« ANSF : centralisatrice et hégémonique » par Claude Brochard
(en ligne le 15 avril 2010) « Une précision importante : je ne suis pas candidat au poste de président de l’ANSF, mon but est uniquement de faire changer la politique actuelle qui nous mène dans le mur. S’il le fallait, nous aurions bien sûr un candidat à présenter.Deux
mots caractérisent la politique de l’équipe actuelle : centralisatrice et hégémonique.
Hégémonisme qui conduit à l’isolement de notre association, ce qui est dommageable pour tous les éleveurs de SF.
Centralisation qui conditionne toute la politique suivie.
La centralisation est un vieux démon français, héritage de la monarchie puisque les rois, pour assurer leur puissance, centralisaient tous les pouvoirs à la Cour.
Aujourd’hui que fait l’état lorsqu’il cherche des pertinences, de la performance, des économies dans les domaines touchant à l’humain ? Il décentralise ! (c’est le cas pour les écoles, les routes, le social, les transports de la vie quotidienne, aujourd’hui la santé….). Et pourtant c’est bien l’homme qui fait le cheval de sport.
Cette politique concurrence les régions ? Qu’à cela ne tienne, on va les faire disparaître en tant que telles. Et pour cela, un outil : les Modèle et Allures. Anne Ricard et Luc Tavernier, généticiens de renommée internationale nous ont prévenus : la grille de notation n’a aucune valeur scientifique. Bertrand Langlois, directeur de recherche à l’INRA, généticien de renommée mondiale écrit : « Il n’y a pas de relation démontrée entre une appréciation en concours MA et la performance sportive ». Et pourtant on nous construit une usine à gaz qui coûte une fortune (50 000 euros), qui ne fait pas vendre les poulains mais qui permet à l’ANSF de rentrer en force dans les régions. Sommes-nous tous d’accord ? La seule sélection génétique efficace est basée sur la performance ! Alors redonnons à nos concours MA leur rôle de rassemblement convivial et didactique mais surtout marchand, et travaillons sur nos bonnes lignées maternelles qui comptent parmi les meilleures du monde, (en CSO le droit du sol ne les concerne pas elles, alors qu’en dressage c’est différent).
Vous avez du mal à vendre vos poulains ? Nous avons la solution : nous allons embaucher des techniciens qui vont catégoriser (?) vos poulains et les vendre. Coût de l’opération ? Environ 400.000 euros par an ! Voila un exemple des résultats d’une politique centralisatrice.
Enfin il est évident que les nouvelles lois de finance n’offriront que de moins en moins de subventions au niveau national, alors que les régions, si nous savons nous intégrer au tissu régional et participer à son image, offriront des solutions qui ne concerneront jamais le national.
L’ANSF a toute sa place dans le paysage de demain en tant qu’association de race et en s’intégrant dans la maison du cheval que nous appelons tous.
Si vous adhérez à notre profession de foi mais que vous n’avez pas dans votre région de candidat, alors votez en la renvoyant vierge. »
Hégémonisme qui conduit à l’isolement de notre association, ce qui est dommageable pour tous les éleveurs de SF.
Centralisation qui conditionne toute la politique suivie.
La centralisation est un vieux démon français, héritage de la monarchie puisque les rois, pour assurer leur puissance, centralisaient tous les pouvoirs à la Cour.
Aujourd’hui que fait l’état lorsqu’il cherche des pertinences, de la performance, des économies dans les domaines touchant à l’humain ? Il décentralise ! (c’est le cas pour les écoles, les routes, le social, les transports de la vie quotidienne, aujourd’hui la santé….). Et pourtant c’est bien l’homme qui fait le cheval de sport.
Cette politique concurrence les régions ? Qu’à cela ne tienne, on va les faire disparaître en tant que telles. Et pour cela, un outil : les Modèle et Allures. Anne Ricard et Luc Tavernier, généticiens de renommée internationale nous ont prévenus : la grille de notation n’a aucune valeur scientifique. Bertrand Langlois, directeur de recherche à l’INRA, généticien de renommée mondiale écrit : « Il n’y a pas de relation démontrée entre une appréciation en concours MA et la performance sportive ». Et pourtant on nous construit une usine à gaz qui coûte une fortune (50 000 euros), qui ne fait pas vendre les poulains mais qui permet à l’ANSF de rentrer en force dans les régions. Sommes-nous tous d’accord ? La seule sélection génétique efficace est basée sur la performance ! Alors redonnons à nos concours MA leur rôle de rassemblement convivial et didactique mais surtout marchand, et travaillons sur nos bonnes lignées maternelles qui comptent parmi les meilleures du monde, (en CSO le droit du sol ne les concerne pas elles, alors qu’en dressage c’est différent).
Vous avez du mal à vendre vos poulains ? Nous avons la solution : nous allons embaucher des techniciens qui vont catégoriser (?) vos poulains et les vendre. Coût de l’opération ? Environ 400.000 euros par an ! Voila un exemple des résultats d’une politique centralisatrice.
Enfin il est évident que les nouvelles lois de finance n’offriront que de moins en moins de subventions au niveau national, alors que les régions, si nous savons nous intégrer au tissu régional et participer à son image, offriront des solutions qui ne concerneront jamais le national.
L’ANSF a toute sa place dans le paysage de demain en tant qu’association de race et en s’intégrant dans la maison du cheval que nous appelons tous.
Si vous adhérez à notre profession de foi mais que vous n’avez pas dans votre région de candidat, alors votez en la renvoyant vierge. »
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