Cavalcades

L’OPA du siècle tout juste terminée, le Club Med est plus que jamais au centre de toutes les préoccupations équestres. Si Pompadour a fermé, la cité cavalière, berceau de l’Anglo, n’a pas renoncé à relancer, sous d’autres formes, une activité cheval qui lui est chère. « Pourquoi le Club Med n’est pas resté ? » s’interroge Alain Tissueil, maire de Pompadour. « Parce qu’il n’y avait pas assez de travail » affirme-t-il. « Destination Pompadour », l’association qui regroupe les forces vives de la région travaille à un projet touristique, économique et social d’envergure où le cheval a une place prépondérante. La récente décision de l’Ifce et de l’Anaa de faire du haras un centre national de valorisation de l’Anglo conforte les élus dans leur démarche.


Des projets sont aussi sur le feu à Royan dont le centre équestre traverse une grave crise financière. La régie municipale qui le gérait a accumulé un déficit de près de 600 000 € en dix ans. Un homme d’affaires chinois très impliqué dans le développement des activités équestres dans son pays, notamment par l’achat en Charente de chevaux et poneys exportés en Chine, nourrit du côté de l’Atlantique des ambitions que la proximité d’un village du Club à Royan encourage.


Et Vittel dans ce paysage ? Tout est figé. Les contrats de partenariat Club Med-ville de Vittel ne sont toujours pas signés et c’est leur signature qui conditionne le démarrage des travaux destinés à favoriser la pratique de l’équitation aux clients du Club Med. Le maire de Vittel veut, à juste raison, s’entourer d’un maximum de garanties. Le centre équestre est fermé et le rideau est définitivement tombé sur les mirifiques élucubrations d’un prestataire qui s’était auto-parachuté à Vittel en début d’année dernière.


Etienne Robert