Vincent Vernhes seul sans-faute

offrait le choix entre les différents niveaux.

En ouverture de la plus importante épreuve, le chef de piste Michel Limousin et le cavalier du cru Frédéric Meslet proposaient au public une reconnaissance en bonne et due forme avec, micro à l’appui, toutes les explications nécessaires à la compréhension des difficultés de parcours.

Les cavaliers pris par la détente de leurs montures ne devaient pas, dans un même temps, avoir l’oreille attentive à ces détails car en définitive seul l’un d’entre eux, Vincent Vernhes, associé à Manix de Creuse (un hongre gris de 7 ans par Almayack*HN et Oracle du Houry*HN AA, proriété de Claire Houry), sont sortis indemnes de ce GP Pro à 1,35 m. Ils ont en effet signé le seul sans-faute, ce qui privait le public et les passionnés du traditionnel barrage.

Pour les 21 autres cavaliers en piste, l’afficheur inscrivait une voire plusieurs fautes, à l’exception toutefois de Pascal Pronko/Lemon de Cartigny (Cabdulla du Tillard - Laudanum PS) et Antoine Charlot/Mentor de Vima (Bayard d’Elle - Jalisco B), qui laissaient juste le chronomètre égrainer quelques fâcheuses secondes. Pour ce dernier cavalier, junior première année, cette saison finissante s’inscrit parmi les bons millésimes.

Fidèle participant des terrains du Centre, Vincent Vernhes est souvent au classement tout au long de la saison. Pour lui, la saison touche à sa fin juste avant le championnat régional. Après avoir juguler le travail et les compétitions sur la double destination du complet et de l’hippique, Vincent a donc confirmé ici sa bonne forme en compagnie de Manix de Creuse.

Ce dernier est l’un des piliers de son piquet. Il a figuré douze fois déjà cette année au classement des épreuves de ce niveau. Bien que la veille le cheval était plus ombrageux, ce GP n’a pas posé de problème. Les dénivelés et les difficultés n’ont pas troublé ce 7 ans qui prend aujourd’hui force et efficacité. Lui qui était souvent en opposition avec son cavalier, s’assagit, ce qui lui permet d’assurer un travail beaucoup plus régulier. Le couple arrive à ses fins.

Catherine Roux

Christine Marquenet, une fidèle de la Grenadière, annonçait lors de sa venue en piste le samedi dans le PGP 1,25 m que la carrière d’Agramant Assemont, né en 1988, touchait à sa fin.

Ce fidèle compagnon, qui n’a jamais manqué une édition à Saint-Cyr-sur-Loire, a offert à sa cavalière un bonheur sans conteste en hunter et en CSO, depuis son achat à l’issue de son année en classique 5 ans. Il a figuré dans divers championnat dont celui des cavalières et sans oublier un titre de champion de France hunter.

Ici, cerise sur le gâteau, Agramant Assemont a tiré sa révérence en remportant l’épreuve sans forcer. Christine, qui avoue avoir vécu un périple extraordinaire avec ce coéquipier de choix, fera perdurer ses visites à la Grenadière avec sa nouvelle recrue, Lappisan Borealis (Shogoun II - Ukase), qui fait ses débuts GP.

Pour Agramant Assemont, la retraite a sonné mais ce sera avec quelques petits travaux à clé, pour conserver la forme, en compagnie de jeunes cavaliers qui débutent le hunter.
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Le détail ne pouvait échapper à personne : Jean-François de Mieulle se remet vaillamment d’une blessure à la jambe causée par une chute lors d’une séance quotidienne de travail.

Pour mettre fin à ces émotions, le député-maire de Saint-Cyr-sur-Loire, Philippe Briand, a remis à Jean-François le ‘‘Prix Spécial de l’éclopé’’ à l’issue d’une convalescence rondement menée.

Espérons que cet épisode ne sera bientôt plus qu’un dessin souvenir inscrit sur fond de plaque de verre.