Châlons : départ sous le signe du sang
Présentation des Etalons Châlons-en-Champagne (51) 19-20 février Le sang, c'est bien ce qui caractérise cette tournée 2011 des étalons approuvés dans le stud-book SF, tournée qui démarrait à Châlons et parfaitement organisée par l'ARDCP, le Haras Nouveau de Buzancy et le Conseil du cheval dont l'achat et le stockage de sable furent des choix pertinents.
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 Arnaud Evain qui a le sens de la formule faisait cette comparaison frappée au coin du bon sens : « Le sang, c'est comme les sous, on en n'a jamais trop mais on peut faire n'importe quoi avec ».
Il y a en effet des croisements hasardeux qui ont provoqué quelques coups de sang. L'image fait mouche et en fit sourire plus d'uns. Le patron du GFE, jamais à court d'idées, propose cette année un quizz en 20 questions dont certaines réponses sont données au cours des présentations. Soyez attentifs, c'est subtil. Le jeu en vaut la chandelle puisque des saillies gratuites vont récompenser les cinq premiers avec dans l'ordre kannan, Corofino, Qintus, Pezertas du Rouet et Quool du Bois Margot. Les réponses doivent parvenir au plus tard le 31 mars à minuit. Faites vos jeux, tout va bien et c'est instructif.
Bel espace que le parc des Expositions de Châlons-en-Champagne pour la première étape du salon des étalons. Une grande carrière, entourée par les stands des étalonniers, un espace restauration convivial où pouvaient se retrouver en toute discrétion acheteurs et vendeurs de « la » semence de cracks. Si les horaires furent quelque peu malmenés dans la matinée, l'organisation sut rattraper son retard. Yannick Bichon au micro secondé de Philippe Le Jeune Jr officia avec l'enthousiasme et le professionnalisme qu'on lui connaît. Le fils de Philippe Le Jeune (hé oui !) l'accompagna tout au long de la journée. Les étalonniers ont loué l'organisation de l'événement, orchestrée par l'ARDCP et le Haras Nouveau de Buzancy.
Bémol
La sonorisation des lieux laissait franchement à désirer. Pas d'affichage électronique du nom des Seigneurs fougueux, ni numéros les identifiant. Michel Guiot, président de l'ARDCP nous a confié à Saint-Lô, le week-end dernier, que ces trois problèmes avaient été discutés avec toute l'équipe aux commandes. Et que l'affichage électronique était déjà prévu pour le prochain show, ainsi que le marquage des étalons. Quant à la sonorisation, Michel se fait conseiller par des pros.
Affluence ne rime pas avec ?
S'il y eut beaucoup moins de monde qu'il y a deux ans, les professionnels étaient là . Ne dirait-on pas que soufflait comme un air de reprise ? L'an dernier à même époque nous nous étions fait l'écho du désarroi des éleveurs. Les confidences étaient inquiètes dans les allées. La question : fait-on saillir cette année était sur les lèvres de la majorité des éleveurs. Cette année, les étalonniers présents, encore prudents, notaient pourtant la différence : l'envoi de leur catalogue a suscité des réactions immédiates chez les éleveurs. Loin du grand silence de 2010 en début de saison. Ils ont confirmé cette première impression à Saint-Lô, le week-end suivant. Fin des années noires ? Sans doute pas. Mais une amorce. Quelque chose qui ressemble à une reprise en main. Il y a un an l'avis était unanime : « On a vécu un véritable âge d'or. Mais cet âge est définitivement révolu. On doit retrousser nos manches ». La filière retrousse ses manches, dirait-on.
Carine Robert
Notre galerie photos ici
Il y a en effet des croisements hasardeux qui ont provoqué quelques coups de sang. L'image fait mouche et en fit sourire plus d'uns. Le patron du GFE, jamais à court d'idées, propose cette année un quizz en 20 questions dont certaines réponses sont données au cours des présentations. Soyez attentifs, c'est subtil. Le jeu en vaut la chandelle puisque des saillies gratuites vont récompenser les cinq premiers avec dans l'ordre kannan, Corofino, Qintus, Pezertas du Rouet et Quool du Bois Margot. Les réponses doivent parvenir au plus tard le 31 mars à minuit. Faites vos jeux, tout va bien et c'est instructif.
Bel espace que le parc des Expositions de Châlons-en-Champagne pour la première étape du salon des étalons. Une grande carrière, entourée par les stands des étalonniers, un espace restauration convivial où pouvaient se retrouver en toute discrétion acheteurs et vendeurs de « la » semence de cracks. Si les horaires furent quelque peu malmenés dans la matinée, l'organisation sut rattraper son retard. Yannick Bichon au micro secondé de Philippe Le Jeune Jr officia avec l'enthousiasme et le professionnalisme qu'on lui connaît. Le fils de Philippe Le Jeune (hé oui !) l'accompagna tout au long de la journée. Les étalonniers ont loué l'organisation de l'événement, orchestrée par l'ARDCP et le Haras Nouveau de Buzancy.
Bémol
La sonorisation des lieux laissait franchement à désirer. Pas d'affichage électronique du nom des Seigneurs fougueux, ni numéros les identifiant. Michel Guiot, président de l'ARDCP nous a confié à Saint-Lô, le week-end dernier, que ces trois problèmes avaient été discutés avec toute l'équipe aux commandes. Et que l'affichage électronique était déjà prévu pour le prochain show, ainsi que le marquage des étalons. Quant à la sonorisation, Michel se fait conseiller par des pros.
Affluence ne rime pas avec ?
S'il y eut beaucoup moins de monde qu'il y a deux ans, les professionnels étaient là . Ne dirait-on pas que soufflait comme un air de reprise ? L'an dernier à même époque nous nous étions fait l'écho du désarroi des éleveurs. Les confidences étaient inquiètes dans les allées. La question : fait-on saillir cette année était sur les lèvres de la majorité des éleveurs. Cette année, les étalonniers présents, encore prudents, notaient pourtant la différence : l'envoi de leur catalogue a suscité des réactions immédiates chez les éleveurs. Loin du grand silence de 2010 en début de saison. Ils ont confirmé cette première impression à Saint-Lô, le week-end suivant. Fin des années noires ? Sans doute pas. Mais une amorce. Quelque chose qui ressemble à une reprise en main. Il y a un an l'avis était unanime : « On a vécu un véritable âge d'or. Mais cet âge est définitivement révolu. On doit retrousser nos manches ». La filière retrousse ses manches, dirait-on.
Carine Robert
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