CCE - Jean-Philippe Camboulives : « On doit s’exporter »
Ancien CTR de la ligue de Lorraine, Jean-Philippe Camboulives est, entre autres responsabilités, chargé du développement à la FEI. Sa passion pour le Complet l’a naturellement amené à prendre en charge cette discipline.
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Les Brésiliens ayant choisi la France pour leur quarantaine en Europe, c’est lui qui pilote l’opération dans le cadre d’une action de solidarité olympique initiée par le CIO. Sept cavaliers sont pressentis, il faut en choisir cinq pour la sélection olympique. C’est à Vittel que ce choix sera effectué.
« Vittel et Thierry Touzaint, d’un commun accord, ont accepté notre présence pour cette sélection sur un format qui ressemble à celui des JO avec des conditions idéales de terrain, d’obstacles et de pistes, explique-t-il. Les Brésiliens sont sérieux, volontaires, bien organisés, très motivés. Un couple a déjà fait une olympiade et deux les championnats du Monde. Ce ne sont pas des amateurs. Ils ne sont pas là par hasard. Ce qui est sympa, c’est le projet mené depuis quatre ans avec les entraîneurs locaux. Dans l’équipe, il y a un cheval de 8 ans que j’ai vu courir à 6 ans. C’est bien qu’il soit là aujourd’hui pour aller aux JO.
Depuis 1993, je suis à la commission de développement de la FEI. J’ai vécu de belles expériences sportives et humaines en Ukraine, Russie et Amérique du sud. Ce qui me permet de jeter un regard, pas du tout de faillite, sur ce que l’on fait en France. J’ai envie de rappeler aux gens que nous sommes sacrément chanceux d’avoir des conditions de travail, de préparation, d’organisation qui sont les nôtres. Cela dit nous devons nous exporter. On voit partout des Allemands, des Hollandais. Nous avons autant, sinon plus, de choses qu’eux à apporter aux autres. Nos valises sont pleines de connaissances et de méthodes. Reste à les formuler. Ce qui nous manque surtout, c’est l’envie d’aller voir ce qui se passe ailleurs. Pour pouvoir progresser, il faut être confronté à d’autres expériences. »
« Vittel et Thierry Touzaint, d’un commun accord, ont accepté notre présence pour cette sélection sur un format qui ressemble à celui des JO avec des conditions idéales de terrain, d’obstacles et de pistes, explique-t-il. Les Brésiliens sont sérieux, volontaires, bien organisés, très motivés. Un couple a déjà fait une olympiade et deux les championnats du Monde. Ce ne sont pas des amateurs. Ils ne sont pas là par hasard. Ce qui est sympa, c’est le projet mené depuis quatre ans avec les entraîneurs locaux. Dans l’équipe, il y a un cheval de 8 ans que j’ai vu courir à 6 ans. C’est bien qu’il soit là aujourd’hui pour aller aux JO.
Depuis 1993, je suis à la commission de développement de la FEI. J’ai vécu de belles expériences sportives et humaines en Ukraine, Russie et Amérique du sud. Ce qui me permet de jeter un regard, pas du tout de faillite, sur ce que l’on fait en France. J’ai envie de rappeler aux gens que nous sommes sacrément chanceux d’avoir des conditions de travail, de préparation, d’organisation qui sont les nôtres. Cela dit nous devons nous exporter. On voit partout des Allemands, des Hollandais. Nous avons autant, sinon plus, de choses qu’eux à apporter aux autres. Nos valises sont pleines de connaissances et de méthodes. Reste à les formuler. Ce qui nous manque surtout, c’est l’envie d’aller voir ce qui se passe ailleurs. Pour pouvoir progresser, il faut être confronté à d’autres expériences. »
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