Conjoncture
Les données concernant le marché ne sont pas tout à fait de même nature. L’institut constate un léger recul des transactions dans les chevaux de sport (-1 %) et dans les chevaux de courses (-3 %). En revanche, la hausse est nette dans les races de trait et d’ânes (+9%). Cette baisse est nette aussi et régulière pour ce qui est des importations et cela depuis 4 ans. Elle s’est accentuée en 2017avec un recul de -11 % pour les chevaux de sport et -6 % pour les poneys.
La chute des paris hippiques, tous modes d’enregistrement confondus, n’est toujours pas enrayée malgré les moyens mis en œuvre par les sociétés-mères. Alors que les paris sportifs « explosent » depuis 2010 : +32 % à 633 millions d’€ pour le premier semestre 2017.
Effets de la forte concurrence dans les loisirs et en partie de la réforme des rythmes scolaires, le nombre des licenciés a baissé chez les jeunes (-4 %) alors que l’effectif compétiteurs seniors amateur et Pro est en légère mais régulière croissance (+0,7 %).
Plus compliquée est la situation à France Galop dont le conseil d’administration vient de renforcer drastiquement le plan d’économie de 10 millions d’€. Pour faire face à la chute des enjeux, sont notamment remises en question les enveloppes Fonds Equitation (7.8 millions destinés aux clubs pour compenser l’augmentation de TVA), Fonds Eperon (5.0 millions d’€ destinés en partie à l’élevage) et l’enveloppe destinée à Equidia life (7 millions d’€). Première conséquence, l’arrêt du magazine Equestrian. D’autres mesures sont à craindre puisqu’il est acté que la chaîne ne doit plus rien coûter à l’institution des courses à partir du 1er janvier 2018.
E. R.
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