Affaire Caudal (FFE) : le vrai du faux

Un courrier relatif à la condamnation pénale de Loïc Caudal daté du 28 mai 2014, adressé à « Monsieur le Président. Fédération Française d’Equitation » n’est jamais arrivé à son destinataire. Et pour cause…  Avec une adresse valide, le courrier n’est jamais sûr d’arriver et peut être retouné à l’expéditeur selon l’humeur du facteur.

Ce 28 mai 2014, le même courrier était envoyé à « Monsieur le président, centre équestre de Suresnes, chemin des poneys 92150 Suresnes ».

Si cette fois l’adresse est bonne, le courrier n’en est pas pour autant arrivé à Serge Lecomte.

En effet, Loic Caudal, moniteur à ce centre équestre, dont le départ était déjà acté pour une autre raison, était aussi président du CDE des Hauts-de-Seine et recevait son courrier au centre équestre de Suresnes. Imaginer qu’il ait reçu ce courrier et l’ait disparaitre, n’a rien d’invraisemblable.

« Je déplore, indique Serge Lecomte à Mme Roxana Maracineanu, ministre des sports, que ce courrier ait été adressé à la presse entrainant une interprétation spécieuse des faits dans les médias puis sur les réseaux sociaux ainsi que des critiques aussi virulentes qu’injustifiées à mon endroit ».

Voilà comment, avec la complicité d’un ministère de la République, les « enquêteurs-inquisiteurs » fabriquent une « fake news».

C’est du grand sport.

Du grand sport encore : l’adresse de la FFE, 3^ème fédé sportive  par le nombre de pratiquants, semble totalement ignorée des services du ministère des sports qui continue à envoyer du courrier à Boulogne-Billancourt, ex-siège fédéral fermé depuis 2007.

Etienne Robert