CCE : une première à Fontainebleau
(en ligne le 18 février 2009) La Ville de Fontainebleau accueillera du 26 au 29 mars prochain, l’unique concours Officiel de France pour la discipline du concours complet.Après avoir fait partie du circuit Coupe du Monde, en ayant été l’une des deux étapes françaises
(CIC***W), ce concours international bellifontain, organisé par le Comité Régional d’Equitation d’Ile de France change de cap et devient, avec son homologue d’Aix La Chapelle un CICO 3*.
CICO : kesako ?
Si le niveau de compétition et de technique demeurent inchangés -cette épreuve conservant ses 3 étoiles- la différence réside dans le fait que les couples concurrents courront à la fois pour un classement individuel et pour un classement par nation.
Le GENERALI CICO 3* de Fontainebleau se voulant être une forme de “répétition” avant le très attendu Championnat d’Europe HSBC-FEI de concours complet (du 24 au 27 septembre prochain sur le même terrain du Grand Parquet), l’élite de la discipline compte bien être au départ accompagnée de ses chevaux "de tête".
Par ailleurs, un Officiel de France faisant figure de référence en sport équestre -que ce soit en concours complet ou en saut d'obstacles- les nations souhaitant participer à cet événement devront d’elles mêmes opérer une sélection pointue.
Des cavaliers de renom, des chevaux particulièrement expérimentés, des nations qui -en ce mois de mars- vont s’affûter en vue du Championnat d’Europe HSBC-FEI..., sont des atouts qui devraient garantir le spectacle...
Questions à Florence CIUCCI, du Comité organisateur (CREIF)
Pourquoi avoir souhaité devenir un Officiel de France (CICO) ?
F.C. : Nous avons souhaité nous inscrire dans la politique de développement du sport équestre insufflée par la Fédération Equestre Internationale (FEI) et la Fédération Française d’Equitation (FFE).
Aujourd’hui, nous sommes deux organisateurs, avec le concours d’Aix La Chapelle, à proposer un CICO 3*. L’objectif de la FEI à terme est de proposer aux compétiteurs un troisième et dernier concours de ce niveau dans le monde, avec pour chacun une dotation en conséquence.
Ces trois concours formeront alors un “circuit” ouvert aux équipes internationales, et récompenseront de fait le travail collectif d’un pays.
Quels vont être les changements sur cette première édition du GENERALI CICO 3*?
F.C. : Techniquement, nous restons dans le cadre d’une compétition trois étoiles. En revanche, cet événement nous servant de préparation au Championnat d’Europe HSBC-FEI, nous nous sommes lancés, depuis début janvier, dans une série de travaux visant -entre autres- à perfectionner l’épreuve sportive, l’accueil des concurrents, la venue et la circulation du public sur le site, les parkings et l’esthétisme du terrain. Ces améliorations n’ont pas été entreprises que pour cette année, avant l’échéance du mois de septembre. Ce sont des aspects importants qui sont nécessaires à l’évolution de cette compétition internationale de mars, à son nouveau statut et à son ambition de faire partie des compétitions de référence.
Le GENERALI CICO 3* va -t-il servir de “test” avant le Championnat d'Europe HSBC-FEI dont l’organisation vous a été également confiée ?
F.C. : Oui en quelque sorte, pour les raisons que je viens de vous citer mais aussi au niveau de l’organisation en elle-même. Nous allons mettre en place un centre de gestion sportive, un département logistique qui sera chargé des besoins sur le terrain comme à l’accoutumée, mais aussi de ceux du public, et nous avons mis l’accent sur les infrastructures et les facilités que nous nous devions de proposer aux médias français et étrangers. Nous avons la chance de pouvoir organiser et proposer deux événements phares du calendrier pour la discipline du concours complet. De fait, nous nous faisons forts de répondre à leurs exigences, mais aussi aux attentes des acteurs, du public, des passionnés et des amateurs de ce sport.
Rencontre avec Pierre Michelet, Chef de piste international du GENERALI CICO*** 2009
Que nous réservez-vous pour cette édition 2009 ?
P.M. : Un changement de parcours bien sûr. Le tracé se déroulera dans le même sens que l’année dernière. De fait, c’est pour moi agréable d’imaginer de nouvelles difficultés. Nous allons d’ailleurs inaugurer un nouveau gué sur l’hippodrome de la Salamandre (“le gué du Championnat d’Europe HSBC-FEI”) et bien entendu, changer les combinaisons avec de nouveaux contrats techniques.
Au total, le tracé du GENERALI CICO 3* comportera 22 obstacles soit 33 efforts de sauts fournir sur une distance de 3 400 m. Cette distance courte exige une véritable réactivité de la part des chevaux. Sportivement, nous gardons les mêmes difficultés que sur une épreuve du circuit Coupe du Monde. Ce qui change vraiment, puisqu’un CICO se dispute aussi par équipes, c’est la stratégie de course pour que ces équipes soient au final les plus performantes possibles.
A l’instar des organisateurs, ce CICO 3* 2009 sera-t-il pour vous une répétition du championnat d’Europe ?
P.M. : En ce qui me concerne, pas du tout (sourires) ! Le parcours du Championnat d’Europe s’effectuera dans le sens inverse de celui du CICO 3*, avec encore d’autres difficultés que ne seront évidemment pas dévoilées sur l’événement de mars.
Le Championnat d’Europe HSBC-FEI, lui, se court sur une distance de 6 000 m (soit pratiquement le double de celle du GENERALI CICO 3*) avec 25 à 27 obstacles à couvrir représentant une quarantaine d’efforts à fournir. Ce qui est donc certain c’est que, pour les cavaliers et les entraîneurs des équipes, le GENERALI CICO 3* sera une étape clé en vue du Championnat, car ils vont pouvoir envisager une stratégie de course. Ils vont prendre connaissance du site, de ses infrastructures, autant de paramètres nécessaires à la compétition. Sur l’épreuve de cross, ils vont étudier la distance, les sols, les bois... et ainsi pouvoir tirer leurs conclusions et choisir les chevaux en vue de l’échéance Européenne du mois de septembre.
CICO : kesako ?
Si le niveau de compétition et de technique demeurent inchangés -cette épreuve conservant ses 3 étoiles- la différence réside dans le fait que les couples concurrents courront à la fois pour un classement individuel et pour un classement par nation.
Le GENERALI CICO 3* de Fontainebleau se voulant être une forme de “répétition” avant le très attendu Championnat d’Europe HSBC-FEI de concours complet (du 24 au 27 septembre prochain sur le même terrain du Grand Parquet), l’élite de la discipline compte bien être au départ accompagnée de ses chevaux "de tête".
Par ailleurs, un Officiel de France faisant figure de référence en sport équestre -que ce soit en concours complet ou en saut d'obstacles- les nations souhaitant participer à cet événement devront d’elles mêmes opérer une sélection pointue.
Des cavaliers de renom, des chevaux particulièrement expérimentés, des nations qui -en ce mois de mars- vont s’affûter en vue du Championnat d’Europe HSBC-FEI..., sont des atouts qui devraient garantir le spectacle...
Questions à Florence CIUCCI, du Comité organisateur (CREIF)
Pourquoi avoir souhaité devenir un Officiel de France (CICO) ?
F.C. : Nous avons souhaité nous inscrire dans la politique de développement du sport équestre insufflée par la Fédération Equestre Internationale (FEI) et la Fédération Française d’Equitation (FFE).
Aujourd’hui, nous sommes deux organisateurs, avec le concours d’Aix La Chapelle, à proposer un CICO 3*. L’objectif de la FEI à terme est de proposer aux compétiteurs un troisième et dernier concours de ce niveau dans le monde, avec pour chacun une dotation en conséquence.
Ces trois concours formeront alors un “circuit” ouvert aux équipes internationales, et récompenseront de fait le travail collectif d’un pays.
Quels vont être les changements sur cette première édition du GENERALI CICO 3*?
F.C. : Techniquement, nous restons dans le cadre d’une compétition trois étoiles. En revanche, cet événement nous servant de préparation au Championnat d’Europe HSBC-FEI, nous nous sommes lancés, depuis début janvier, dans une série de travaux visant -entre autres- à perfectionner l’épreuve sportive, l’accueil des concurrents, la venue et la circulation du public sur le site, les parkings et l’esthétisme du terrain. Ces améliorations n’ont pas été entreprises que pour cette année, avant l’échéance du mois de septembre. Ce sont des aspects importants qui sont nécessaires à l’évolution de cette compétition internationale de mars, à son nouveau statut et à son ambition de faire partie des compétitions de référence.
Le GENERALI CICO 3* va -t-il servir de “test” avant le Championnat d'Europe HSBC-FEI dont l’organisation vous a été également confiée ?
F.C. : Oui en quelque sorte, pour les raisons que je viens de vous citer mais aussi au niveau de l’organisation en elle-même. Nous allons mettre en place un centre de gestion sportive, un département logistique qui sera chargé des besoins sur le terrain comme à l’accoutumée, mais aussi de ceux du public, et nous avons mis l’accent sur les infrastructures et les facilités que nous nous devions de proposer aux médias français et étrangers. Nous avons la chance de pouvoir organiser et proposer deux événements phares du calendrier pour la discipline du concours complet. De fait, nous nous faisons forts de répondre à leurs exigences, mais aussi aux attentes des acteurs, du public, des passionnés et des amateurs de ce sport.
Rencontre avec Pierre Michelet, Chef de piste international du GENERALI CICO*** 2009
Que nous réservez-vous pour cette édition 2009 ?
P.M. : Un changement de parcours bien sûr. Le tracé se déroulera dans le même sens que l’année dernière. De fait, c’est pour moi agréable d’imaginer de nouvelles difficultés. Nous allons d’ailleurs inaugurer un nouveau gué sur l’hippodrome de la Salamandre (“le gué du Championnat d’Europe HSBC-FEI”) et bien entendu, changer les combinaisons avec de nouveaux contrats techniques.
Au total, le tracé du GENERALI CICO 3* comportera 22 obstacles soit 33 efforts de sauts fournir sur une distance de 3 400 m. Cette distance courte exige une véritable réactivité de la part des chevaux. Sportivement, nous gardons les mêmes difficultés que sur une épreuve du circuit Coupe du Monde. Ce qui change vraiment, puisqu’un CICO se dispute aussi par équipes, c’est la stratégie de course pour que ces équipes soient au final les plus performantes possibles.
A l’instar des organisateurs, ce CICO 3* 2009 sera-t-il pour vous une répétition du championnat d’Europe ?
P.M. : En ce qui me concerne, pas du tout (sourires) ! Le parcours du Championnat d’Europe s’effectuera dans le sens inverse de celui du CICO 3*, avec encore d’autres difficultés que ne seront évidemment pas dévoilées sur l’événement de mars.
Le Championnat d’Europe HSBC-FEI, lui, se court sur une distance de 6 000 m (soit pratiquement le double de celle du GENERALI CICO 3*) avec 25 à 27 obstacles à couvrir représentant une quarantaine d’efforts à fournir. Ce qui est donc certain c’est que, pour les cavaliers et les entraîneurs des équipes, le GENERALI CICO 3* sera une étape clé en vue du Championnat, car ils vont pouvoir envisager une stratégie de course. Ils vont prendre connaissance du site, de ses infrastructures, autant de paramètres nécessaires à la compétition. Sur l’épreuve de cross, ils vont étudier la distance, les sols, les bois... et ainsi pouvoir tirer leurs conclusions et choisir les chevaux en vue de l’échéance Européenne du mois de septembre.
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