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5è titre mondial pour Isabelle Werth à Göteborg

  • Oh oui, elle l'a encore fait ! L'incroyable cavalière allemande Isabell Werth a remporté son troisième titre consécutif et son cinquième titre mondial FEI de dressage Cupâ„¢ au Scandinavium Arena de Göteborg, en Suède samedi soir. (FEI/Christophe Taniere)L'Allemande de 49 ans, Isabell Werth a tenu bon pour remporter le titre FEI Dressage World Cupâ„¢ pour la cinquième fois de sa carrière extraordinaire. Ils sont venus du monde entier pour affronter la meilleure athlète équestre de tous les temps et
    Oh oui, elle l'a encore fait ! L'incroyable cavalière allemande Isabell Werth a remporté son troisième titre consécutif et son cinquième titre mondial FEI de dressage Cup™ au Scandinavium Arena de Göteborg, en Suède samedi soir. (FEI/Christophe Taniere)L'Allemande de 49 ans, Isabell Werth a tenu bon pour remporter le titre FEI Dressage World Cup™ pour la cinquième fois de sa carrière extraordinaire. Ils sont venus du monde entier pour affronter la meilleure athlète équestre de tous les temps et
L’Allemande de 49 ans, Isabell Werth a tenu bon pour remporter le titre FEI Dressage World Cup™ pour la cinquième fois de sa carrière extraordinaire, ici avec Weihegold. Ils sont venus du monde entier pour affronter la meilleure athlète équestre de tous les temps et lui ont donné tout ce qu’ils avaient, mais elle n’a pas cédé sous la pression. Ce n’est pas son style.

Alors qu’elle entrait dans l’arène, avant-dernière des 18 partants, la foule a retenu son souffle, après avoir regardé cavalier après cavalier se jeter dans la bataille, véritablement sous pression alors qu’ils cherchaient tous à remporter le trophée. Les spectateurs ont vibré lorsque la Suédoise Tinne Vilhelmson Silfven (7 Jeux Olympiques à son actif !) et Don Auriello ont clôturé la première moitié de la compétition sur son grand Don Auriello, et ont désespérément espéré une nouvelle victoire de Patrick Kittel et Delaunay OLD.

Mais Laura Graves, à 31 ans, a relancé le débat avec une qualité de reprise qui lui vaudra la moyenne de 87,179 %, alors qu’il ne restait plus que cinq cavaliers en compétition. Comme l’Américaine l’a souligné, son hongre Verdades, l’un des cinq chevaux de 17 ans qui ont honoré cette finale, s’améliore avec l’âge. Graves était donc toujours en tête du classement au moment où Werth s’est élancée. Mais pas pour longtemps. 

Isabell Werth 

« Ma jument a fait un test parfait et elle méritait vraiment la victoire », a déclaré la dame dont le palmarès inclut six médailles d’or aux Jeux Olympiques, huit aux Jeux Mondiaux et 12 aux Championnats d’Europe. C’est la moyenne de 88,871 qui s’est inscrite au tableau, sous les applaudissements des aficionados. Werth n’est jamais tout à fait satisfaite quand on lui demande ce qui la pousse encore, à presque 50 ans, à avoir encore faim de succès, mais ce soir elle a répondu simplement : « Je vis pleinement ce que je fais....et c’est ce qui me rend si compétitive ! »

En repensant à sa performance, elle a dit : « J’ai pris tous les risques au galop et les pirouettes étaient super. Nous n’aurions pas pu être mieux ! ». 

Elle a été brillante aujourd’hui encore, mais le prix de l’épreuve la plus excitante est sans aucun doute revenu à sa compatriote et championne de 2013, Helen Langehanenberg, qui a terminé troisième avec 86,571 points après une performance qui a stupéfié les observateurs. Le juge Magnus Ringmark notamment, lorsque l’étalon Damsey FRH a développé sur la ligne médiane un trot massif et étendu, s’arrêtant à quelques centimètres seulement de sa table. « J’ai cru qu’il allait finir sur mes genoux ».

« Le sport a beaucoup changé depuis que j’ai gagné ma première finale », a déclaré Werth, « C’était il y a 27 ans, également à Göteborg, et je montais un cheval appelé Fabienne. Nous avons une équipe tellement professionnelle autour de nous, et il y a de grandes améliorations. C’est très important pour nous de garder le respect pour le cheval et c’est formidable de voir autant de chevaux âgés encore performants à ce niveau, cela montre à quel point ils sont bien soignés et combien leurs cavaliers ont du respect pour eux » dit-elle. 

Graves, vice-championne du monde, et Langehanenberg, troisième, montaient deux de ces chevaux de 17 ans. 

La Française Morgan Barbancon Mestre est 14e avec la moyenne de 74,511 %, associée au fils de Sandro Hit, Sir Donnerhall II. Petite déception pour la cavalière qui finissait 10e de la finale à Bercy l’an dernier ?

C. Robert 


CPEDI 3* À Deauville (14)  : l
a surprise Camille Jaguelin

L’équipe de France de para-dressage a effectué sa rentrée internationale le premier week-end d’avril à l’occasion du CPEDI 3* organisé par l’association Handi Equi’ Compet au Pôle européen du cheval Longines à Deauville. Grâce à la présence de plusieurs nouveaux couples, le bilan est positif pour le clan tricolore avec la victoire de Camille Jaguelin dans la Team Test en Grade IV.

Dès le vendredi lors des reprises Team Test Camille Jaguelin fait retentir la Marseillaise à Deauville en Grade IV avec sa jument Wimke. Le jeune homme réalise une reprise notée 67,85 % et intègre le Groupe 2 créé en début d’année par la FFE. Ils prennent la 3e place samedi dans l’Individual Test avec une reprise jugée 67,122 %. Enfin, dimanche dans la Freestyle, le couple s’adjuge la 2e place avec la très bonne note de 70,745 %. 

Dans la Team Test Adib El Sarakby/Walk of Fame II et Alexia Pittier/Frauenheld sont 6e et 7e (65,8 % et 65,4 %). Adib et Walk of Fame confortent leur place dans le Groupe 2 et Alexia et Frauenhel l’intègrent.  Adib obtient une note de 68,8 % dans la Freestyle dimanche. 

En Grade II, Cloé Mislin et Don Caruso 5e et 7e dans la Team Test et la Freestyle (67,758 % et 67,46 %). Ils signent leur meilleure performance en individuel : avec 68,706 % ils intègrent le Groupe 1.  

Coupe des Nations : le secret des Anglais

9e édition et 8e victoire britannique dans la Coupe des Nations du CPEDI*** de Deauville. Invaincue depuis 2012, l’équipe menée par Sophie Wells a survolé la compétition. Leur secret : « Notre préparation et notre organisation ! confie Sophie Wells. Nous avons beaucoup de chance d’être soutenus par le fond de la loterie nationale. Ces gains nous permettent de nous concentrer sur nos objectifs sportifs et nous avons un excellent coaching à la maison. C’est difficile de rester au meilleur niveau, car les autres nations elle aussi progressent. Rien n’est jamais acquis d’avance. Nous devons continuer de travailler ! ».

Dans la Coupe des nations, la France termine 4e avec un total de 400,784 pts.


07/04/2019

Actualités régionales