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Bordeaux : pour avoir cinq Français à Lyon !

Le pari n’est pas impossible, mais tout se jouera samedi soir lors du Grand Prix Coupe du monde FEI Longines : si deux cavaliers français (Patrice Delaveau et Kevin Staut) sont d’ores et déjà qualifiés pour la finale de la Coupe du monde qui se courra cette année en France, à Lyon, trois autres peuvent décrocher leur billet au Jumping International de Bordeaux. C’est en tout cas l’enjeu bordelais… et l’espoir de Philippe Guerdat, l’entraineur national, déjà en observation au bord de la piste lors de la warm-up ce jeudi après-midi  : « Effectivement, j’espère que les trois cavaliers à qui il manque ces derniers points*, Roger-Yves Bost, Simon Delestre et Pénélope Leprévost, les décrocheront dès samedi soir. L’idée est d’éviter le voyage à Göteborg, dernière étape qualificative. Mais il y a de quoi être positif : cette saison, il y aura besoin de moins de points pour se qualifier, vu qu’il y a moins d â€˜Ã©tapes, et il y a toujours deux ou trois défections. Si la perspective d’avoir cinq cavaliers à Lyon est envisageable, ce n’est donc toutefois pas encore fait. Ce serait au-delà de l’objectif qui était de trois cavaliers voire quatre, mais pour l’instant, les deux qui ont le plus de chance d’aller à Lyon sont… les deux qualifiés ! Et je suis sérieux, c’est déjà un beau résultat car ce n’est pas si simple que ça quand on voit un cavalier comme Ludger Beerbaum qui n’a que 8 points à son compte. Â»  Mais pour le coach, Bordeaux revêt également un autre intérêt : « J’ai eu l’occasion de pouvoir engager trois cavaliers qui n’ont pas l’habitude de ce niveau (Grégory Cottard, Mathieu Billot et Caroline Nicolas) et cette première expérience en cinq étoiles sera importante pour leur carrière et j’en suis heureux car c’est essentiel de tester de nouveaux athlètes à ce niveau. J’attends une performance de mes cavaliers, car je suis avant tout un compétiteur, et lorsqu’on concourt dans son pays, comme ici à Bordeaux, on veut des résultats. C’est beaucoup moins grave de faire 4 points  à l’étranger que chez soi. Â» Le Suisse Philippe Guerdat, avant d’avoir été entraineur national (en Ukraine et en Belgique avant de venir en France) avait été lui-même un compétiteur, un pilier de l’équipe suisse même avant de passer le flambeau à son fils champion olympique, Steve. Le Jurassien connaît donc Bordeaux sous un autre angle : « J’ai connu le concours à ses débuts, dans le hall 1. Je me souviens y avoir perdu une épreuve importante face à Michael Whitaker pour… un centième de seconde. Je me rappelle aussi avoir gagné une autre épreuve où la dotation n’était pas en argent mais… en bouteilles de vins et je suis reparti chez moi avec une quantité incroyable de cartons de vin. Â» Début des épreuves internationales (non dotées en bouteilles) vendredi à 14H50 avec le Prix Congrès Expositions de Bordeaux. L’étape de la Longines World Cup de Jumping presented by Equidia se disputera samedi à partir de 20H30. Deux heures plus tard, on connaîtra donc le nombre de cavaliers français qualifiés pour Lyon ! * Pour Roger-Yves Bost, et Simon Delestre, un classement vers les 7ème/8ème place serait suffisant, pour Pénélope Leprévost, un podium serait le bienvenu !Communiqué

Le pari n’est pas impossible, mais tout se jouera samedi soir lors du Grand Prix Coupe du monde FEI Longines : si deux cavaliers français (Patrice Delaveau et Kevin Staut) sont d’ores et déjà qualifiés pour la finale de la Coupe du monde qui se courra cette année en France, à Lyon, trois autres peuvent décrocher leur billet au Jumping International de Bordeaux.

C’est en tout cas l’enjeu bordelais… et l’espoir de Philippe Guerdat, l’entraineur national, déjà en observation au bord de la piste lors de la warm-up ce jeudi après-midi  : « Effectivement, j’espère que les trois cavaliers à qui il manque ces derniers points*, Roger-Yves Bost, Simon Delestre et Pénélope Leprévost, les décrocheront dès samedi soir. L’idée est d’éviter le voyage à Göteborg, dernière étape qualificative. Mais il y a de quoi être positif : cette saison, il y aura besoin de moins de points pour se qualifier, vu qu’il y a moins d â€˜Ã©tapes, et il y a toujours deux ou trois défections. Si la perspective d’avoir cinq cavaliers à Lyon est envisageable, ce n’est donc toutefois pas encore fait. Ce serait au-delà de l’objectif qui était de trois cavaliers voire quatre, mais pour l’instant, les deux qui ont le plus de chance d’aller à Lyon sont… les deux qualifiés ! Et je suis sérieux, c’est déjà un beau résultat car ce n’est pas si simple que ça quand on voit un cavalier comme Ludger Beerbaum qui n’a que 8 points à son compte. Â» 

Mais pour le coach, Bordeaux revêt également un autre intérêt : « J’ai eu l’occasion de pouvoir engager trois cavaliers qui n’ont pas l’habitude de ce niveau (Grégory Cottard, Mathieu Billot et Caroline Nicolas) et cette première expérience en cinq étoiles sera importante pour leur carrière et j’en suis heureux car c’est essentiel de tester de nouveaux athlètes à ce niveau. J’attends une performance de mes cavaliers, car je suis avant tout un compétiteur, et lorsqu’on concourt dans son pays, comme ici à Bordeaux, on veut des résultats. C’est beaucoup moins grave de faire 4 points  à l’étranger que chez soi. Â»

Le Suisse Philippe Guerdat, avant d’avoir été entraineur national (en Ukraine et en Belgique avant de venir en France) avait été lui-même un compétiteur, un pilier de l’équipe suisse même avant de passer le flambeau à son fils champion olympique, Steve. Le Jurassien connaît donc Bordeaux sous un autre angle : « J’ai connu le concours à ses débuts, dans le hall 1. Je me souviens y avoir perdu une épreuve importante face à Michael Whitaker pour… un centième de seconde. Je me rappelle aussi avoir gagné une autre épreuve où la dotation n’était pas en argent mais… en bouteilles de vins et je suis reparti chez moi avec une quantité incroyable de cartons de vin. Â»

Début des épreuves internationales (non dotées en bouteilles) vendredi à 14H50 avec le Prix Congrès Expositions de Bordeaux. L’étape de la Longines World Cup de Jumping presented by Equidia se disputera samedi à partir de 20H30. Deux heures plus tard, on connaîtra donc le nombre de cavaliers français qualifiés pour Lyon !

* Pour Roger-Yves Bost, et Simon Delestre, un classement vers les 7ème/8ème place serait suffisant, pour Pénélope Leprévost, un podium serait le bienvenu !

Communiqué

07/02/2014

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