Thibault Trassard, le bon tempo
Après une 9e place au critérium national Pro 2 et le titre régional, Thibault Trassard concrétise le temps d’un hiver avec les bonnes dispositions de son piquet en vue de la saison 2008Depuis ses débuts professionnels en 2001, Thibault
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Trassard enregistre une progression constante. Tous les ans, 80 % de ses jeunes chevaux font le déplacement à Fontainebleau. Citons son compagnon du critérium national Pro 2 Loup Kerbouach (entier par Elan de la Cour*HN et Florissant) et Legretto de Chap (Allegreto - Feu Sacré), choisis par son père Xavier et lui-même, qui ont débuté leurs carrières sous sa selle et qui aujourd’hui assurent les bases solides du piquet.
L’an passé, entre les qualifications et la finale, la saison fut chargée d’émotion avec par exemple la 2e place du 4 ans Playboy de Roy (Robin Z - Jasmin), appartenant à Michel Deroy de l’Elevage de l’Angenardière. « C’était mon premier podium sur le Grand Parquet, la signature d’une belle réussite pour le propriétaire et moi-même, confirme Thibault. Ce n’est pas toujours facile d’aller jusqu’au bout avec ses compétiteurs en herbe, mais le cheval a prouvé qu’il avait de la constance et de la qualité. »
Il avoue également son faible pour Orlando de Roy (Quick Star - Benroy PS), appartenant à Michel Deroy, 4e au CIR du Lion d’Angers et l’un des meilleurs 5 ans par les gains. « Orlando a hélas compromis sa finale alors qu’il n’avait pas touché une barre les mois précédents. Cet ultime parcours n’était pas le reflet de la saison et j’en ai éprouvé beaucoup de regret. Orlando est un peu le chouchou de son propriétaire. »
Quant à Margo, alias Margarite du Heup (Super de Bourrière - Natif de Corday), engagée dans la finale des 7 ans et propriété aujourd’hui de Xavier Trassard et Michel Deroy, elle a offert à l’écurie une belle aventure. Avec 4 pts sur la première étape et deux barres sur la deuxième pour cause de fatigue car peu habituée sur ces hauteurs, Margo s’est offert une chance de rester à l’élevage. « Elle en veut, confirme le pilote. Si elle se stabilise dans son travail, car elle est un délicate, je suis persuadé qu’elle progressera dans de bonnes conditions. »
Cap au niveau ?supérieur
Thibault a du pain sur la planche. La saison 2008 arrive à grands pas, il n’est pas question de bâcler le travail avec trop de chevaux dans son piquet ou d’enchaîner les sorties à un train d’enfer. « Je veux mieux faire avec moins de recrues. J’en ai une bonne douzaine actuellement. Je préfère passer beaucoup de temps avec chacun. J’ai mes habitudes et une seule cavalière m’épaule aujourd’hui dans le quotidien. »
Le lot des jeunes semble prometteur mais le travail ne manque pas pour évoluer dans le bon sens. Avec son piquet de chevaux d’âge, il compte bien passer le cap et se diriger dès que possible vers les Grand Prix Pro et les CSI. « Le grand circuit implique souvent déplacements conséquents et temps passés hors de mes murs. C’est pour cela que je limite ma cavalerie pour m’organiser au mieux. »
Justement, le cavalier accorde volontiers une place à la formation entre deux saisons bien remplies. Il a ainsi participé dernièrement au stage proposé par la SHF sous la houlette des cadres ENE et fédéraux. « Cette expérience était très intéressante en présence de pédagogues très ouverts et de Daniel Biancamaria, qui nous avait concocté un programme basique mais très significatif des étapes à franchir avec nos jeunes chevaux ».
Thibault convient de travailler sur la facette dressage qui fait parfois défaut dans la progression en saut d’obstacles. Il fait sans aucun doute partie des cavaliers qui ne doutent pas de l’importance de la formation, du travail sous l’œil averti des meilleurs pour retrouver les bases et éprouver des sensations nouvelles dans le travail personnel. ?« Ça recadre les choses... Je pense même que ce type d’expérience peut donner du sentiment à nos actions. »
Catherine Roux
Piquet : « J’ai eu la chance que l’on me confie de bons chevaux. La situation ne demande qu’à perdurer, mais il me faut passer les paliers qui mêne plus haut tout préservant le capital qualité de ses chevaux. Je suis souvent sur le qui vive à ce sujet mais c’est la règle... J’ai la foi ! »
Relations : « J’ai des rapports de confiance exceptionnels avec mes propriétaires. Tout est carré, les échanges sont fructueux, nous mettons carte sur table en permanence. Une chance certainement mais également un petit savoir-faire que j’espère voir perdurer. »
L’an passé, entre les qualifications et la finale, la saison fut chargée d’émotion avec par exemple la 2e place du 4 ans Playboy de Roy (Robin Z - Jasmin), appartenant à Michel Deroy de l’Elevage de l’Angenardière. « C’était mon premier podium sur le Grand Parquet, la signature d’une belle réussite pour le propriétaire et moi-même, confirme Thibault. Ce n’est pas toujours facile d’aller jusqu’au bout avec ses compétiteurs en herbe, mais le cheval a prouvé qu’il avait de la constance et de la qualité. »
Il avoue également son faible pour Orlando de Roy (Quick Star - Benroy PS), appartenant à Michel Deroy, 4e au CIR du Lion d’Angers et l’un des meilleurs 5 ans par les gains. « Orlando a hélas compromis sa finale alors qu’il n’avait pas touché une barre les mois précédents. Cet ultime parcours n’était pas le reflet de la saison et j’en ai éprouvé beaucoup de regret. Orlando est un peu le chouchou de son propriétaire. »
Quant à Margo, alias Margarite du Heup (Super de Bourrière - Natif de Corday), engagée dans la finale des 7 ans et propriété aujourd’hui de Xavier Trassard et Michel Deroy, elle a offert à l’écurie une belle aventure. Avec 4 pts sur la première étape et deux barres sur la deuxième pour cause de fatigue car peu habituée sur ces hauteurs, Margo s’est offert une chance de rester à l’élevage. « Elle en veut, confirme le pilote. Si elle se stabilise dans son travail, car elle est un délicate, je suis persuadé qu’elle progressera dans de bonnes conditions. »
Cap au niveau ?supérieur
Thibault a du pain sur la planche. La saison 2008 arrive à grands pas, il n’est pas question de bâcler le travail avec trop de chevaux dans son piquet ou d’enchaîner les sorties à un train d’enfer. « Je veux mieux faire avec moins de recrues. J’en ai une bonne douzaine actuellement. Je préfère passer beaucoup de temps avec chacun. J’ai mes habitudes et une seule cavalière m’épaule aujourd’hui dans le quotidien. »
Le lot des jeunes semble prometteur mais le travail ne manque pas pour évoluer dans le bon sens. Avec son piquet de chevaux d’âge, il compte bien passer le cap et se diriger dès que possible vers les Grand Prix Pro et les CSI. « Le grand circuit implique souvent déplacements conséquents et temps passés hors de mes murs. C’est pour cela que je limite ma cavalerie pour m’organiser au mieux. »
Justement, le cavalier accorde volontiers une place à la formation entre deux saisons bien remplies. Il a ainsi participé dernièrement au stage proposé par la SHF sous la houlette des cadres ENE et fédéraux. « Cette expérience était très intéressante en présence de pédagogues très ouverts et de Daniel Biancamaria, qui nous avait concocté un programme basique mais très significatif des étapes à franchir avec nos jeunes chevaux ».
Thibault convient de travailler sur la facette dressage qui fait parfois défaut dans la progression en saut d’obstacles. Il fait sans aucun doute partie des cavaliers qui ne doutent pas de l’importance de la formation, du travail sous l’œil averti des meilleurs pour retrouver les bases et éprouver des sensations nouvelles dans le travail personnel. ?« Ça recadre les choses... Je pense même que ce type d’expérience peut donner du sentiment à nos actions. »
Catherine Roux
Piquet : « J’ai eu la chance que l’on me confie de bons chevaux. La situation ne demande qu’à perdurer, mais il me faut passer les paliers qui mêne plus haut tout préservant le capital qualité de ses chevaux. Je suis souvent sur le qui vive à ce sujet mais c’est la règle... J’ai la foi ! »
Relations : « J’ai des rapports de confiance exceptionnels avec mes propriétaires. Tout est carré, les échanges sont fructueux, nous mettons carte sur table en permanence. Une chance certainement mais également un petit savoir-faire que j’espère voir perdurer. »
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