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Cheyenne de la Violle dans la cour des grands

Après avoir couru 3 épreuves à Bonneval en juin, Éric Lelièvre avait engagé Cheyenne de la Violle, ce week-end, au CSI 2 étoiles du Mans.  Champion des 6 ans en 2018, Cheyenne de la Violle, fils de Nabab de Rêve récidivait en 2019, toujours sur le Grand Parquet à Fontainebleau, en devenant cette fois champion des 7 ans. Une marque de régularité lors des échéances.   Après un confinement studieux, pendant lequel Éric Lelièvre a pris le temps de travailler les 25 chevaux de 4 à 8 ans des écuries installées à Crésantignes dans l’Aube, la compétition retrouvait sa place.  « J’étais, il y a un mois à Bonneval et maintenant on attaque les 1,45m avec ce concours international. L’idée est de continuer à le former. Ce week-end sur ce deux étoiles, il y a un beau plateau et des épreuves techniques et compliquées parfaites pour cela. Je n’ai pas d’objectif car il fait encore des fautes de jeunesse, l’essentiel est de prendre du métier car le cheval n’est pas mûr pour rivaliser ».  Certes le hongre bai de 8 ans a la qualité, mais Éric Lelièvre admet  qu’il faut améliorer le dressage. « De temps en temps il ne m’écoute pas très bien. Il faut qu’il prenne de la maturité ».  Avec 8 points au compteur samedi, dans l’épreuve deux étoiles, 1,45m, préparatoire au Grand Prix, le couple sortait de piste du Grand Prix, le lendemain, avec une barre, un arrêt devant le mur et du temps dépassé. Un total de 19 points certes, mais de l’expérience acquise.     Alors le programme pour la suite est déjà établi pour le couple qui se connait depuis 4 ans. Les étapes du Grand National de Villers-Vicomte puis de Tours Pernay dans le but de faire une épreuve 1,50m, d’ici la fin d’année. Car « faire des beaux concours pour faire avancer les chevaux » est le leitmotiv du cavalier du Haras du Cheminot. SP

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27/07/2020

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