Trente ans de cabane !
A la détente, sur la piste, en tribune, Robert Adenot a endossé toutes les casquettes de technicien fédéral en CSO comme en CCE. Ces trois décennies de bons et loyaux services ont forgé ses connaissances sans le départir de sa sérénité. Tombé
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dedans tout petit, Robert Adenot est issu d’une famille qui inscrit ses racines en Bourgogne et plus précisément dans la Nièvre. C’est là que l’élevage familial a connu le succès avec quelques sujets AQPS qui sont sortis à haut niveau (Fort Granchamp, Rebaby pour le CCE), (Verotin, côté Course) pour ne citer qu’eux. Rien d’étonnant donc que la voie familiale conduise Robert à devenir enseignant d’équitation, cavalier de CSO et CCE, jockey en gentlemen pendant une dizaine d’année avant de le voir entrer dans la « Grande ?Maison ». Son premier poste en 1983 l’attend au Haras National de Tarbes où il s’initie d’emblée sur le jugement des modèles et allures, un circuit ultra formateur qui forge les bases de son expérience. Il fait également perdurer son cursus d’enseignant auprès des agents HN tout en coachant quelques individuels. Par la suite, il intègre Aurillac où il restera seize ans. Aujourd’hui, c’est à la Délégation Régionale de Blois que le chargé de communication de la direction générale voit perdurer ses fonctions et qu’il peut poursuivre la passion dévorante sur le terrain.
Le Complet, c’est son truc
Après s’être positionné sur les différents postes nécessaires à l’encadrement des épreuves, Robert Adenot avoue volontiers avoir jeté son dévolu sur celui de juge au cœur du complet. « Ce n’est pas facile et placé sous haute responsabilité. Il faut connaître le règlement sur le bout des doigts, être exemplaire, impartial, sans manquer de faire preuve d’intelligence en se mettant dans la peau des cavaliers, chose relativement facile quand on l’a été soi-même » confirme le juge qui assure avoir la chance de juger tous les niveaux ce qui lui permet renforcer les connexions. « C’est un plaisir de retrouver un jeune cheval vu aux modèles et de s’assurer de ses possibilités. Je reste impliqué par rapport l’élevage en suivant les souches, le cheminement des produits des étalons sans oublier la progression des cavaliers » assure l’intéressé.
Au fil de sa carrière, ce technicien fédéral ne manque jamais de se référer à ceux qu’il l’ont formé sur le terrain. « Je pense par exemple à Jean Milak, disparu aujourd’hui et avec qui j’ai jugé à de nombreuses occasions en région Auvergne. Pour le CCE, mes références s’appellent François Belz ou encore Gilbert Lecrivain, chef de piste et juge, pilier de l’organisation des concours de Dijon avec qui j’ai eu beaucoup à échanger ». Quant à l’avenir, Robert Adenot le voit très positif au regard des postulants dont il assume la formation. Il en profite pour souligner ce qui lui paraît essentiel dans la ?fonction : « Disponibilité, sourire tout en conservant la rigueur nécessaire, rapidité de jugement, concentration sont les règles auxquelles je me soumets volontiers pour que perdure le plaisir de juger ».
Catherine Roux
Carte de visite
Juge CSO N1
Juge CCE candidat international
Juge Dressage N3
Chef de piste CSO
(ne pratique plus aujourd’hui)
Commissaire au paddock (national)
Le Complet, c’est son truc
Après s’être positionné sur les différents postes nécessaires à l’encadrement des épreuves, Robert Adenot avoue volontiers avoir jeté son dévolu sur celui de juge au cœur du complet. « Ce n’est pas facile et placé sous haute responsabilité. Il faut connaître le règlement sur le bout des doigts, être exemplaire, impartial, sans manquer de faire preuve d’intelligence en se mettant dans la peau des cavaliers, chose relativement facile quand on l’a été soi-même » confirme le juge qui assure avoir la chance de juger tous les niveaux ce qui lui permet renforcer les connexions. « C’est un plaisir de retrouver un jeune cheval vu aux modèles et de s’assurer de ses possibilités. Je reste impliqué par rapport l’élevage en suivant les souches, le cheminement des produits des étalons sans oublier la progression des cavaliers » assure l’intéressé.
Au fil de sa carrière, ce technicien fédéral ne manque jamais de se référer à ceux qu’il l’ont formé sur le terrain. « Je pense par exemple à Jean Milak, disparu aujourd’hui et avec qui j’ai jugé à de nombreuses occasions en région Auvergne. Pour le CCE, mes références s’appellent François Belz ou encore Gilbert Lecrivain, chef de piste et juge, pilier de l’organisation des concours de Dijon avec qui j’ai eu beaucoup à échanger ». Quant à l’avenir, Robert Adenot le voit très positif au regard des postulants dont il assume la formation. Il en profite pour souligner ce qui lui paraît essentiel dans la ?fonction : « Disponibilité, sourire tout en conservant la rigueur nécessaire, rapidité de jugement, concentration sont les règles auxquelles je me soumets volontiers pour que perdure le plaisir de juger ».
Catherine Roux
Carte de visite
Juge CSO N1
Juge CCE candidat international
Juge Dressage N3
Chef de piste CSO
(ne pratique plus aujourd’hui)
Commissaire au paddock (national)
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