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« Sacré fumier de cheval »

A peine cette affaire consternante et ô combien « CONSTERNO GRANDE » reprise par la presse européenne et relatée par le ‘TIMES’... commence-t-elle à s’estomper... A peine les testicules endolories de cet « OLDENBOURGER BAI » recommencent-elles
quelque peu à gesticuler... que ressurgit une autre affaire extravagante, fumante et odorante puisqu’elle concerne le devenir de nos TAS DE FUMIER !...

Une lettre datée du 30 août 2008 informe certains éleveurs, avec cynisme ou naïveté, de l’existence d’un projet pour « VALORISATION DU FUMIER DE CHEVAL » !!

Le courrier intime également les destinataires de bien vouloir faire part de leurs remarques. C’est la raison pour laquelle ces suggestions leur sont généreusement offertes.

« Déjà entre 1750 et 1850 un certain nombre de fermiers entreprenants occupent dans les « RELAIS DE POSTE » des positions stratégiques.

La fonction est lucrative pour les agriculteurs qui trouvent à y valoriser leurs fourrages mais surtout en récupérant les abondants FUMIERS DE CHEVAL.

Ces MAITRES DE POSTE ont alors le droit de cultiver « trois charrues » ! environ 100 hectares ... ce qui est énorme pour l’époque et tout cela sans avoir à payer ni la « TAILLE » ni « l’IMPOT FONCIER » !

Quelle aubaine pour la SAGA des PETIT ... « une famille autour de PARIS » qui sut à bon compte s’enrichir très très abondamment !!...

Retenons le nom de PIERRE III PETIT (1727-1809) écuyer du Roi, maître de la POSTE ROYALE AUX CHEVAUX DE MEAUX » (J.M. MORICEAU et PH. MADELINE)

Dans cette missive envoyée dernièrement à quelques éleveurs « privilégiés » il s’agit, cette fois de FRANÇOIS LUCAS 1ER ... personnage principal et premier rôle.

Président de la FIVAL, il explique qu’une étude approfondie permettra de définir « les techniques les plus pertinentes pour valoriser le FUMIER DE CHEVAL » !

« Voici de la « belle ouvrage » en perspective » aurait dit ma grand’mère LOUISE, en clignant malignement ... et petit sourire en coin ... qui en disait long !

Rappelons à FRANÇOIS LUCAS que :

- l’EPANDANGE DIRECT se pratique depuis des millénaires !

- Le COMPOSTAGE est maintenant bien mécanisé. Il a fait toutes ses preuves !

- La METHANISATION est très vulgarisée en SUISSE, depuis quasiment un demi-siècle !

- C’est un crime de brûler du fumier ! et sans crottins... pas de jolis fraisiers !...

Faut-il aussi rappeler que le FUMIER DE CHEVAL est apprécié par tous les vignerons ? Ces derniers pourraient de très loin, venir débarrasser gratuitement ceux qui en seraient encombrés... A condition toutefois qu’il soit bien stocké ou mieux : composté.

Rien de choquant jusqu’ici, dans cette mission confiée à la FIVAL, maître d’œuvre... si elle est uniquement chargée de coordonner et d’apporter une sorte d’aide bénévole aux éleveurs de chevaux en mettant en rapport : producteurs, transformateurs et utilisateurs.

Là où l’affaire devient en effet rocambolesque, c’est quand on apprend le montant de la « FACTURE A PAYER » pour une « RECHERCHE-PRETEXTE » qui n’est ni « dans les cordes » ni dans les attributions de cette fédération.

- ...PERSONNE N’EST DUPE ! ...-

« A 860 000 euros ! qui dit mieux ? Qui a osé dire récession ? à 860 000 € deux fois !... bien vu ! ... rien à droite ! ... rien à gauche !... on adjuge ! »

Stop ! stop ! ... Gageons qu’une partie de ces organismes et administrations ou associations aussi diverses qu’inutiles, qui se superposent sur un échafaudage mal arrimé à une bâtisse trop vétuste, soient rapidement remerciés et limogés !

Chaque palier de cet édifice instable et « non conforme », supporte une équipe beaucoup trop « lourde » et qui coûte « la peau des fesses » (celle de nos chevaux). De surcroît, certains ne savent faire, cela fut démontré, que du bricolage et du rapiéçage de façade.

Ne vaut-il pas mieux raser l’immeuble et reconstruire sur les quelques fondations existantes et somme toute encore fiables... une belle maison neuve, solide et fonctionnelle... celle là à énergie humaine valable et durable.

Alors, LA SAGA DES INSTITUTIONS SURANNEES aurait définitivement disparu comme LA SAGA DES MAITRES DE POSTES DE MEAUX (1721-1809) ... une AUTRE REVOLUTION !...

Alors seulement aussi, ce bon et brave paysan, teint hâlé, visage buriné et paumes calleuses... car il cure lui, ses boxes à la main tous les dimanches matin... en aurait terminé de se demander si FIVAL n’est autre que la contraction évidente de : « FUMIER DE CHEVAL » !

Jean de Ixe

09/10/2008

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