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Calgary (CAN) Grand Chelem : Brash en rêve

Scott Brash : « I have a dream » : la formule (avec en sus la photo, si si !) est osée, et pas vraiment à propos... Reprendre la formule phare de toute une génération de Noirs américains lui a sans doute été soufflé par l’organisateur... Bref. Nombre de cavaliers sont partis à la recherche du Grand Chelem à Calgary (Can), au pied des Rocky Mountains canadiennes, pour les Masters de Spruce Meadows, dont c’est le 40e anniversaire. Pour l’un d’entre eux plus que pour d’autres : Scott Brash, avec Hello Sanctos, a déjà raflé la mise lors des deux précédentes étapes, Genève (Sui) en décembre 2014 et Aachen (D) en mai 2015, et compte bien gagner le million du vainqueur s’il remporte la troisième étape...et la gloire ! Kevin Staut, Roger-Yves Bost, Jérôme Hurel, Cédric Angot, Alexis Borrin et Robert Breul pour la France  (victorieuse de la Coupe des Nations en 2011) vont se frotter à l’élite mondiale...

Le manager du concours de Spruce Meadows est arrivé de Calgary afin de faire voyager par les airs 67 chevaux issus de huit nations cet après-midi. Direction les célèbres Spruce Meadows « Masters », la deuxième étape annuelle du Rolex Grand Slam of Show Jumping. Parmi ces chevaux se trouve le célèbre « Hello Sanctos » qui peut faire de son cavalier une légende dimanche. Après deux victoires consécutives lors de Majeurs, il lui manque un succès à Spruce Meadows, pour devenir le premier cavalier à décrocher le Rolex Grand Slam of Show Jumping.

Calgary mode d’emploi

Mais le chemin est encore long jusqu’à la finale de dimanche après-midi pour les meilleurs cavaliers du monde qui s’affrontent dès mercredi dans « l’International Ring ». 40 concurrents au maximum auront le droit de prendre le départ dans le Grand Prix doté de 1.5 millions de dollars canadiens dont un tiers reviendra au vainqueur. Comme la plupart des autres concurrents, Scott Brash doit tout d’abord se qualifier pour la finale. A l’heure actuelle, seuls quelques cavaliers sont déjà assurés de pouvoir prendre part au Grand Prix. Le cavalier de la nation Ian Millar, par exemple, en tant que vainqueur l’an dernier, le champion olympique suisse Steve Guerdat ou encore l’Américain McLain Ward, médaillé d’or individuel aux Jeux Panaméricains 2015.

Tous les autres auront la possibilité de décrocher leur place pour le Grand Prix dans les épreuves se disputant dès mercredi et jusqu’à samedi. Deux grosses épreuves se tiennent chaque jour et les concurrents ont donc huit chances de figurer sur la liste de départs de l’épreuve finale. La répétition générale se tiendra dans la Coupe des Nations samedi soir. Quatre cavaliers par nation s’élanceront dans cette épreuve pour tenter de faire gagner leur équipe. Scott Brash n’y prendra pas part pour la Grande-Bretagne, car il court en individuel aux « Masters ». Mais cela n’aura pas d’influence pour le Grand Prix de dimanche, car lorsqu’on s’élance en finale, pour remporter un Majeur, chaque cavalier se retrouve face à lui-même pour réaliser son propre défi. Pour s’approcher du rêve de victoire dans un Majeur, il faudra signer deux parcours sans faute lors des deux manches et figurer parmi les douze concurrents qualifiés pour le second tour.

Temps forts

Une étape de la Coupe des nations se courra le samedi à partir de 14h. Autre temps fort, le Grand Prix à 1,60m aura lieu le dimanche 13 septembre à 13h45.

Et les Bleus ?
C’est Eugénie Angot qui remporta la première le Grand Prix de Calgary, en 2006, avec Cigale du Taillis. Et les Bleus ont remporté la coupe des Nations en 2011 : il s’agissait de l’équipe formée par Roger-Yves Bost/Idéal de la Loge, Marc Dilasser/Obiwan de Pilière et Jérôme Hurel/Ohm de Ponthual.

C. Robert avec communiqué

10/09/2015

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