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Adieu Denis

(en ligne le 08 octobre 2009) Denis Rossetti vient de nous quitter. Vaincu par un mal implacable contre lequel il aura lutté avec courage et dignité. Forte personnalité du monde des affaires et de l’élevage, entrepreneur inusable et éclairé, Denis était un homme d’action. Photo 1 sur 1
Dans son fief meusien, à côté de Robatech, l’entreprise planétaire spécialisée dans les systèmes d’encollage de haute technologie qu’il dirigeait, il avait fondé il y a quelques années la SARL De Montsec rapidement devenue une référence dans le domaine de l’équipement des cavaliers et des structures équestres.
Audacieux dans ses choix, méticuleux dans ses méthodes, passionné de nature et attentif aux autres, Denis savait s’attirer une sympathie et une confiance qu’il rendait bien. Ses multiples activités ne l’ont jamais empêché de prendre du temps pour aller voir ailleurs comment les autres vivaient et travaillaient. Connu et estimé dans le monde du cheval sous l’affixe De Montsec, du nom de la butte historique qui surplombe Buxerulles, son village meusien, il a forgé avec son épouse Anne-Françoise un élevage dont la réputation a largement dépassé nos frontières. Curieux des méthodes employées en Europe du Nord et principalement en Hollande, il a établi des connections et tissé un fort réseau relationnel qui ont fait de lui l’ambassadeur en France de la très sérieuse écurie VDL.
Chercheur de perfections, explorateur de pistes nouvelles, il allait toujours droit devant selon son idée du beau et du bien, partageant facilement et sincèrement ses enthousiasmes comme ses doutes. Un caractère trempé et déterminé lui valut bien quelques inimitiés, mais au-delà des divergences de vue, sa sagesse imposait le respect de son interlocuteur. Respectable et respecté, ainsi il traversa la vie, souvent pressé d’atteindre son but mais jamais impatient.
Son grand talent d’entrepreneur fut de savoir s’entourer de gens compétents aptes à assurer la marche et la pérennité de ses entreprises.
Qu’Anne-Françoise et ses enfants sachent que nous prenons part à leur chagrin.

Etienne Robert

08/10/2009

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