Alexis Deroubaix se refait un piquet de chevaux
Ce nouveau confinement ne déstabilise en aucune mesure, le cavalier normand, meilleur tricolore lors des derniers championnats du monde à Tryon aux États-Unis en 2019. Il apprécie pleinement la possibilité d’exercer sa profession. Et prend chaque concours, comme une opportunité. « Heureusement qu’il y a ce concours du Mans pour entretenir les chevaux. Le week-end prochain, nous avons le choix entre le concours de Deauville et le Grand National ici. Ensuite, nous aurons le Sunshine, une tournée en Espagne de quinze jours, avec en point d’orgue, une Coupe des Nations. À ce jour, elle est maintenue et c’est notre objectif » soulignait Alexis qui connaît une saison de transition.
Depuis la vente de Timon d’Aure, qui a quitté, fin 2019, le haras du Plessis pour rejoindre les écuries du marchand néerlandais Jan Tops, Alexis Deroubaix doit se reconstruire pour retrouver le haut niveau. Avec Kitona de Muze, Bornthis Way Chapelle et Aldo du Plessis et une excellente jument de 8 ans, Carmen du Plessis, il est sur la bonne voie. « La situation est plus favorable pour un cavalier comme moi qui est entrain de refaire un piquet de chevaux que pour les cavaliers qui ont une structure et des chevaux à entretenir au plus haut niveau car les chevaux vieillissent, il y a moins de gains qui entrent et il n’y a pas d’objectif principal sachant qu’il faut quand même les entretenir sur des compétitions sans trop en demander pour autant ».
Serein, le cavalier, 4e des championnats d’Europe 2019 à Rotterdam terminera sa saison avec la tournée en Espagne avant de faire une pause, intersaison oblige.
« On va attendre l’année prochaine en espérant que les concours reprennent progressivement. L’objectif sera d’emmener Kitona de Muze, Bornthis Way Chapelle et Aldo du Plessis sur le haut niveau. Ils ont déjà quelques expériences sur des internationaux 4 étoiles où ils se sont bien comportés. Il faut continuer dans ce sens » se projetait celui qui a gardé, dans un coin de sa tête, les Jeux olympiques de Tokyo. « Tout est possible, honnêtement on n’a pas assez de métier, on n’a pas assez conclu car il y a des couples qui sont prêts pour cela mais cela m’est déjà arrivé de dire que je n’avais pas l’expérience et finalement avec Timon, après une année exceptionnelle, on partait sur le championnat du monde. Donc on ne peut pas dire oui mais on ne pas dire, non plus, que c’est impossible ».
Les résultats
Grand Prix Pro 1 (1,45 m)Â : 1. C. Hurel/Fantasio Floreval, 34''10; 2. M. Bourdon/Bigouden du Tertre, 35''12; 3. A. Moro/Le Roi du Coeur des Colli, 35''78.
Vitesse Pro 1 (1,45 m)Â : 1. J. Le Roy/Razzia des Sables, 30''45; 2. M. Dilasser/Corona Z, 32''30; 3. T. Rousseau/Udson de Jauzif, 32''44.
Grand Prix Pro 1 (1,40 m)Â : 1. J. Anquetin/Cesus de Fougnard, 61''30; 2. M. Mage/Alpha du Chene, 61''82; 3. T. Dupont/Adequat des Coteaux, 63''14.
Grand Prix Pro 2 (1,35 m)Â : 1. A. Ragot/Ceylan de Blondel, 34''69; 2. J. Le Monze/Dana de Kerglenn, 34''90; 3. G. Blin Lebreton/Savane de Dampierre, 35''22.
Grand Prix Pro 2 (1,35 m)Â : 1. J. Orsolini/Dibaro, 62''88; 2. T. Lambert/Latina G, 64''60; 3. C. Escande/Urzulei Jolly, 64''65.
Grand Prix Pro 2 (1,35 m) : 1. L. Doerr/Baracat d’Anchat, 55''20; 2. B. Cernin/Cookie de Vesvre, 55''63; 3. C. Hurel/Chakira Z, 56''47.
Grand Prix Pro 2 (1,35 m)Â : 1. J. Hurel/Farouk de Hus Z, 53''79 ; 2. J. Hurel/Unique St Loise, 53''90; 3. A. Lagoubie/Gicarla, 54''41.
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