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Cheval territorial : des pistes pour l’avenir des chevaux de trait

Le cheval de trait est menacé, nous dit-on. La consommation de viande s'effondre, les éleveurs ne savent plus pour qui et pour quoi faire naître des poulains. Dans ce contexte, sans proposer de recette miracle, un ouvrage paru récemment évoque quelques pistes intéressantes pour l'avenir du cheval de trait. Photo 1 sur 1

Les chevaux lourds ont disparu des campagnes et des villes après la Seconde guerre mondiale. On les voit réapparaître depuis le milieu des années 1990. En Basse-Normandie, Saint Pierre sur Dives et Trouville-sur-Mer ont été parmi les premières collectivités à utiliser le cheval pour des missions de nettoyage et de transport. Depuis, près de deux cents collectivités, villes, communautés de communes, parcs régionaux, départements, Office national des forêts, etc. utilisent le cheval de trait pour des missions de service public. Le secteur privé n'est pas en reste avec une présence de plus en plus importante du cheval dans les vignes et le maraîchage.

Intitulé « Utilisation du cheval attelé en territoire1 Â», le guide pratique de l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) dresse un bilan de ce renouveau. Il met également en lumière les avantages et les difficultés posées par l'utilisation du cheval attelé et évalue le potentiel futur de chevaux et d'emplois. Des témoignages de prestataires et de collectivités travaillant avec le cheval apportent un éclairage vivant, complément indispensable à une étude synthétique.
Enfin, des fiches techniques sur le choix des chevaux, le matériel, les voitures, les problèmes de sécurité et d'organisation de l'activité (hébergement du cheval, formation des meneurs, etc.) doivent aider ceux qui le souhaitent à se lancer dans l'aventure.

Complet, bien documenté et surtout pratique, ce guide sera utile à tous ceux, élus, responsables des services techniques, prestataires en quête de marché, meneurs souhaitant développer leur activité, qui veulent vivre avec le cheval de trait et défendre son avenir.

Antoine de Morges

22/11/2012

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