Benoît Cernin se recentre sur le haut niveau
Après un premier confinement qui a servi à faire un vrai travail de fond, à reprendre les bases, cette deuxième mise sous cloche est un peu moins appréciée par le cavalier, champion de France Pro 1 Elite 2019. « Ce confinement est moins bien venu, car les chevaux tournent plus en compétition en ce moment. Lyon a été annulé et il n’y a plus de grosses compétitions à venir » pointait Benoît qui cette année, a fait évoluer sa structure, l’a recentrée, grâce à l’arrivée d’un partenaire. « J’avais 30 chevaux l’année passée, j’ai réduit à 25 cet hiver, et là , je suis passé à 18. Je reconstruis des couples ».
Car le cavalier expérimenté le sait, s’il veut atteindre le haut niveau, il doit miser sur la qualité et sélectionner des chevaux prometteurs. « Aujourd’hui chaque cavalier dans une épreuve peut gagner, la différence se fait sur les chevaux. Je mise tout là -dessus et sur une organisation recentrée. Il faut travailler mieux chaque cheval, aller dans les détails, c’est ce qui fait la différence ».
Avec Uitlanders du Ter, son cheval de métier, qu’il connaît par cœur, et Seurat Galotière VitalHorse qu’il découvre, Benoît Cernin a un objectif de podium sur le Grand National. Voir même gagner. Après Le Mans, l’écurie prendra la direction de Macon, début décembre pour tenter d’asseoir une victoire.
Puis viendra le temps de l’intersaison et le travail de fond aux écuries. Sachant que Benoît a des ambitions pour 2021. Outre le but de conserver son titre national chez les pros, le cavalier a mis sur pied, avec ses investisseurs, un programme et un plan ambitieux pour que ses chevaux âgés de 8 ans aujourd’hui puissent être prêts pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Car le trentenaire vise le Graal et ambitionne cette échéance avec motivation.
S. P.
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