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Conjoncture

L’Ifce vient de sortir sa note de conjoncture pour le 2ème trimestre 2017. L’institut constate que le nombre de naissances, en chevaux et poneys de sport, est en augmentation, confirmant ainsi la reprise amorcée en 2016. Cette croissance devrait se poursuivre en 2018 selon les observations des étalonniers pour cette saison de monte 2017. Les principales races enregistrent une hausse marquée : Arabe + 15 %, Anglo + 12 %, SF +8 %, Shetland +17 %, PFS + 4 %, Connemara + 4 %. La production hors stud-book est en baisse de 5 %. La hausse dans les chevaux de courses suit la même courbe.

Les données concernant le marché ne sont pas tout à fait de même nature. L’institut constate un léger recul des transactions dans les chevaux de sport (-1 %) et dans les chevaux de courses (-3 %). En revanche, la hausse est nette dans les races de trait et d’ânes (+9%). Cette baisse est nette aussi et régulière pour ce qui est des importations et cela depuis 4 ans. Elle s’est accentuée en 2017avec un recul de -11 % pour les chevaux de sport et -6 % pour les poneys.

La chute des paris hippiques, tous modes d’enregistrement confondus, n’est toujours pas enrayée malgré les moyens mis en œuvre par les sociétés-mères. Alors que les paris sportifs « explosent » depuis 2010 : +32 % à 633 millions d’€ pour le premier semestre 2017.

Effets de la forte concurrence dans les loisirs et en partie de la réforme des rythmes scolaires, le nombre des licenciés a baissé chez les jeunes (-4 %) alors que l’effectif compétiteurs seniors amateur et Pro est en légère mais régulière croissance (+0,7 %).

Plus compliquée est la situation à France Galop dont le conseil d’administration vient de renforcer drastiquement le plan d’économie de 10 millions d’€. Pour faire face à la chute des enjeux, sont notamment remises en question les enveloppes Fonds Equitation (7.8 millions destinés aux clubs pour compenser l’augmentation de TVA), Fonds Eperon (5.0 millions d’€ destinés en partie à l’élevage) et l’enveloppe destinée à Equidia life (7 millions d’€). Première conséquence, l’arrêt du magazine Equestrian. D’autres mesures sont à craindre puisqu’il est acté que la chaîne ne doit plus rien coûter à l’institution des courses à partir du 1er janvier 2018.

E. R.

30/06/2017

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