CEI*** du Vigan : 4, 3, 2, 1… le top pour Eric Rouquier
Endurance Le Vigan (46) 25 avril Eric Rouquier jubile. Le cavalier amateur de la région toulousaine vient de remporter le CEI*** avec sa jument de 14 ans après s’être précédemment classé 4e, 3e et second de l’épreuve de 160 kmHistoriette II, c’est LA jument
Photo 1 sur 2
d’Eric Rouquier. Cet ingénieur biomédical a débuté l’endurance il y a sept sans avec cette belle alezane. « C’est une DSA par Jald’Oa, un étalon par Alhabac, du haras d’Aïnhoa, l’élevage de Jean Valerio », relate le cavalier du Sud Ouest qui a eu un véritable coup de cœur pour la belle alezane alors âgée de 3 ans. « Elle était initialement destinée à mon épouse pour de la balade essentiellement, de façon à ce qu’elle puisse se remettre à cheval ». Le sort en a décidé autrement. « La jument avait trop de sang. Je m’en suis occupé, j’ai fait de la rando jusqu’à 7 ans ».
Les épreuves d’endurance arrivent ensuite. Les qualifs s’enchaînent. Les podiums sur 90 km également. Les grosses échéances réussissent également au couple qui, sur sept départs en CEI**, s’est classé six fois classé dans les 5 premiers : « Je préfère aller vite, j’ai une jument qui a de la qualité, j’ai rapidement voulu voir ce dont elle est capable ! ».
Six classements top 5 en CEI***
Son terrain de prédilection, les courses avec dénivelé. « Historiette a un centre de gravité très bas, ce qui l’avantage dans les descentes notamment », détaille Eric Rouquier en citant Florac, Montcuq, Le Vigan. « Mon rêve était de terminer les 2 x 100 km de Montcuq, je l’ai fait en 2004. Ensuite, en courant Le Vigan en 2005, j’arrive 4e sans avoir l’impression de forcer. La jument fait toute seule, tranquille ! ».
En 2006, le cavalier se classe sur une autre course mythique : 12e à Florac.
Et en 2008, il s’engage à nouveau sur des CEI***. « Je me classe 3e au Vigan et 5e au scratch à Florac à l’issue d’un sprint endiablé. C’est top de finir ainsi au bout de 160 km », s’enthousiasme Eric Rouquier.
Pour les épreuves longue distance, il complète son entraînement avec une préparation spécifique sur hippodrome ; « J’ai fait récemment 40 km de galop. Ca aide vraiment pour la mécanisation du geste ».
Cette année, au Vigan, il y avait 17 partants. « On n’était pas nombreux mais la jument, ainsi que les deux autres chevaux qui sont montés sur le podium, était au dessus du lot », fait valoir le vainqueur en saluant les performances de Grégoire Tilquin et Jack Bégaud. « Nos trois chevaux ont mis seulement quinze minutes cumulées d’attente au vet-gates. Cela fait des passages en 3 minutes. C’est révélateur de leur état, surtout quand on fait la course en tête ».
« Je m’occupe simplement de la trajectoire »
Sur la dernière boucle, Historiette a failli tout casser, confie Eric Rouquier. « Le premier cavalier est reparti 40 secondes devant moi. La jument voulait y aller avant le top départ. Ensuite, je l’ai laissé faire, je m’occupais simplement de la trajectoire ».
A la sortie du village, les trois premiers se retrouvent. « En fait, pendant ces 22 derniers kilomètres, j’étais seul contre les deux autres car c’est la même équipe ».
Dans la tête d’Eric Rouquier, la course est pourtant pratiquement jouée à ce moment-là . « Je connais le terrain, je l’avais d’ailleurs une nouvelle fois reconnu en rando avec Grégoire quelques semaines auparavant. Après la dernière grosse difficulté, 5/6 kilomètres avant l’arrivée, j’ai accéléré. Je me suis retourné 3 km avant l’arrivée et je ne voyais plus personne ». La suite, on la connaît, Historiette franchit la ligne en premier. « C’était son jour, il y aurait eu 200 chevaux, c’était pareil ! ».
La suite ? Pour la jument, c’est la reproduction. « Mon but était de gagner cette course, c’est fait. C’est tentant de poursuivre mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, il y a d’autres chevaux derrière », poursuit cet ingénieur qui passe généralement ses matinées à cheval. « Je vais jusqu’au bout quand j’entreprends quelque chose ».
Muriel Judic
Serge Moreau, organisateur : « Nous étions prêts à annuler la course »
Le CEI*** du Vigan en avril dernier comptait 17 partants contre 38 à 45 habituellement. « Le nouveau règlement qui oblige les chevaux à s’être qualifiés en 2008 sur la même distance a pénalisé nombre de cavaliers qui auraient voulu prendre le départ du Vigan cette année. Ajoutez à cela des difficultés pour s’engager… », détaille Serge Moreau, l’organisateur qui évoque le bilan mitigé de l’édition 2009.
« Huit jours avant, nous étions prêts à annuler vu le peu de participants. Puis on a tenu bon, notamment pour les fidèles ». Avec un budget oscillant entre 25 000 et 30 000 €, il est difficile d’équilibrer une telle épreuve. « Heureusement qu’on avait un petit placement cumulé grâce aux années précédentes », souligne Serge Moreau. Qui remercie les 80 bénévoles mobilisés pour cette course en ligne : « Plein de jeunes nous ont rejoints, c’est du sang neuf qui nous donne confiance pour l’avenir mais on n’est encore pas certains de recommencer l’année prochaine ».
La réputation du CEI*** du Vigan n’est plus à faire. Il serait dommage de voir disparaître une telle épreuve : ?« Notre course est utile pour bien préparer les chevaux. Ca les rend forts. Ils rebondissent ensuite », assure l’organisateur. Dernier exemple en date Kangoo II, victorieux l’an dernier, s’est classé à Compiègne, Gubbio avant de remporter l’épreuve des 200 km de Barcelone en décembre dernier.
Les épreuves d’endurance arrivent ensuite. Les qualifs s’enchaînent. Les podiums sur 90 km également. Les grosses échéances réussissent également au couple qui, sur sept départs en CEI**, s’est classé six fois classé dans les 5 premiers : « Je préfère aller vite, j’ai une jument qui a de la qualité, j’ai rapidement voulu voir ce dont elle est capable ! ».
Six classements top 5 en CEI***
Son terrain de prédilection, les courses avec dénivelé. « Historiette a un centre de gravité très bas, ce qui l’avantage dans les descentes notamment », détaille Eric Rouquier en citant Florac, Montcuq, Le Vigan. « Mon rêve était de terminer les 2 x 100 km de Montcuq, je l’ai fait en 2004. Ensuite, en courant Le Vigan en 2005, j’arrive 4e sans avoir l’impression de forcer. La jument fait toute seule, tranquille ! ».
En 2006, le cavalier se classe sur une autre course mythique : 12e à Florac.
Et en 2008, il s’engage à nouveau sur des CEI***. « Je me classe 3e au Vigan et 5e au scratch à Florac à l’issue d’un sprint endiablé. C’est top de finir ainsi au bout de 160 km », s’enthousiasme Eric Rouquier.
Pour les épreuves longue distance, il complète son entraînement avec une préparation spécifique sur hippodrome ; « J’ai fait récemment 40 km de galop. Ca aide vraiment pour la mécanisation du geste ».
Cette année, au Vigan, il y avait 17 partants. « On n’était pas nombreux mais la jument, ainsi que les deux autres chevaux qui sont montés sur le podium, était au dessus du lot », fait valoir le vainqueur en saluant les performances de Grégoire Tilquin et Jack Bégaud. « Nos trois chevaux ont mis seulement quinze minutes cumulées d’attente au vet-gates. Cela fait des passages en 3 minutes. C’est révélateur de leur état, surtout quand on fait la course en tête ».
« Je m’occupe simplement de la trajectoire »
Sur la dernière boucle, Historiette a failli tout casser, confie Eric Rouquier. « Le premier cavalier est reparti 40 secondes devant moi. La jument voulait y aller avant le top départ. Ensuite, je l’ai laissé faire, je m’occupais simplement de la trajectoire ».
A la sortie du village, les trois premiers se retrouvent. « En fait, pendant ces 22 derniers kilomètres, j’étais seul contre les deux autres car c’est la même équipe ».
Dans la tête d’Eric Rouquier, la course est pourtant pratiquement jouée à ce moment-là . « Je connais le terrain, je l’avais d’ailleurs une nouvelle fois reconnu en rando avec Grégoire quelques semaines auparavant. Après la dernière grosse difficulté, 5/6 kilomètres avant l’arrivée, j’ai accéléré. Je me suis retourné 3 km avant l’arrivée et je ne voyais plus personne ». La suite, on la connaît, Historiette franchit la ligne en premier. « C’était son jour, il y aurait eu 200 chevaux, c’était pareil ! ».
La suite ? Pour la jument, c’est la reproduction. « Mon but était de gagner cette course, c’est fait. C’est tentant de poursuivre mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, il y a d’autres chevaux derrière », poursuit cet ingénieur qui passe généralement ses matinées à cheval. « Je vais jusqu’au bout quand j’entreprends quelque chose ».
Muriel Judic
Serge Moreau, organisateur : « Nous étions prêts à annuler la course »
Le CEI*** du Vigan en avril dernier comptait 17 partants contre 38 à 45 habituellement. « Le nouveau règlement qui oblige les chevaux à s’être qualifiés en 2008 sur la même distance a pénalisé nombre de cavaliers qui auraient voulu prendre le départ du Vigan cette année. Ajoutez à cela des difficultés pour s’engager… », détaille Serge Moreau, l’organisateur qui évoque le bilan mitigé de l’édition 2009.
« Huit jours avant, nous étions prêts à annuler vu le peu de participants. Puis on a tenu bon, notamment pour les fidèles ». Avec un budget oscillant entre 25 000 et 30 000 €, il est difficile d’équilibrer une telle épreuve. « Heureusement qu’on avait un petit placement cumulé grâce aux années précédentes », souligne Serge Moreau. Qui remercie les 80 bénévoles mobilisés pour cette course en ligne : « Plein de jeunes nous ont rejoints, c’est du sang neuf qui nous donne confiance pour l’avenir mais on n’est encore pas certains de recommencer l’année prochaine ».
La réputation du CEI*** du Vigan n’est plus à faire. Il serait dommage de voir disparaître une telle épreuve : ?« Notre course est utile pour bien préparer les chevaux. Ca les rend forts. Ils rebondissent ensuite », assure l’organisateur. Dernier exemple en date Kangoo II, victorieux l’an dernier, s’est classé à Compiègne, Gubbio avant de remporter l’épreuve des 200 km de Barcelone en décembre dernier.
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous