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Camiro de Harr Z : de Toronto à la Nouvelle Aquitaine

  • Une tête expressive
    Une tête expressive
  • Camiro présenté à Bordeaux
    Camiro présenté à Bordeaux
  • Avec sa propriétaire Leslie Jenkins et Elodie Chollet (© ER)
    Avec sa propriétaire Leslie Jenkins et Elodie Chollet (© ER)
Leslie Jenkins était à Bordeaux et sera à St Lo ce week-end avec Camiro de Harr Z, un étalon peu connu en France et comme on le verra digne d’intérêt. Leslie n’est guère plus connue, pour le moment. Elle s’est installée près de Parthenay dans les Deux Sèvres l’année dernière avec sa famille et ses chevaux dans une propriété de 30 hectares qu’elle a acquise. Originaire du Canada, elle était établie près de Toronto où les conditions d’élevage n’étaient pas faciles. Une forte attirance pour l’Europe et ses élevages équins ont eu raison de ses racines. Une rencontre et une collaboration fructueuses avec le Dr vétérinaire Elodie Chollet  du Petit Hautier ont définitivement scellé l’élevage Jenkins (son affixe) en Nouvelle-Aquitaine, anciennement Poitou-Charentes.

Hier éparpillé un peu partout en Europe, l’élevage s’est regroupé près de Parthenay. Il comprend une vingtaine de poulinières à fort potentiel génétique qui ont eu une belle carrière sportive de haut niveau. Il y a notamment une sœur de Nabab de Rêve, une sœur directe de Quidam et trois autres de la même souche. Cinq jeunes pouliches vont les rejoindre prochainement ainsi que Qorleone Batilly Z, le jeune fils mâle de Qlassic Bois Margot et de Corleona Batilly x Cap Kennedy, champion des foals Z qu’elle acquis à la Quality Auction Z de septembre à Lanaken. Son naisseur est bien sûr Jean-Claude Viollet. 

Leslie parle de Camiro

« C’est un fils Chellano Z et Ramiro Z, du côté de la mère.  Sa mère c’est Namira de Haar, une jument qui était assez connue en Angleterre, et qui a plusieurs produits de qualité dont un 2e étalon qui s’appelle Zigzag.

Camiro est un cheval qui tournait à haut niveau, en Angleterre et en Irlande, en CSI 3, 4 et 5*. Il a fait le CSI 5* de Dublin, il a fait Hickstead, il a gagné plusieurs fois le CSI 3* de Millstreet en Angleterre. Ensuite il a fait aussi des épreuves de puissance avec des 6 barres où il a un record à 2,20 m. Ce qui est marquant chez lui c‘est une production vraiment exceptionnelle. En moins de 10 ans, il a près d’ une centaine de produits dont 35 en âge d’être à haut niveau, et 12 au moins qui tournent en concours FEI. D’autres tournent en 135, 140 en Angleterre, en concours nationaux. Dans sa production, on peut citer VANIR KAMIRA, jument 11 éme performer mondial en CCI sous la selle de Piggy French (UK), 2 ème du CCI 4* de Burgley en 2017 et 5ème en 2018. Camiro est 31 ème au WBFSH en 2017 comme père de gagnants en complet.

Quand il était au Petit Hautier l’année dernière on a congelé sa semence, en norme France, en norme Europe et en norme USA aussi, et Canada aussi évidemment, et du coup on va exporter la semence là-bas aussi.

Au fur et à mesure qu’il va être connu en France on aimerait bien qu’il ait une jumenterie de plus en plus qualiteuse. En Irlande et en Angleterre, il a servi des juments plutôt basiques, et malgré tout il a cette proportion de chevaux qualiteux aussi bien en CSO qu’en CCE. On cherche aussi à réorienter sa production plus vers le CSO. Cela dit, il produit très bien dans les deux disciplines. »

« Camiro a une semence exceptionnelle en IAF et en IAR, précise Elodie Chollet, toutes les juments pleines sur la première chaleur que ce soit en semence fraiche ou réfrigérée, en France ou à l’étranger. Il a servi une vingtaine de juments en France et à l’étranger en 2018.

A la fin de la saison dernière, les gens ont commencé à s’intéresser au cheval. J’ai pas mal de demandes et notamment un client en concours complet qui produit tous les ans des chevaux pour Nicolas Touzaint, va mettre une bonne jument à Camiro cette année. Ici à Bordeaux, on a une bonne quinzaine de personnes qui ont montré leur intérêt pour le cheval. C’est bon signe ».

Camiro est disponible en frais et réfrigéré à nouveau cette année au Haras du Petit Hautier.

E. R.

19/02/2019

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