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Deauville, une marque tournée vers le cheval

C’est au Press Club de France à Paris que la ville de Deauville a présenté sa nouvelle stratégie de partenariat entre les différents acteurs de la filière équine locale.  Photo 1 sur 1

« Deauville cheval, une passion partagée Â», tel est le slogan de la marque de la ville calvadosienne. La ville de Deauville, les ventes Arqana, les hippodromes (la Touques et Clairefontaine), le Pôle international du cheval, le polo de Deauville et l’association Deauville sports équestres ont décidé de promouvoir ensemble le cheval sous toutes ses formes. 

Jean-Christophe Giletta, directeur général adjoint de France Galop et ancien du Stade de France, s’en explique. « La marque sert à créer de la préférence, et à positionner la ville comme destination cheval. Le premier hippodrome a été crée en 1854. Trois cents chevaux sont accueillis au centre d’entraînement Â». François Grandcollot président de la société des courses du pays d’Auge ajoute : « L’hippodrome de la Clairefontaine est complémentaire de l’hippodrome de la Touques. On a lancé les journées thématiques. Â»

Eric Hoyeau président des ventes de yearlings Arqana souligne que « Les ventes sont un baromètre économique. Elle attire vendeurs et acheteurs internationaux. Le premier réflexe d’un étranger est de dire Deauville sales et non Arqana Â». Philippe Bouchara président du Polo de Deauville parle de son côté « d’échange de public sur l’hippodrome : le polo se déroule après les courses. En 2014 lors des Jeux mondiaux, le polo a été choisi comme sport de démonstration Â». 

Selon Antoine Sinniger directeur du pôle international du cheval de Deauville, l’organisation d’événements majeurs tels que le CDI en juillet et le CSI juniors est « une marque de confiance ».  

« Chef d’orchestre » de ce projet, le maire de Deauville Philippe Augier approuve bien évidemment cette évolution. « En plus des hippodromes, du centre d’entraînement et de l’établissement de vente Arqana, il manquait un équipement de sport équestre. Le Pôle international permet aux équipes internationales de s’entraîner et développer une pratique quotidienne. Les clubs ont critiqué ce projet. A présent ils viennent y organiser des concours. Les propriétaires et cavaliers de renom sont installés près de la structure. Â»

Autre acteur des sports équestres, Deauville sports équestres présidé par Joëlle Mestrallet. « Lors des RIDE, il y avait déjà un partenariat entre les courses et les sports équestres. Le cross du complet international se courrait sur le champ de course. En collaboration avec l’hippodrome de la Touques, nous avons pu fidéliser les professionnels de la filière cheval. Concernant les événements internationaux, c’est important d’attirer des amateurs souvent relégués sur de mauvais terrains. Ils sont contents d’évoluer sur de belles pistes Â».

Qui dit sport équestre dans le Calvados, dit forcément Jeux équestres mondiaux. « Il n’y a pas de frustration à ne pas organiser les JEM. Nous sommes très motivés pour la réussite de cet événement. Les organisateurs s’en sortent bien avec les politiques sur le dos. J’ai milité en faveur du CCE au Pin. L’endurance se déroulera au Mont St Michel. Certes il n’y aura pas d’épreuves, mais les visiteurs pourront dormir et s’amuser chez nous Â». Deauville accueillera en octobre les Equidays et aussi les 3 et 4 août les 24 heures du cheval. Tous les événements équestres organisés dans la ville sont à retrouver sur le nouveau site deauvillecheval.com.

Florence Robillard

11/04/2013

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