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Conjoncture : stabilité de la filière

Après l’embellie connue en 2017, les naissances d’équidés en France apparaissent stables sur les dix premiers mois 2018. La production est en hausse en chevaux et poneys de sport. Elle est en recul chez les autres équidés de selle. Selon une note de conjoncture établie par l’Ifce.

Tous types d’équidés confondus, les

Après l’embellie connue en 2017, les naissances d’équidés en France apparaissent stables sur les dix premiers mois 2018. La production est en hausse en chevaux et poneys de sport. Elle est en recul chez les autres équidés de selle. Selon une note de conjoncture établie par l’Ifce.





Tous types d’équidés confondus, les transactions sont en recul de janvier à octobre 2018, tant sur le marché intérieur français qu’à l’importation.


Sur le marché des trotteurs vendus aux enchères, les prix moyens sont plutôt en hausse, à l’inverse du marché des galopeurs.


Côté utilisations, les paris hippiques ne sont analysés que pour la partie enregistrée en ligne, qui représente 1% du montant total des enjeux en 2017. Son augmentation observée en 2017 se poursuit sur les trois premiers trimestres 2018.


L’équitation enregistre un premier recul de l’effectif de partants en compétitions équestres.


La production de viande chevaline en France régresse toujours, avec un nombre d’abattage d’équidés en recul à fin septembre 2018.





Naissances en hausse en sport


La production de chevaux et poney de sport a connu trois années de croissance entre 2015 et 2017. Les données enregistrées à fin octobre 2018 montrent la même augmentation. En chevaux, la hausse est légère (+1%) et concerne le Selle Français (+5 %) ainsi que les races Lipizzan (+13 %) et Lusitanien (+12). En poneys, la hausse est marquée (+15%), elle concerne particulièrement les registres des races Connemara (+117%), Welsh (+157%), Shetland (+17%) et Haflinger (+7%).


L’année 2019 pourrait toutefois afficher une baisse de production car les juments saillies sont en légère baisse en 2018 (-2% en chevaux, stable en poneys).


La population d’équidés ONC représentait à la fin des années 2000 environ un tiers de la production équine française avec plus de 2 5000 naissances par an. La production d’ONC a nettement diminué depuis 2010. Les données encore provisoires des naissances 2017 montrent une baisse de la production (8% à fin octobre 2018). Les enregistrements dans l’année de naissance progressent de 8% en 2018, certainement en lien avec des enregistrements plus précoces.


Le cheptel actuel d’ONC est estimé à environ 400 000 équidés. Cet effectif se compose d’environ un tiers de poneys, un quart de chevaux de selle, un quart d’ânes et 15% de chevaux de trait.





Ventes aux enchères


La vente élite de l’agence Fences affichait des résultats exceptionnels en 2017 avec 7 chevaux vendus à plus de 100 000 €. Lors de la session 2018, les chevaux de 3 ans se sont vendus en moyenne 29 700 € soit -22% par rapport à 2017.


En revanche, les ventes de l’agence Nash, en progression en 2017, le sont encore en 2018 avec une augmentation de 5% du prix moyen des chevaux de 3 ans (16 300 €).


Comme en 2017, les ventes de sélection de l’agence Fences se sont déroulées sur internet. 23 chevaux de 4 ans ont été adjugés avec un prix moyen de 10 900 €.





Les prix des ventes européennes « Elite » ont connu en 2017 un recul des ventes de Westphalien et une amélioration des ventes de KWPN et d’Hanovrien.


Les résultats des premières ventes de l’année 2018 sont globalement en baisse. Le prix moyen des ventes d’Oldenbourg est en hausse (+7%) par rapport à 2017 et reste le prix de vente moyen le plus élevé des races considérées, autour de 45 000 €.


En revanche, le prix de vente moyen de toutes les autres races est en déclin. Les prix moyens de ces races sont homogènes, autour de 30 000 €.





Marché intérieur en recul


Après une baisse en 2016 tous secteurs confondus, la demande intérieure a connu une légère hausse (+2%) en 2017. A fin octobre 2018, la demande est à nouveau en baisse (-3%) avec des évolutions différentes selon les types d’équidés. Elle baisse pour l’ensemble des races de chevaux de selle (-4%) et de poneys (-7%).


Le début d’année 2018 enregistrait un recul global des importations, comme durant ces 5 dernières années. Les données enregistrées de janvier à octobre 2018 montrent une baisse accrue des imports de poneys (-14%) et de chevaux de selle (-11%).





L’activité en compétition était jusqu’alors en croissance continue. L’année 2018 amorce un tournant, avec un recul de 5% du nombre de partants en compétitions fédérales, en lien avec la baisse de recrutement de nouveaux cavaliers licenciés, et ce depuis 5 ans. Ce fléchissement d’activité impacte moins le CSO (-4%), comparé à l’endurance, le dressage, le CCE (-9% chacun), et surtout l’attelage (-14%).


28/03/2019

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