Victoire sur le fil
CSO Saint-Branchs (37) 6-7 juin Organisé sur deux week-ends consécutifs, Saint Branchs fait des émules. Dans les Grand Prix Pro 2 1,35 m, Fabrice Lenormand gagnant le premier dimanche laisse échapper une seconde victoire au profit d’Anaïs Berthier. Deux talents à leur façon.Un
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beau programme fournissait la matière à des épreuves très suivies. Parmi les résultats des Grand Prix Pro 2, les dimanches se suivent et se ressemblent un peu. En effet, lors de la première échéance, Thibault Trassard/Margarite de Heup et Fabrice Lenormand/Jivalko de Presle, sans faute sur toute la ligne se disputaient le chrono du barrage à l’avantage du Tourangeau, alors qu’Anais Berthier/Volker W Van De Dauwhoeve empochait la 3e place pour une petite faute sur le barrage tout comme Quentin Legrel/Kim des Genets et Anaïs Berthier/Mabel de la Roche.
La seconde échéance, une semaine plus tard permettait de retrouver Anaïs Berthier/Volker W Van de Dauwhoeve cette fois en vainqueur avec deux parcours sans faille qui ravissaient les yeux. Cette fois, et toujours sans faute, Fabrice Lenormand/Jivalko de Presle se retrouvait en seconde position pour quelques centièmes sans démériter sur la valeur technique. On remarqua cette fois encore le tracé proposé par Michel Ismalun qui à la détente paraissait des plus « cool » avec des distances calculées au plus juste et qui a parfaitement joué son rôle « Ce n’est pas mon truc de piéger les couples. Je préfère les voir galoper et ajuster quand il le faut » concluait le chef de piste. Il faut également reconnaître en la matière que les conditions atmosphériques déplorables qui faisaient valser les chandeliers et les soubassements tout au long de l’épreuve n’ont pas permis aux chevaux d’être au meilleur de leur forme.
Une soirée qui restera dans les mémoires
En soirée du second week-end, le concours était également l’occasion d’une animation à la fois sportive et conviviale sous les projecteurs. Cette initiative était due à un groupe d’étudiants de l’Iseme de Tours (Ecole de commerce). Ces jeunes, Justine Anquetil, Simon Auger, Charlotte Baylet et Camille Jégou n’ont pas ménagé leur peine pour conquérir vingt-sept partenaires qui ont été sensibles à la conviction de ces passionnés. L’organisation d’une puissance était en jeu, susceptible de soulever l’enthousiasme en bord de piste. Ce fut le cas en présence d’un public très nombreux qui se regroupait sous les tentes aménagées pour l’occasion et sur la butte qui domine la carrière. ?« C’était noir de monde » avouaient Claire Debré et Stéphane Chaffaud, les responsables des Ecuries du Noyer qui n’en croyaient pas leurs yeux et qui mûrissent d’ores et déjà le projet de récidiver l’an prochain.
En piste, vingt et un cavaliers, ?(un nombre que personne n’osait espérer !) pro et amateur s’engageaient sur la spa, qui selon le judicieux montage du chef de piste, était l’ultime difficulté précédée de trois obstacles, imposé ou facultatif suivant les passages successifs.
L’épreuve se concluait à 2,05 m. Au dernier passage, l’amateur cède le pas au pro. En effet, Marjolaine Marraud des Grottes/Imprévu, cavalière à la Grenadière faute sur cet ultime passage. C’est Jean-Marie Martin/Johnny Boy qui franchit, très à l’aise, la Spa sans encombre. Pour la petite histoire, Johnny Boy est un fils de Dollar du Murier et Quina des Bruyères, une jument dont on se rappelle les exploits sous la selle du père de Jean Marie et Patrick Martin.
Catherine Roux
La seconde échéance, une semaine plus tard permettait de retrouver Anaïs Berthier/Volker W Van de Dauwhoeve cette fois en vainqueur avec deux parcours sans faille qui ravissaient les yeux. Cette fois, et toujours sans faute, Fabrice Lenormand/Jivalko de Presle se retrouvait en seconde position pour quelques centièmes sans démériter sur la valeur technique. On remarqua cette fois encore le tracé proposé par Michel Ismalun qui à la détente paraissait des plus « cool » avec des distances calculées au plus juste et qui a parfaitement joué son rôle « Ce n’est pas mon truc de piéger les couples. Je préfère les voir galoper et ajuster quand il le faut » concluait le chef de piste. Il faut également reconnaître en la matière que les conditions atmosphériques déplorables qui faisaient valser les chandeliers et les soubassements tout au long de l’épreuve n’ont pas permis aux chevaux d’être au meilleur de leur forme.
Une soirée qui restera dans les mémoires
En soirée du second week-end, le concours était également l’occasion d’une animation à la fois sportive et conviviale sous les projecteurs. Cette initiative était due à un groupe d’étudiants de l’Iseme de Tours (Ecole de commerce). Ces jeunes, Justine Anquetil, Simon Auger, Charlotte Baylet et Camille Jégou n’ont pas ménagé leur peine pour conquérir vingt-sept partenaires qui ont été sensibles à la conviction de ces passionnés. L’organisation d’une puissance était en jeu, susceptible de soulever l’enthousiasme en bord de piste. Ce fut le cas en présence d’un public très nombreux qui se regroupait sous les tentes aménagées pour l’occasion et sur la butte qui domine la carrière. ?« C’était noir de monde » avouaient Claire Debré et Stéphane Chaffaud, les responsables des Ecuries du Noyer qui n’en croyaient pas leurs yeux et qui mûrissent d’ores et déjà le projet de récidiver l’an prochain.
En piste, vingt et un cavaliers, ?(un nombre que personne n’osait espérer !) pro et amateur s’engageaient sur la spa, qui selon le judicieux montage du chef de piste, était l’ultime difficulté précédée de trois obstacles, imposé ou facultatif suivant les passages successifs.
L’épreuve se concluait à 2,05 m. Au dernier passage, l’amateur cède le pas au pro. En effet, Marjolaine Marraud des Grottes/Imprévu, cavalière à la Grenadière faute sur cet ultime passage. C’est Jean-Marie Martin/Johnny Boy qui franchit, très à l’aise, la Spa sans encombre. Pour la petite histoire, Johnny Boy est un fils de Dollar du Murier et Quina des Bruyères, une jument dont on se rappelle les exploits sous la selle du père de Jean Marie et Patrick Martin.
Catherine Roux
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