierzon, Pompadour, Jamblines et Paris ont offert des classements et témoignent que le couple est plus à l’aise dans le GP Spécial que dans le Grand Prix (est-ce l’enchaînement des allures, la complication des figures ou encore la technique pure ?).
Quand à la Kur en musique, elle n’était pas sa tasse de thé jusqu’à cette fin 2007. Les choses ont bien évoluées depuis que l’équipe qui l’entoure lui a soufflé le rythme et mis en main les clefs chorégraphiques. Au Salon de Paris, Thibault a jubilé en accédant à la 3e marche du podium. « J’espère que la prochaine saison va m’ouvrir grande la porte du GP. J’ai travaillé dans ce sens tout l’hiver ! »
Le dressage évolue
Pour Thibault, l’encadrement du dressage a fait un pas en avant. C’est aujourd’hui très constructif, avec au moins huit stages à Saumur qui rassemble le haut niveau en compagnie des meilleurs pédagogues et spécialistes. « Le dressage draine du monde même s’il n’y a pas foule comme dans d’autres disciplines. C’est une chance de retrouver une place sur la scène internationale. Mais les cavaliers veulent aller plus loin. Les juges et les entraîneurs accordent la priorité à l’accès en GP. Nous nous accrochons à ce deal et la participation en piste est plus importante. De leurs côtés, la qualité et la préparation des chevaux évoluent dans le bon sens. »
Chez lui, Thibault privilégie donc le dressage mais il n’est pas fermé aux autres disciplines. Avec Renan Hémon, le second moniteur, ils se complètent pour que hunter et dressage soient compatibles. « La formation des jeunes chevaux, voire des cavaliers qui débutent, devrait passer par le hunter, juge le jeune dresseur. Des challenges d’hiver ou des épreuves officielles préparatrices devraient devenir des passages obligés. La progression s’en ressentirait. C’est en tout cas ma vision à travers les disciplines que je côtoie au quotidien et que j’apprécie, même si c’est sur le carré que je suis le mieux. »
Catherine Roux
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