Aachen : « une troisième place qui vaut de l’or »
Elle débute à 19h30 précises et se termine dans la nuit. Les chevaux doivent s’habituer aux multiples changements de lumière du jour comme celle émise par les puissants projecteurs. Imprévisible lumière avec laquelle le maestro Frank Rothenberger a jouer magnifiquement. L’entâme fut sans-faute pour les six premiers cavaliers à tel point que le doute sur la difficulté du parcours traversa les esprits. Frank Rothenberger aurait-il joué la facilité et pour quelle raison ?
Les barres ont commencé à tomber vers 20 h…et à partir de là les sans-fautes se firent plus rares. Pour ce qui nous concerne, Pénélope fut top avec Vancouver de Lanlore, double sans-faute, pilier de l’équipe. Olivier Robert/Vangog du Mas Garnier (4 + 10) fait partie de ceux que la lumière a piègé (renversement d’obstacle et temps dépassé), Guillaume Foutrier/Valdocco des Caps (0+4) parfait de maîtrise, Kévin Staut/Calevo 2 (8 + 0) en grand seigneur comme à son habitude quand il faut assurer.
A la mi-temps, cinq équipes étaient à 4 pts dont la France. l’Allemagne suivait à 5 points. Elle allait se ressaisir en seconde manche avec les sans-fautes de Simone Blum/Alice (0+0) de Christian Ahlmann/Clintrexo Z (4+0), de Daniel Deusser/Calisto Blue (1+0). Marcus Hening/Funki fred (4) n’ayant pas besoin de repartir.
A ce moment là , la médaille d’or allait se jouer entre Suédois et Allemands. Il fallait trois sans-fautes aux Suédois pour gagner : dernier en piste, Peder Fredricson/Christian K assura et mit la Suède sur la première marche du podium. 4-5-8 : ce sont les scores des trois premiers.
Quelle fantastique ambiance sur ce fantastique stade. Aachen est bien la mecque du cheval, lieu de pèlerinage de tous les aimables « radicalisés » de la planète et principalement des Allemands. On parle de 400 000 spectateurs durant cette semaine.
« Une telle épreuve, c’est génial, exprimait Kevin en conférence de presse, on vibre à chaque fois. On a vu des incidents inhabituels, des chevaux qui n’ont jamais voulu rentrer en piste, des retraits et d'autres coups de théâtre. On a vu Pénélope particulièrement déterminée, les autres un peu moins aguerris, mais efficaces. Et puis, j’avais fait une telle faute franche sur la palanque en fin de parcours de première manche que je ne voyais pas comment j’allais la passer sans-faute en seconde manche. Et ça l’a fait et cette Coupe des Nations restera pour nous un bon moment de sport même si le résultat ne restera pas gravé, mais il y a des troisièmes places qui valent bien une victoire »
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