BWP : 32 étalons encore en liste
Le grand manège de Moorsele a accueilli du 17 au 19 janvier la deuxième phase de l’expertise des jeunes étalons BWP.
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« Le cap des 100 étalons inscrits à cette expertise a été atteint pour la première fois, précise Carl Rijcken, président du BWP. En cinq ans, nous avons eu une augmentation de 30 % des étalons inscrits. C’est aussi pour cela que nous avons allongé l’événement sur trois jours. »
Du côté des spectateurs, le stud-book du BWP peut aussi se réjouir de l’affluence : plus de 3 500 personnes le vendredi, théâtre du saut en liberté et du gala des étalons BWP. Sur les 100 candidats, 32 ont finalement été retenus pour la troisième et dernière phase (épreuves sous selle) le 15 mars à Oude-Everlee.
« Les origines aussi bien en jumping qu’en dressage sont très bonnes, explique Inge Meurrens conseillère de zootechnique du BWP. Mais cette année, nous avons eu en plus de vrais étalons de dressage. » Confirmation de Henry Brugier, venu avec la délégation de l’ANSF : « Le BWP a fait d’énormes progrès au niveau du chic de leurs chevaux. » Pour le juge J. Vilain, « ce qui a manqué cette année, ce sont des chevaux avec du sang d’Anglo ou de Pur Sang, c’est dommage, il n’y en avait aucun ».
A noter que sur huit jeunes étalons de dressage n’appartenant pas au stud-book BWP, six ont été repris pour le 15 mars, dont un Sandro Hit et un Florencio.
Heartbreaker père du champion
Faldiano a été élu par quatre juges champion de l’expertise. Ce fils de Heartbreaker avec une mère par Jus de Pomme est né dans la région du Limbourg. « Cela fait 28 ans que nous élevons, raconte son éleveur M. Helsen. Nous avons commencé l’élevage après avoir acheté à mon frère Derdwina, l’arrière grand-mère maternelle de Faldiano. Elle n’avait qu’un an et demi à l’époque. » Derdwina a produit Melvina, qui donna elle-même naissance à W de Pomme (Jus de Pomme), la mère de Faldiano. Melvina donna aussi naissance à V de Pomme, elle aussi par Jus de Pomme, qui tourne sur des GP 1,50 m aux USA sous la selle de Jenni Martin. Elle a été vendue par les Ecuries Stephex.
M. Helsen a aussi produit, O de Pomme, encore un Jus de Pomme, 3e par équipe sous la selle de Stanny Van Paesschen aux JEM de Jerez. « Il ne nous manquait plus qu’un joli titre de champion d’expertise pour parfaire notre palmarès ! » s’exclame avec humour ce Flamand qui désespérait de ne faire naître que des juments depuis sept ans...
Le titre de vice-champion est revenu à Filou, un fils de Muscaris d’Ariel avec une mère par Nabab de Rêve appartenant au fameux étalonnier Joris Van Dijck. « J’ai rencontré Filou quand il avait huit jours. Son modèle me plaisait et c’était les premiers produits de mon étalon Muscaris d’Ariel, un fils de Diamant de Sémilly qui s’est classé 3 du dernier championnat du Monde des 7 ans à Lanaken ».
Muscaris, âgé à cette époque de 5 ans, avait sailli une trentaine de juments pour sa première année de reproduction. La grand-mère maternelle de Filou, se prénommant Elle, a produit la Prima qui tourne en GP 1,60 m avec le Britannique Marc Amstrong. « Filou a un très bon coup de dos, poursuit Joris Van Dijck. Il est très souple et à aussi un excellent galop. Dommage qu’il ait hérité d’une tête assez lourde. »
Joris Van Dijck vient souvent s’approvisionner en Normandie avec son père, à Saint-Lô, là où il avait acheté Muscaris d’Ariel lors d’un concours de modèle et allures.
Parmi les seize autres 3 ans sélectionnés pour la dernière phase, on notera deux fils de Non Stop et de son père Darco qui vient d’ailleurs d’être consacré meilleur reproducteur mondial 2007. Un fils de Le Tot de Sémilly et Royal Feu a lui aussi fait forte impression.
En revanche, déception et tristesse du côté de l’Elevage de Muze de Joris de Brabander, qui se voit ouvrir les portes de la finale qu’à un seul de ses quatre étalons présentés : Fantomas de Muze, un Sandro Boy et For Pleasure. « Je suis découragé... » déclara Joris à la fin de l’expertise.
Vertigo Saint Benoît, seul sBs en liste, a fait sensation
Du côté du sBs, le seul produit présenté au BWP fit une démonstration magnifique. Le grand (1,73 m) Vertigo Saint Benoît, par Ogano Sitte et Jourace du Houssoit par Capital, a sauté avec régularité, force et élasticité.
« Je l’ai vendu après la première épreuve de saut en liberté, avant même que l’on sache qu’il serait repris, raconte son éleveur Daniel Hotte. Il part pour les Ecuries Ceulemans, qui avaient déjà acheté son frère Uriano au CSI de Liège en novembre. » La troisième mère de Vertigo, Idylle, est aussi la mère de l’étalon Fidjy du Fleury (Le Tot de Sémilly).
Le Berlin de Ludo Philipaerts a lui aussi fait sensation. Sur les 24 présentés, huit autres étalons de jumping inscrits en Hollande ou dans d’autres stud-books retenteront leurs chances le 15 mars.
Jennifer Decamp
Du côté des spectateurs, le stud-book du BWP peut aussi se réjouir de l’affluence : plus de 3 500 personnes le vendredi, théâtre du saut en liberté et du gala des étalons BWP. Sur les 100 candidats, 32 ont finalement été retenus pour la troisième et dernière phase (épreuves sous selle) le 15 mars à Oude-Everlee.
« Les origines aussi bien en jumping qu’en dressage sont très bonnes, explique Inge Meurrens conseillère de zootechnique du BWP. Mais cette année, nous avons eu en plus de vrais étalons de dressage. » Confirmation de Henry Brugier, venu avec la délégation de l’ANSF : « Le BWP a fait d’énormes progrès au niveau du chic de leurs chevaux. » Pour le juge J. Vilain, « ce qui a manqué cette année, ce sont des chevaux avec du sang d’Anglo ou de Pur Sang, c’est dommage, il n’y en avait aucun ».
A noter que sur huit jeunes étalons de dressage n’appartenant pas au stud-book BWP, six ont été repris pour le 15 mars, dont un Sandro Hit et un Florencio.
Heartbreaker père du champion
Faldiano a été élu par quatre juges champion de l’expertise. Ce fils de Heartbreaker avec une mère par Jus de Pomme est né dans la région du Limbourg. « Cela fait 28 ans que nous élevons, raconte son éleveur M. Helsen. Nous avons commencé l’élevage après avoir acheté à mon frère Derdwina, l’arrière grand-mère maternelle de Faldiano. Elle n’avait qu’un an et demi à l’époque. » Derdwina a produit Melvina, qui donna elle-même naissance à W de Pomme (Jus de Pomme), la mère de Faldiano. Melvina donna aussi naissance à V de Pomme, elle aussi par Jus de Pomme, qui tourne sur des GP 1,50 m aux USA sous la selle de Jenni Martin. Elle a été vendue par les Ecuries Stephex.
M. Helsen a aussi produit, O de Pomme, encore un Jus de Pomme, 3e par équipe sous la selle de Stanny Van Paesschen aux JEM de Jerez. « Il ne nous manquait plus qu’un joli titre de champion d’expertise pour parfaire notre palmarès ! » s’exclame avec humour ce Flamand qui désespérait de ne faire naître que des juments depuis sept ans...
Le titre de vice-champion est revenu à Filou, un fils de Muscaris d’Ariel avec une mère par Nabab de Rêve appartenant au fameux étalonnier Joris Van Dijck. « J’ai rencontré Filou quand il avait huit jours. Son modèle me plaisait et c’était les premiers produits de mon étalon Muscaris d’Ariel, un fils de Diamant de Sémilly qui s’est classé 3 du dernier championnat du Monde des 7 ans à Lanaken ».
Muscaris, âgé à cette époque de 5 ans, avait sailli une trentaine de juments pour sa première année de reproduction. La grand-mère maternelle de Filou, se prénommant Elle, a produit la Prima qui tourne en GP 1,60 m avec le Britannique Marc Amstrong. « Filou a un très bon coup de dos, poursuit Joris Van Dijck. Il est très souple et à aussi un excellent galop. Dommage qu’il ait hérité d’une tête assez lourde. »
Joris Van Dijck vient souvent s’approvisionner en Normandie avec son père, à Saint-Lô, là où il avait acheté Muscaris d’Ariel lors d’un concours de modèle et allures.
Parmi les seize autres 3 ans sélectionnés pour la dernière phase, on notera deux fils de Non Stop et de son père Darco qui vient d’ailleurs d’être consacré meilleur reproducteur mondial 2007. Un fils de Le Tot de Sémilly et Royal Feu a lui aussi fait forte impression.
En revanche, déception et tristesse du côté de l’Elevage de Muze de Joris de Brabander, qui se voit ouvrir les portes de la finale qu’à un seul de ses quatre étalons présentés : Fantomas de Muze, un Sandro Boy et For Pleasure. « Je suis découragé... » déclara Joris à la fin de l’expertise.
Vertigo Saint Benoît, seul sBs en liste, a fait sensation
Du côté du sBs, le seul produit présenté au BWP fit une démonstration magnifique. Le grand (1,73 m) Vertigo Saint Benoît, par Ogano Sitte et Jourace du Houssoit par Capital, a sauté avec régularité, force et élasticité.
« Je l’ai vendu après la première épreuve de saut en liberté, avant même que l’on sache qu’il serait repris, raconte son éleveur Daniel Hotte. Il part pour les Ecuries Ceulemans, qui avaient déjà acheté son frère Uriano au CSI de Liège en novembre. » La troisième mère de Vertigo, Idylle, est aussi la mère de l’étalon Fidjy du Fleury (Le Tot de Sémilly).
Le Berlin de Ludo Philipaerts a lui aussi fait sensation. Sur les 24 présentés, huit autres étalons de jumping inscrits en Hollande ou dans d’autres stud-books retenteront leurs chances le 15 mars.
Jennifer Decamp
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