« Vous avez dit transparence ? »
« Les élections à l’Anaa où les opposants à l’actuelle présidence se sont répandus en invectives faute de proposer un véritable projet alternatif, n’ont pas créé la surprise que les mêmes annonçaient.L’opposition put s’exprimer,
selon les thèmes et le schéma qu’elle a choisis, sans que personne de l’Anaa ne s’en offusque, ne dénonce une manœuvre de « l’opus dei » ou ne montre du doigt tel ou tel « initié » agissant en sous main ?
Personne ne pouvant ignorer que « l’unique aboyeur » n’était autre qu’un membre éminent du Conseil d’Administration de l’ANSF, on pouvait s’étonner du silence de celle-ci.
Dans la campagne qui s’ouvre aujourd’hui et qui restera, espérons-le, digne de la première marque française, il serait tout à l’honneur du président de l’ANSF, plutôt que de suivre l’exemple de son « Jacques Hébert aquitain », de s’expliquer sur les raisons qui l’ont conduit à renoncer hier à son programme de 2006 pour lequel nous l’avons élu, afin que ses supporters d’aujourd’hui n’éprouvent pas, demain, les mêmes désillusions que ses soutiens du précédent scrutin.
Face aux déclarations démagogiques, narcissiques, triomphalistes ou hégémoniques, la vérité est tout autre.
Prétendre que les prochaines élections vont élire des représentants au « suffrage universel » ne convaincra personne. En effet, le suffrage universel, comme son nom l’indique, donne la parole à l’ensemble de la population, adhérente ou non, sympathisante ou non. En la prochaine élection, sur plus de 10 000 éleveurs naisseurs de SF ou susceptibles de l’être, seuls environ 2 000 adhérents au « club » bénéficieront du droit de vote !
Seuls les régimes totalitaires limitent la représentativité populaire universelle à un parti unique.
Prétendre que les chevaux « SF », sous entendu : fruits de la politique actuellement conduite, font la gloire de l’élevage français, c’est oublier que sur les 15 chevaux qui placent la  marque « SF »
au 2e rang de la WBFSH, 10 sont de pure souche franco-française alors que cette année encore, le guide des Etalons ANSF présente près de 60% de mâles étrangers ou fils de.
Faire croire que 95 % des produits 2009 ont été inscrits au « SF » moyennant le paiement volontaire de 50 € c’est oublier de dire que les éleveurs n’avaient pas d’autre choix !
Que dirait-on, si, pour bénéficier de la Sécurité Sociale il fallait être adhérent à un parti politique ?
C’est pourtant bien ainsi que la plupart des dotations en épreuves et concours d’élevage a été conditionnée à l’adhésion à une marque « SF » ou à un Stud-book, ce qui est sans précédent dans les aides de l’état aux productions agricoles. C’est d’autre part faire peu de cas des actions de relance menées vers les étourdis ou réfractaires par le SIRE qui a utilisé un service public et des fonds publics à des fins de propagande commerciale partisane.
Il est d’ailleurs regrettable que dans l’affaire des 50€ on ait fait l’amalgame entre un acte d’état civil-déclaration de naissance obligatoire et l’adhésion dite volontaire à une marque commerciale.
On peut également déplorer que les Haras Nationaux, sortant de leur rôle de garants du service public, ne se soient pas « bornés » à diffuser aux éleveurs l’information la plus neutre et la plus exhaustive sur avantages et inconvénients à s’acquitter des 50€ après qu’ils se soient assurés que tous les éleveurs français soient bien traités équitablement. Ce n’est pas le parti pris par les dignitaires de l’Institution en son temps qui dès lors se sont mis au service d’une marque privée.
Un nouveau directeur vient d’être nommé à la tête du nouvel institut. N’étant pas « un produit » du microcosme équin mais néanmoins aguerri du monde agricole, gageons qu’il saura résister aux pressions contradictoires internes et externes dont il va faire l’objet et qu’il redonnera à l’élevage français du cheval de sport et à leurs éleveurs la sérénité et la confiance en l’avenir qui leur manquent cruellement aujourd’hui.
Il conviendra en outre à toutes les structures en charge de la filière de veiller à ce que chacun reste à sa place sous tutelle et avec le soutien du Ministère de l’Agriculture :
- Les techniciens de l’IFCE (Haras Nationaux - ENE) pour le Conseil et les services et la formation
- Le SIRE pour la gestion de l’état-civil et les informations qui en découlent
- Les Associations Nationales de Races pour la gestion de leur Stud-book ou de leur marque et la promotion de celles-ci
- Les Associations Régionales d’Eleveurs multi raciales et pluridisciplinaires pour l’animation des régions et le regroupement des éleveurs
La société Mère SHF pour la fédération de la filière et la valorisation de l’élevage français. »
Philippe Martin, président de l’Adep et de la Fedecso
Personne ne pouvant ignorer que « l’unique aboyeur » n’était autre qu’un membre éminent du Conseil d’Administration de l’ANSF, on pouvait s’étonner du silence de celle-ci.
Dans la campagne qui s’ouvre aujourd’hui et qui restera, espérons-le, digne de la première marque française, il serait tout à l’honneur du président de l’ANSF, plutôt que de suivre l’exemple de son « Jacques Hébert aquitain », de s’expliquer sur les raisons qui l’ont conduit à renoncer hier à son programme de 2006 pour lequel nous l’avons élu, afin que ses supporters d’aujourd’hui n’éprouvent pas, demain, les mêmes désillusions que ses soutiens du précédent scrutin.
Face aux déclarations démagogiques, narcissiques, triomphalistes ou hégémoniques, la vérité est tout autre.
Prétendre que les prochaines élections vont élire des représentants au « suffrage universel » ne convaincra personne. En effet, le suffrage universel, comme son nom l’indique, donne la parole à l’ensemble de la population, adhérente ou non, sympathisante ou non. En la prochaine élection, sur plus de 10 000 éleveurs naisseurs de SF ou susceptibles de l’être, seuls environ 2 000 adhérents au « club » bénéficieront du droit de vote !
Seuls les régimes totalitaires limitent la représentativité populaire universelle à un parti unique.
Prétendre que les chevaux « SF », sous entendu : fruits de la politique actuellement conduite, font la gloire de l’élevage français, c’est oublier que sur les 15 chevaux qui placent la  marque « SF »
au 2e rang de la WBFSH, 10 sont de pure souche franco-française alors que cette année encore, le guide des Etalons ANSF présente près de 60% de mâles étrangers ou fils de.
Faire croire que 95 % des produits 2009 ont été inscrits au « SF » moyennant le paiement volontaire de 50 € c’est oublier de dire que les éleveurs n’avaient pas d’autre choix !
Que dirait-on, si, pour bénéficier de la Sécurité Sociale il fallait être adhérent à un parti politique ?
C’est pourtant bien ainsi que la plupart des dotations en épreuves et concours d’élevage a été conditionnée à l’adhésion à une marque « SF » ou à un Stud-book, ce qui est sans précédent dans les aides de l’état aux productions agricoles. C’est d’autre part faire peu de cas des actions de relance menées vers les étourdis ou réfractaires par le SIRE qui a utilisé un service public et des fonds publics à des fins de propagande commerciale partisane.
Il est d’ailleurs regrettable que dans l’affaire des 50€ on ait fait l’amalgame entre un acte d’état civil-déclaration de naissance obligatoire et l’adhésion dite volontaire à une marque commerciale.
On peut également déplorer que les Haras Nationaux, sortant de leur rôle de garants du service public, ne se soient pas « bornés » à diffuser aux éleveurs l’information la plus neutre et la plus exhaustive sur avantages et inconvénients à s’acquitter des 50€ après qu’ils se soient assurés que tous les éleveurs français soient bien traités équitablement. Ce n’est pas le parti pris par les dignitaires de l’Institution en son temps qui dès lors se sont mis au service d’une marque privée.
Un nouveau directeur vient d’être nommé à la tête du nouvel institut. N’étant pas « un produit » du microcosme équin mais néanmoins aguerri du monde agricole, gageons qu’il saura résister aux pressions contradictoires internes et externes dont il va faire l’objet et qu’il redonnera à l’élevage français du cheval de sport et à leurs éleveurs la sérénité et la confiance en l’avenir qui leur manquent cruellement aujourd’hui.
Il conviendra en outre à toutes les structures en charge de la filière de veiller à ce que chacun reste à sa place sous tutelle et avec le soutien du Ministère de l’Agriculture :
- Les techniciens de l’IFCE (Haras Nationaux - ENE) pour le Conseil et les services et la formation
- Le SIRE pour la gestion de l’état-civil et les informations qui en découlent
- Les Associations Nationales de Races pour la gestion de leur Stud-book ou de leur marque et la promotion de celles-ci
- Les Associations Régionales d’Eleveurs multi raciales et pluridisciplinaires pour l’animation des régions et le regroupement des éleveurs
La société Mère SHF pour la fédération de la filière et la valorisation de l’élevage français. »
Philippe Martin, président de l’Adep et de la Fedecso
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