« Un super championnat de 3 ans »
Bref tour d’horizon avec le président du stud-book Selle Français au terme de l’événement femelle et du championnat des foals qui ont apporté une animation certaine à ce NHS 2013 très riche en diversité et en intérêt. Ce sont des effectifs resserrés qui ont concouru ici , comme le seront ceux du concours étalons. La qualité n’en a pas souffert. Après la Normandie qui jouait chez elle, c’est la Bretagne qui arrive en tête du palmarès des régions.
Photo 1 sur 1
Bernard, quel bilan, à chaud comme ça, au dernier jour de cet évènement femelle ?
« Ça c’est très bien passé, on a été gâtés par le temps, il a fait beau sans faire chaud donc les poulains et les chevaux étaient très bien. On a eu un super championnat de 3 ans, la championne des 3 ans est une pouliche exceptionnelle, il y a longtemps que je n’ai pas vu une pouliche comme ça, elle a gagné les meilleures notes de modèle, de saut en liberté, meilleurs obstacles, meilleure lignée maternelle. C’est un croisement extrêmement intelligent, réfléchi. La pouliche est une surdouée, elle a énormément de présence, elle se place toute seule, elle vous regarde droit dans les yeux, elle est bien dans sa tête, elle saute magnifiquement bien. C’est une grande grande championne, ça m’a fait très plaisir. Et puis dans les foals, on a vu un lot assez homogène, un petit peu moins de poulains cette année mais c’est un peu normal, on est au mois d’août certaines personnes sont en vacances. C’est toujours pareil, les gens hésitent en plein mois d’août à faire 500 ou 1000 kilomètres pour présenter un poulain. »
C’est une bonne date que vous allez maintenir pour les foals ?« Moi je maintiens que c’est beaucoup mieux que fin octobre parce que maintenant notre concours étalons a lieu la dernière semaine d’octobre, c’est très tard pour les poulains. Il y a des poulains qui auront 7 mois ».
On a vu un peu moins de participation de régions, certaines régions n’étaient pas là , comme la Lorraine. « Oui mais au mois d’octobre ça n’aurait pas changé grand-chose, je pense que les gens, par les temps qui courent vont un peu à l’économie. Ça coûte cher, donc peut-être qu’on alternera, si on trouve des évènements similaires au Normandie Horse Show l’été dans différentes régions de France. Moi je serais assez partisan que, pour répondre à la demande des éleveurs, on alterne, une fois St-Lô, une fois ailleurs de façon que ce ne soit pas toujours les mêmes qui se déplacent ».
Au cours des ventes organisées par Cheval Normandie, est-ce que les lignes ont bougé ? « Ce sont de très bonnes initiatives. Le client ne débarque pas dans votre cour comme ça, donc il faut créer des évènements. Mais après, on peut critiquer les résultats. C’est sûr, ce ne sont jamais que les premières années. C’est la deuxième vente de ce genre organisée conjointement avec la SHF, après le Mans. Là c’était dans un évènement international. On n’a pas encore les résultats officiels mais il y a une trentaine de chevaux qui ont passé la visite et d’autres contacts ont été pris. Toutes les opportunités de provoquer le commerce sont bonnes. Il semblerait qu’à cette vente il y ait eu plus de contacts pour les chevaux du 2e jour, ceux qui s’adressaient à une clientèle amateur, alors que le 1er jour l’élite des 6 ans, donc avec des prix nettement plus élevés, intéressait moins de monde ».
Qu’est-ce qui vous a fait choisir le mâle pour le titre de champion suprême ?« Le mâle est plus développé et ses aplombs sont meilleurs que ceux de la femelle. C’est vraiment sur les aplombs qu’on a pris notre décision ».
Qu’est-ce qui nous attend pour le mois d’octobre ?« J’espère beaucoup de monde [rire], la fusion avec le CSI devrait être très positive, le 1er jour, le jeudi, on fait sauter les chevaux en liberté, on a limité le nombre de chevaux justement pour qu’on puisse faire une journée d’obstacles en liberté, qu’on puisse passer 100 chevaux dans la journée plutôt que sur 2 jours. On espère que les gens vont venir au moins ce jeudi-là , comme autrefois, comme il y a 20 ans, où tout le monde venait le jour de l’obstacle. Les 2 ans sauteront le matin, les 3 ans l’après-midi. Il y aura une quarantaine de 2 ans, au lieu de 100, on a recentré sur la qualité, on ne va prendre que 60 à 70 3 ans au lieu de 100. aussi, Ceux qui vont se déplacer auront plus de chances d’être approuvés puisqu’on ne change pas le nombre d’approuvés, il y aura toujours entre 5 et 10 2 ans approuvés et entre 20 et 25 3 ans. Donc à la limite dans les 3 ans, ceux qui viennent ont une chance sur 2 d’être approuvés ».
C’est la première fois que des primes sont distribuées dans les 2 ans, 3 ans et chez les foals ?« Non, depuis qu’on a créé ce championnat des 2 et 3 ans, on distribue 12 000 € par championnat, 12 000 pour les 2 ans, 12 000 pour les 3 ans, 12 000 pour les foals (3 000 par section). Le 1er gagne autour de 650 €. Si on pouvait faire mieux, on ferait mieux, mais bon. »
Propos recueillis par ER
Bref tour d’horizon avec le président du stud-book Selle Français au terme de l’événement femelle et du championnat des foals qui ont apporté une animation certaine à ce NHS 2013 très riche en diversité et en intérêt. Ce sont des effectifs resserrés qui ont concouru ici , comme le seront ceux du concours étalons. La qualité n’en a pas souffert. Après la Normandie qui jouait chez elle, c’est la Bretagne qui arrive en tête du palmarès des régions. |
Photo 1 sur 1 |
Bernard, quel bilan, à chaud comme ça, au dernier jour de cet évènement femelle ?
« Ça c’est très bien passé, on a été gâtés par le temps, il a fait beau sans faire chaud donc les poulains et les chevaux étaient très bien. On a eu un super championnat de 3 ans, la championne des 3 ans est une pouliche exceptionnelle, il y a longtemps que je n’ai pas vu une pouliche comme ça, elle a gagné les meilleures notes de modèle, de saut en liberté, meilleurs obstacles, meilleure lignée maternelle. C’est un croisement extrêmement intelligent, réfléchi. La pouliche est une surdouée, elle a énormément de présence, elle se place toute seule, elle vous regarde droit dans les yeux, elle est bien dans sa tête, elle saute magnifiquement bien. C’est une grande grande championne, ça m’a fait très plaisir. Et puis dans les foals, on a vu un lot assez homogène, un petit peu moins de poulains cette année mais c’est un peu normal, on est au mois d’août certaines personnes sont en vacances. C’est toujours pareil, les gens hésitent en plein mois d’août à faire 500 ou 1000 kilomètres pour présenter un poulain. »
C’est une bonne date que vous allez maintenir pour les foals ?
« Moi je maintiens que c’est beaucoup mieux que fin octobre parce que maintenant notre concours étalons a lieu la dernière semaine d’octobre, c’est très tard pour les poulains. Il y a des poulains qui auront 7 mois ».
On a vu un peu moins de participation de régions, certaines régions n’étaient pas là , comme la Lorraine.
« Oui mais au mois d’octobre ça n’aurait pas changé grand-chose, je pense que les gens, par les temps qui courent vont un peu à l’économie. Ça coûte cher, donc peut-être qu’on alternera, si on trouve des évènements similaires au Normandie Horse Show l’été dans différentes régions de France. Moi je serais assez partisan que, pour répondre à la demande des éleveurs, on alterne, une fois St-Lô, une fois ailleurs de façon que ce ne soit pas toujours les mêmes qui se déplacent ».
Au cours des ventes organisées par Cheval Normandie, est-ce que les lignes ont bougé ?
« Ce sont de très bonnes initiatives. Le client ne débarque pas dans votre cour comme ça, donc il faut créer des évènements. Mais après, on peut critiquer les résultats. C’est sûr, ce ne sont jamais que les premières années. C’est la deuxième vente de ce genre organisée conjointement avec la SHF, après le Mans. Là c’était dans un évènement international. On n’a pas encore les résultats officiels mais il y a une trentaine de chevaux qui ont passé la visite et d’autres contacts ont été pris. Toutes les opportunités de provoquer le commerce sont bonnes. Il semblerait qu’à cette vente il y ait eu plus de contacts pour les chevaux du 2e jour, ceux qui s’adressaient à une clientèle amateur, alors que le 1er jour l’élite des 6 ans, donc avec des prix nettement plus élevés, intéressait moins de monde ».
Qu’est-ce qui vous a fait choisir le mâle pour le titre de champion suprême ?
« Le mâle est plus développé et ses aplombs sont meilleurs que ceux de la femelle. C’est vraiment sur les aplombs qu’on a pris notre décision ».
Qu’est-ce qui nous attend pour le mois d’octobre ?
« J’espère beaucoup de monde [rire], la fusion avec le CSI devrait être très positive, le 1er jour, le jeudi, on fait sauter les chevaux en liberté, on a limité le nombre de chevaux justement pour qu’on puisse faire une journée d’obstacles en liberté, qu’on puisse passer 100 chevaux dans la journée plutôt que sur 2 jours. On espère que les gens vont venir au moins ce jeudi-là , comme autrefois, comme il y a 20 ans, où tout le monde venait le jour de l’obstacle. Les 2 ans sauteront le matin, les 3 ans l’après-midi. Il y aura une quarantaine de 2 ans, au lieu de 100, on a recentré sur la qualité, on ne va prendre que 60 à 70 3 ans au lieu de 100. aussi, Ceux qui vont se déplacer auront plus de chances d’être approuvés puisqu’on ne change pas le nombre d’approuvés, il y aura toujours entre 5 et 10 2 ans approuvés et entre 20 et 25 3 ans. Donc à la limite dans les 3 ans, ceux qui viennent ont une chance sur 2 d’être approuvés ».
C’est la première fois que des primes sont distribuées dans les 2 ans, 3 ans et chez les foals ?
« Non, depuis qu’on a créé ce championnat des 2 et 3 ans, on distribue 12 000 € par championnat, 12 000 pour les 2 ans, 12 000 pour les 3 ans, 12 000 pour les foals (3 000 par section). Le 1er gagne autour de 650 €. Si on pouvait faire mieux, on ferait mieux, mais bon. »
Propos recueillis par ER
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous